Où t'es, papa où t'es ?

Crois-tu qu’il est trop tard ? Toi qui me guette partout
Partout même au hasard de tes larmes sur les joues.

Crois-tu pouvoir entendre toutes mes années de silence ?
J’en viens à me défendre pour t’offrir mes errances.

Sais-tu lorsqu’on était père, le divorce ignorait nos droits.
La loi préférait la Mère et aux trépas mes émois !
Mon cœur voulait t’appartenir et rêvait d’être ton papa
Mon âme voulait se blottir, se blottir tout contre toi.





Sais-tu comme j’ai enduré de me perdre loin de toi ?
Et pourtant j’ai supplié pour te garder près de moi.

Sais-tu à quelle douleur m’imposait la justice ?
Elle est un arrache-cœur garnie de préjudices !

Sais-tu lorsqu’on était père, le divorce ignorait nos droits.
La loi préférait la Mère et aux trépas mes émois !
Mon cœur voulait t’appartenir et rêvait d’être ton papa
Mon âme voulait se blottir, se blottir tout contre toi.





Crois-tu qu’il reste une place quelque part entre nous
Pour qu’enfin, enfin s’efface la douleur si taboue ?

Peux-tu m’offrir du temps pour combler ce grand vide ?
Tu sais, tu sais je t’attends malgré ce passé sordide.

Sais-tu lorsqu’on était père, le divorce ignorait nos droits.
La loi préférait la Mère et aux trépas mes émois !
Mon cœur voulait t’appartenir et rêvait d’être ton papa
Mon âme voulait se blottir, se blottir tout contre toi.




Les pages sont jaunies, je livre mon trépas…
Et aussi, même si le passé ne se refait pas
Mon cœur voulait t’appartenir et rêvait d’être ton papa
Mon âme veut se blottir, se blottir tout contre toi.

Se blottir tout contre toi…




Un tout petit très petit retour...

Belle déclaration d'amour pour ce papa. Heureusement les lois changent et donnent des droits aux pères. Attention quand même, de ne pas négliger ceux de la mère !

Bravo July pour la mise en forme de ton texte, en chanson et refrain.
La parole ici est au Papa, qui n'a pas pu comme le chante Balavoine, si tu connais ce chanteur, " des juges et des lois, ça m'fait pas peur" braver la société
Pas simple les séparations ni pour les parents, ni pour les enfants !
Bon texte, j'aime

Un papa qui pleure....c'est triste çà. Mais tout est encore possible s'il écrit cela.

Emouvante façon de répondre à la consigne .

Il y  a la loi qui protège , et la justice aveugle qui n'a que faire des émois d'enfant .

Belle évocation du papa chéri arraché  au besoin d'affection de l'enfant .

Il y a beaucoup de sensibilité dans ce texte et j'aime beaucoup la façon dont tu as utilisé le refrain. Bravo July

Un beau texte, pour un vrai sujet. Dur, dur pour ce vrai père et pour sa fille aussi, victime également de cette relation empêchée.

D'accord avec les commentaires précédents, c'est très beau et tu possèdes un réel talent pour nous faire partager ton émotion.

Émotion, tristesse, mais heureux que ce papa déchiré puisse s'exprimer.
Bravo Julie.

Un très beau texte July
J'aime comment au refrain de la chanson originale tu réponds par le refrain du père qui est très beau :

Sais-tu lorsqu’on était père, le divorce ignorait nos droits.
La loi préférait la Mère et aux trépas mes émois !
Mon cœur voulait t’appartenir et rêvait d’être ton papa
Mon âme voulait se blottir, se blottir tout contre toi.