A - Attente interminable
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July_C
catsoniou
Admin
Escandélia
virgul
Amanda.
trainmusical
11 participants
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A - Attente interminable
Attente interminable
Je déteste attendre comme c’est le cas à cet instant.
Elle a choisi le petit square, en haut de l’escalier du passage de l’Intimité. Nous avions décidé de nous rencontrer le vendredi 13 à cinq heures de l’après-midi, après de longues tschattouilles sur le mêssongère.
Une belle occasion en perspective.
Cependant, les 17 coups ont déjà sonné, elle a trois minutes de retard. Pour honorer ce rendez-vous, je suis venu deux heures en avance… Penché en avant sur la barrière, je guette le moindre mouvement en bas des marches.
Vous savez Mesdames, c’est très mauvais pour un homme d’attendre, cela provoque un état nerveux, pas bon du tout pour notre petite santé. Je ne fais jamais attendre quelqu’un, notamment une femme… enfin officiellement. Bon d’accord, ça m’est arrivé une fois ou l’autre d’avoir eu du retard… pas plus qu’une ou deux fois par année… euh… par mois… peut-être plus souvent…
Bref, maintenant c’est moi qui dois attendre.
17 heures 15.
Toujours rien en vue en bas des escaliers. J’enrage!
Pourquoi n’est-elle pas là? Pourquoi me fait-elle attendre? Pourquoi ne m’a-t-elle pas averti?
18 heures.
Toujours rien en vue, à part quelques passants.
19 heures.
Ma mine dépitée, je lâche de grandes expirations bruyantes d’impatience. Je tapote du pied contre le muret supportant la partie métallique. De rares passants m’observent bizarrement.
Bande de voyeurs crédules, laissez-moi tranquille à mes affaires.
19 heures 30.
Ainsi ça vous amuse? Dites-moi, vous trouvez normal que je doive attendre si longtemps?
20 heures.
Elle aurait pu m’appeler, connaissant mes coordonnées. Le pauvre con que je suis, je ne connais même pas son numéro de Ouatte-zappe.
20 heures 30.
La nuit tombe… je ne suis plus moi-même… je ne sais plus où j’en suis… je divague…
21 heures.
Je reprends mes forces, j’abandonne…
En quittant ce lieu dorénavant maudit, je lève ma tête de désespoir… il y a un balcon… un balcon sur lequel se tient silencieusement une femme souriante… avec une attitude moqueuse et insolente!
Pourquoi ai-je attendu si longtemps?
Pourquoi me suis-je fait avoir comme un rat?
Pourquoi, moi, pauvre Roméo, n’avais-je pas vu cette satanée Juliette qui m’épiait?
…
Pourquoi?… Pourquoi?… Pourquoi?…
Elle a choisi le petit square, en haut de l’escalier du passage de l’Intimité. Nous avions décidé de nous rencontrer le vendredi 13 à cinq heures de l’après-midi, après de longues tschattouilles sur le mêssongère.
Une belle occasion en perspective.
Cependant, les 17 coups ont déjà sonné, elle a trois minutes de retard. Pour honorer ce rendez-vous, je suis venu deux heures en avance… Penché en avant sur la barrière, je guette le moindre mouvement en bas des marches.
Vous savez Mesdames, c’est très mauvais pour un homme d’attendre, cela provoque un état nerveux, pas bon du tout pour notre petite santé. Je ne fais jamais attendre quelqu’un, notamment une femme… enfin officiellement. Bon d’accord, ça m’est arrivé une fois ou l’autre d’avoir eu du retard… pas plus qu’une ou deux fois par année… euh… par mois… peut-être plus souvent…
Bref, maintenant c’est moi qui dois attendre.
17 heures 15.
Toujours rien en vue en bas des escaliers. J’enrage!
Pourquoi n’est-elle pas là? Pourquoi me fait-elle attendre? Pourquoi ne m’a-t-elle pas averti?
18 heures.
Toujours rien en vue, à part quelques passants.
19 heures.
Ma mine dépitée, je lâche de grandes expirations bruyantes d’impatience. Je tapote du pied contre le muret supportant la partie métallique. De rares passants m’observent bizarrement.
Bande de voyeurs crédules, laissez-moi tranquille à mes affaires.
19 heures 30.
Ainsi ça vous amuse? Dites-moi, vous trouvez normal que je doive attendre si longtemps?
20 heures.
Elle aurait pu m’appeler, connaissant mes coordonnées. Le pauvre con que je suis, je ne connais même pas son numéro de Ouatte-zappe.
20 heures 30.
La nuit tombe… je ne suis plus moi-même… je ne sais plus où j’en suis… je divague…
21 heures.
Je reprends mes forces, j’abandonne…
En quittant ce lieu dorénavant maudit, je lève ma tête de désespoir… il y a un balcon… un balcon sur lequel se tient silencieusement une femme souriante… avec une attitude moqueuse et insolente!
Pourquoi ai-je attendu si longtemps?
Pourquoi me suis-je fait avoir comme un rat?
Pourquoi, moi, pauvre Roméo, n’avais-je pas vu cette satanée Juliette qui m’épiait?
…
Pourquoi?… Pourquoi?… Pourquoi?…
Dernière édition par trainmusical le Ven 6 Mai - 12:26, édité 1 fois
trainmusical- Occupe le terrain
- Humeur : à vous de juger :-)
Re: A - Attente interminable
Allez, cours, fonce !
J'adore ton texte !
J'adore ton texte !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: A - Attente interminable
Du haut de son balcon elle a du savourer chaque minute, chacune constituant une petite preuve supplémentaire de l'attachement de l'homme, de son importance à elle. Coquetterie temporelle d'une Juliette coquine. Un bon texte.
virgul- Kaléïd'habitué
- Humeur : optimiste
Re: A - Attente interminable
Pauvre Constant ! Même pas une petite aubade ?
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A - Attente interminable
Bravo Train, une chute originale à laquelle je ne m'attendais pas du tout
C'est un bon texte. Attention toutefois, j'ai remarqué que tu uses et abuses des adverbes dans tes textes, ils sont souvent inutiles.
Ici il y en a une que tu peux enlever : cependant .
A part ce détail, ton texte est super
C'est un bon texte. Attention toutefois, j'ai remarqué que tu uses et abuses des adverbes dans tes textes, ils sont souvent inutiles.
Ici il y en a une que tu peux enlever : cependant .
A part ce détail, ton texte est super
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: A - Attente interminable
Une de perdue, dix de retrouvées ...
Quand même faire gaffe à l'heure !
Quand même faire gaffe à l'heure !
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: A - Attente interminable
Une fin inattendue sur le balcon.
Eh bien, vu la patience de l'homme... je me dis qu'il rejoindra la femme...
Moi je serais partie depuis belle lurette ^^
Eh bien, vu la patience de l'homme... je me dis qu'il rejoindra la femme...
Moi je serais partie depuis belle lurette ^^
July_C- Kaléïd'habitué
- Humeur : qui vagabonde
Re: A - Attente interminable
vu la patience de l'homme...heu.celui ci est carrément quiche !
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A - Attente interminable
On espère, jusqu'au bout, qu'Elle arrivera enfin pour récompenser cette constance exemplaire. La fin de ton texte n'a jamais autant mérité le nom de "chute", nous revoilà sur terre...
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: A - Attente interminable
Merci pour vos commentaires.
@Tu as raison Cassy, pas la première fois tu me le dis, et cette fois j'y ai même pensé ce matin en écrivant une information pour les pompiers LoL.
@Tu as raison Cassy, pas la première fois tu me le dis, et cette fois j'y ai même pensé ce matin en écrivant une information pour les pompiers LoL.
trainmusical- Occupe le terrain
- Humeur : à vous de juger :-)
Re: A - Attente interminable
Mais, mais, elle le rejoint finalement ?
Ils se parlent ?
Que leur arrive t'il ?
Ils se parlent ?
Que leur arrive t'il ?
Cara1234- Kaléïd'habitué
- Humeur : Badine
Re: A - Attente interminable
Une impatience qui grandit et se traduit de plus en plus physiquement..... Elle, sur son balcon, souriante peut-être, mais quelle patience également. L'histoire ne dit pas s'ils se sont retrouvés finalement, hé hé.
Mesange- Kaléïd'habitué
- Humeur : en phase de reconcentration
Re: A - Attente interminable
Ça alors ! Ça finit comme ça Roméo et Juliette ?
Belle chute !
Comme a dit Mesange, la Juliette était vraiment patiente elle aussi.
Belle chute !
Comme a dit Mesange, la Juliette était vraiment patiente elle aussi.
Osi- Kaléïd'habitué
- Humeur : Variable
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