B.Tobermory et la mé(re)prisable chaussette.

La chaussette, déjà en temps ordinaire
On ne peut pas dire qu’on ait beaucoup d’estime pour elle :
« Au-pied ! »
Comme un chien.
Par dérision, on la classe dans la bonneterie
Et c’est le bonnet qui rigole, tout là-haut,
Tout fier parce que plus haut, y’pas.
Pareil pour les bonnets du soutif
Des orgueilleux crâneurs
Côté cœur
Et prêts à ronronner
Sous la caresse.
Mais la chaussette…
Et avec un trou en plus…
Bonne à jeter
Tendez-lui donc une main et une aiguille secourables.
Une petite piqure,
Une petite suture
Et la voilà qui repart.
Du bon pied.

100 mots

Au diable le mépris, reprisez cette chaussette !!!
Mais non voyons, le trou c'est pour le gros orteil qui souhaite s'échapper car vu d'en bas, c'est pas le pied !

Bravo pour ton humour sùr un mot qui ne s'y prête pas vraiment

Très sympa ce texte ! Merci pour la chaussette !

J'adore !
Je vais conseiller cela à " La jeune épouse" qui n'en peut plus d'attendre Le Fils !!!!

J'adore ce texte avec cette pauvre chaussette trouée. Moi je ne suis pas gentille avec les chaussettes trouées car si je tombe sur l'une d'elles elle file à la poubelle.Alors il y a sa jumelle qui pleure car plus personne ne veut d'elle.

Ah ! On a tous les mêmes chaussettes qui veulent faire un peu d'air au gros orteil !

belle ode à la chaussette et au ravaudage, si méprisés tous deux :-)

Bon d'accord, tout ça c'est très bien, mais tu ne nous dis pas où passent les chaussettes qui disparaissent dans la machine à laver ???

Adorable à souhait.

Martine les chaussettes qui disparaissent nous permettent un brins de folie en associant 2 chaussettes qui ont perdues leur moitié. Vive l'originalité !