B. Tadig Méprisable

Se sentir méprisable, voilà ma terreur.

Il n’est pas de jour où le mépris ne s’exerce pas à l’égard de migrants, sans papier ou ceux qui font la manche…. Il s’exprime crûment ou d’une manière feutrée toute aussi destructrice.

Normalement j’y échappe, et pour autant je reste sur le qui vive. Confronté à ce mépris discret, j’ai éprouvé ce sentiment d’être insignifiant, transparent, de ne pas exister. Si n’ai pas toujours mesuré au moment son intensité, aujourd’hui il me vrille encore l’estomac.

Ce mépris reste un ciment qui me lie avec ces frères, mes camarades pour lutter encore et encore.

100 mots

Ce qu’on peur souhaiter à ces gens-là c’est qu’ils finissent par comprendre qu’en méprisant les autres, ils se méprisent eux-mêmes.

J'aime beaucoup tes 100 mots Tadig.

Ce mépris on le lit aussi dans les yeux des gens dans la rue, qui passent devant des SDF et font semblant de ne pas les voir.
Et pourtant il suffit de les regarder en face, de leur dire bonjour avec un grand sourire pour qu'ils oublient cette sensation d'être devenus transparents aux yeux de la société.

Tober a raison. Respecter l'autre c'est se respecter soi-même.

La première et la dernière phrase disent tout ! Merci pour ce cri !

A l'échelle internationale le pire est arrivé quand l'Europe demande et paie un pays pour s'en occuper et les garder chez eux.Alors là j'ai vraiment honte de faire partie de l'Europe.