A. L'invitation
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A. L'invitation
Le soleil, la chaleur forte, ardente, assommante. Le sable, rien que le sable, quelques arbres maigres, quelques champs arides. Des tentes en toile beige, un campement en rond au milieu du sable brulant, une place de village en somme.
Les mouches, les mouches tout aussi insistantes que le soleil et la chaleur, elles sont partout, sur les bêtes qui paissent un peu plus loin grignotant les quelques arbustes feuillus qui résistent encore au sable et au soleil, les mouches sur le sol poussiéreux, sur les peaux brunies.
Je sens un souffle d’air un peu moins brulant, je respire l’iode, la mer serait-elle proche ? Je ne sais plus très bien où je suis.
Je ne vois qu’elle, au milieu de cette place, je n’entends que cette musique lancinante. Je sens le regard de cet homme là-bas, je le sens sur elle qui danse telle une liane. Elle plonge ses yeux dans les siens, ondulant au son de cette musique ; toujours plus lascive, elle fait monter le désir. Je ne vois plus qu’eux, je suis leurs yeux qui se cherchent, se prennent, se détournent. La musique devient plus forte, le désir aussi, elle continue à danser, il suit des yeux les courbes de son corps. Il se tend sous cette brise presque fraiche, elle plonge encore une fois ses yeux dans les siens, ses hanches ondulent, son buste se renverse, l’homme se lève, il entre sous une tente…
Les mouches, les mouches tout aussi insistantes que le soleil et la chaleur, elles sont partout, sur les bêtes qui paissent un peu plus loin grignotant les quelques arbustes feuillus qui résistent encore au sable et au soleil, les mouches sur le sol poussiéreux, sur les peaux brunies.
Je sens un souffle d’air un peu moins brulant, je respire l’iode, la mer serait-elle proche ? Je ne sais plus très bien où je suis.
Je ne vois qu’elle, au milieu de cette place, je n’entends que cette musique lancinante. Je sens le regard de cet homme là-bas, je le sens sur elle qui danse telle une liane. Elle plonge ses yeux dans les siens, ondulant au son de cette musique ; toujours plus lascive, elle fait monter le désir. Je ne vois plus qu’eux, je suis leurs yeux qui se cherchent, se prennent, se détournent. La musique devient plus forte, le désir aussi, elle continue à danser, il suit des yeux les courbes de son corps. Il se tend sous cette brise presque fraiche, elle plonge encore une fois ses yeux dans les siens, ses hanches ondulent, son buste se renverse, l’homme se lève, il entre sous une tente…
plumentete- Kaléïd'habitué
- Humeur : heureuse attentive
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