A. Ode à la paresse

Torpeur, chaleur, lourdeur,
Un souffle passe
Comme une caresse.
C'est le vent, le vent du sud.

Il berce ma paresse.
Je rêve...
Où suis-je ?
Dans le désert avec Rita ?

Mais non !
Ici point de sable
Juste les dalles de la terrasse brûlante.

A l'ombre des chênes verts
Les lauriers roses se balancent
Un couple de tourterelles au ventre bleu
Passent lentement, direction piscine
La soif les tenaille.

Un petit lézard court se cacher sous une pierre, à l'ombre.
Le livre que je lis me tombe des mains.
"Aujourd'hui peut-être ou alors demain ?"

Ne plus penser, ne plus bouger...
Moi qui croyais que c'était impossible
Et pourtant c'est fait.

Les mots arrivent, incohérents
La musique m'envoûte
Pas envie que cela s'arrête
Envie de rien.

Je suis bien.

C'était pour toi une musique faite pour la période de canicule, ne pas trop bouger tu as raison

Délicieuse cette ode à la paresse que tu décris si bien.