que vive le moi de mai

Il restera quoi, quand ils auront tué le dernier espoir ? Le dernier sursaut de mémoire ? Quand les voix de la sagesse se seront tues ? Que nous  n’entendrons plus que la haine ? Plus que le rejet, même de soi ? Il va rester quoi après pour nos fils et pour nos filles, quand la dernière bougie se sera consumée  sur le chandelier  ultime de l’amour, que se sera  éteinte à tout jamais la plus petite lueur de vie au fond des yeux du magicien ?
Il restera quoi quand nous n’aurons plus d’humain que  nos os rouillés par le vent dévastateur des marées ?
Comment rester debout dans la tourmente ?

Si  quand la nuit est la plus noire, l’aube est la plus proche, alors que vienne vite le jour .

"L’obscurité ne peut chasser l'obscurité, seule la lumière le peut".
Que reviennent les chants d’oiseaux, libres, sous la brise. Que revienne le temps des cerises rouges sous la feuille, et des merles moqueurs.
Que revienne ce jour couleur d’orange  où les gens s’aimeront.
Que revienne le mois de mai fleuri de mille et un bouquets. Celui des lilas et des roses, celui qu’un brin de muguet vit un jour de 1900, s’ouvrir pour toute l’humanité.

Encore un très beau texte   
Je me félicite d'avoir eu l'idée de cette consigne qui me donne à lire des textes tous plus beaux les uns que les autres.
Quel bonheur
 

Un jour, reviendra l'espoir...
Faudrait--il pour cela  subir les larmes et le sang  ?

Ton sujet  est porteur d'espoir :

quand la nuit est la plus noire, l’aube est la plus proche

Une première partie de texte bien sombre dans tes interrogations angoissantes ? On te comprend !!!
La deuxième partie est vraiment lumineuse,un  , une espérance pas si folle que cela, je l'espère avec toi !
Oui, pour ton retour chez nous un très beau texte !  

La construction en deux parties de ton texte illustre parfaitement l'opposition ombre/lumière, accablement/espérance.
J'aime beaucoup l'allusion au "temps des cerises" cette chanson associée à la commune de Paris. Echec certes, mais qui vit la naissance d'un nouvel espoir.  

La première partie de ton texte m'a fait froid dans le dos, parce qu'il m'est difficile d'imaginer un monde sans étincelle, sans parcelle de vie, aussi dissimulée soit-elle.
Je suis comme ça, difficile de se refaire....

Un texte qui m'a parlé   

Un très beau texte là-encore.

Un très beau texte.