A. Périple transpirant
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Cassy
Amanda.
AlainX
7 participants
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A. Périple transpirant
« L'été sera chaud, dans les T-shirts dans les maillots. »
Et bien je vous le dis tout net (ou tout Internet, comme vous voudrez), je ne croyais pas en 1979 qu'Éric Charden avait de tels talents de prémonition. Comme quoi on peut se tromper à propos de la chansonnette dont la portée climatologique peut-être plus étendue qu'on ne le songe au premier abord.
Maintenant, il faut reconnaître que le deuxième rabord, à peine a-t-on terminé la saison estivale, qu'arrive le temps de la vacance de Monsieur Hulot.
À ce train-là, dans les années qui viennent ça va continuer : « l'été sera chaud, dans les T-shirts dans les maillots »
Pour ma part, ce fut quand même supportable, car je me suis rendu en bord de mer du côté de la Nouvelle Aquitaine, avec l'intention d'écrire une nouvelle, mais, aux dernières nouvelles, je ne l'ai pas fait. Je pensais aussi aller festivaler à la Roque d'Anthéron, mais le projet fut enterré faute de ronds. Et comme dit le dicton :
« qu'Anthéron s'en vont, vas y piano ».
Comme quoi les vacances n'ont pas réussi à augmenter ma capacité à diminuer le taux de conneries qui coulent dans mes veines. Pas de veine !
Il faut dire que j'ai attrapé des coups de soleil. Il m'a frappé sur la tête. J'ai eu beau déclarer au commissaire que je voulais déposer plainte contre l'astre principal de notre système planétaire local, (des coups sur la tête c'est quand même interdit par la loi !), ce dernier n'a rien voulu entendre, en prétendant que de toutes les manières l'astre ne se présenterait pas à la convocation. J'ai surtout compris que s'il se retrouvait face à face avec le soleil, ça le ferait suer. Pauvre pot de terre cuite ne pouvant pas lutter contre Duralex sed lex, j'ai préféré jouer le type qui était dans la lune et je suis sorti du commissariat à cheval sur un rai de lumière, car de ce côté-là, j'en connais un rayon.
Face à ces aléas je suis parti à Troyes. J'y suis arrivé à l'Aube. Je n'en dirai pas plus, je n'ai pas envie de jouer les Devos, d'autant que lorsqu'on arrive de l'Ouest avant l'aube c'est l'Eure. Tout horodateur c'est cela tant qu'il n'a pas été mis en pièces.
À Troyes nous étions 13 à table. Ce qui n'est pas très évident lorsqu'on a l'intention de finir à Sète. Et pour arriver à Sète à midi il faut partir à L'Aube.
Finalement il a fallu rentrer. Heureusement que quelqu'un nous fit la courte échelle pour remonter jusqu'aux Hauts de France.
C'est en rentrant que j'ai appris que Kaléïdoplumes reprenait du service.
Ouf ! On va enfin pouvoir se reposer et se remplir les poumons d'air frais et vivifiant en lisant chacun et chacune.
Il était temps !
Et bien je vous le dis tout net (ou tout Internet, comme vous voudrez), je ne croyais pas en 1979 qu'Éric Charden avait de tels talents de prémonition. Comme quoi on peut se tromper à propos de la chansonnette dont la portée climatologique peut-être plus étendue qu'on ne le songe au premier abord.
Maintenant, il faut reconnaître que le deuxième rabord, à peine a-t-on terminé la saison estivale, qu'arrive le temps de la vacance de Monsieur Hulot.
À ce train-là, dans les années qui viennent ça va continuer : « l'été sera chaud, dans les T-shirts dans les maillots »
Pour ma part, ce fut quand même supportable, car je me suis rendu en bord de mer du côté de la Nouvelle Aquitaine, avec l'intention d'écrire une nouvelle, mais, aux dernières nouvelles, je ne l'ai pas fait. Je pensais aussi aller festivaler à la Roque d'Anthéron, mais le projet fut enterré faute de ronds. Et comme dit le dicton :
« qu'Anthéron s'en vont, vas y piano ».
Comme quoi les vacances n'ont pas réussi à augmenter ma capacité à diminuer le taux de conneries qui coulent dans mes veines. Pas de veine !
Il faut dire que j'ai attrapé des coups de soleil. Il m'a frappé sur la tête. J'ai eu beau déclarer au commissaire que je voulais déposer plainte contre l'astre principal de notre système planétaire local, (des coups sur la tête c'est quand même interdit par la loi !), ce dernier n'a rien voulu entendre, en prétendant que de toutes les manières l'astre ne se présenterait pas à la convocation. J'ai surtout compris que s'il se retrouvait face à face avec le soleil, ça le ferait suer. Pauvre pot de terre cuite ne pouvant pas lutter contre Duralex sed lex, j'ai préféré jouer le type qui était dans la lune et je suis sorti du commissariat à cheval sur un rai de lumière, car de ce côté-là, j'en connais un rayon.
Face à ces aléas je suis parti à Troyes. J'y suis arrivé à l'Aube. Je n'en dirai pas plus, je n'ai pas envie de jouer les Devos, d'autant que lorsqu'on arrive de l'Ouest avant l'aube c'est l'Eure. Tout horodateur c'est cela tant qu'il n'a pas été mis en pièces.
À Troyes nous étions 13 à table. Ce qui n'est pas très évident lorsqu'on a l'intention de finir à Sète. Et pour arriver à Sète à midi il faut partir à L'Aube.
Finalement il a fallu rentrer. Heureusement que quelqu'un nous fit la courte échelle pour remonter jusqu'aux Hauts de France.
C'est en rentrant que j'ai appris que Kaléïdoplumes reprenait du service.
Ouf ! On va enfin pouvoir se reposer et se remplir les poumons d'air frais et vivifiant en lisant chacun et chacune.
Il était temps !
AlainX- Kaléïd'habitué
- Humeur : stable
Re: A. Périple transpirant
Effectivement le soleil t'a tapé fort sur la tête, mais les dégâts ne sont guère qu'un chouïa plus graves que d'hab', et donc c'est avec joie qu'on retrouve ta plume à Troyes, à Sète à l'Aube ou ailleurs mais surtout ICI !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: A. Périple transpirant
Ahhhhhhh! Quel bon moment de lecture, c'était jubilatoire.
Du presque Devos, Je ne sais si tu as réellement été à Troyes et à Sète mais si c'est le cas, ces villes ont bien fait de se trouver sur ta route, et si ça ne l'est pas, ta plume est en pleine forme
Je retiens en particulier le: arrive le temps de la vacance de Monsieur Hulot et le clin d'oeil à un grand (dans tous les sens du terme) d'une autre époque, que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître
Du presque Devos, Je ne sais si tu as réellement été à Troyes et à Sète mais si c'est le cas, ces villes ont bien fait de se trouver sur ta route, et si ça ne l'est pas, ta plume est en pleine forme
Je retiens en particulier le: arrive le temps de la vacance de Monsieur Hulot et le clin d'oeil à un grand (dans tous les sens du terme) d'une autre époque, que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître
Cassy- Admin
- Humeur : Déterminée
Re: A. Périple transpirant
Oui, vraiment, vivement la rentrée et les bons jeux de mots d'Alain X !
Zéphyrine- Modératrice écriture libre
- Humeur : Méditerranéenne
Re: A. Périple transpirant
J'adore ce genre d'humour qui me rappelle le regretté Raymond ... Devos.
C'est absolument incontestable !
car de ce côté-là, j'en connais un rayon.
C'est absolument incontestable !
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: A. Périple transpirant
Merci Mesdames Messieurs, votre indulgence me va droit au cœur…
AlainX- Kaléïd'habitué
- Humeur : stable
Re: A. Périple transpirant
Merveilleux, le soleil n'a pas asséché ta verve !
Martine27- Kaléïd'habitué
- Humeur : Carpe diem
Re: A. Périple transpirant
Et hop c'est reparti, ça virevolte et on entre volontiers dans la danse! Super!
virgul- Kaléïd'habitué
- Humeur : optimiste
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