A mon image

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8 h 41 Le temps d'une petite pause de deux minutes (histoire de voir si au bar, il traine encore quelque chose, après la rasia d'hier).
J'en étais où, moi déjà ? A, oui, je refaisais le monde. A ma façon, certes, mais un peu plus joyeux que celui qui nous entoure, un monde sans violence, un monde plus juste, un peu à mon image (enfin je le crois). Un monde de rêve quoi.
Pour commencer, je réinventerais le service public. Chacun paierait des impôts, car chacun aurait un travail et un salaire qui lui permettent de vivre et de participer à l’œuvre commune. La solidarité commence par là.

Il y aurait des routes où circuleraient moins de camions (le transports grandes distances se ferait par chemin de fer). Il y aurait donc aussi un réseau féré bien adapté (pas celui qu'on a l'habitude d'emprunté et qui nous fait mettre plus de 5 h et demi  de Limoges pour rallier Clermont- Ferrand, qui n'est distant que de 180 km !) Il y aurait des hôpitaux avec un système de soins accessibles à tous, où le personnel serait bien formé, en nombre suffisant et qui aurait le temps de bien s'occuper des malades. Il y aurait des centres de loisirs pour les jeunes et pour les vieux. Ce qui permettrait une meilleure communication et de vaincre l'isolement. Il y aurait un service public de communication moderne et efficace, avec les dernières technologies accessibles à tous en tout point du territoire et surtout au même tarif ! L'eau serait un bien commun, et chacun devrait en prendre soin, de même que l'air que l'on respire, mais attention : ce sont des biens précieux, pas question de les gaspiller ! Il y aurait des écoles avec des classes à petits effectifs et des enseignants qui ne perdrait pas leur temps à discipliner des classes rebelles parce qu'imperméables aux valeurs qu'on leur enseigne : comme l'éducation civique, la morale, l'histoire et la géographie, la musique, le dessin, la peinture... On leur enseigne plus ? Ah bon ! Mais on leur enseigne quoi, alors ?      Il y aurait des maisons de la culture, et du civisme. Tiens c'est pas con, ça, des maisons du civisme ! Il me semble qu'on en a bien besoin.

Je déraille ? Peut être ! Mais bon, ce ne serait pas tout, on en discuterait ensemble, pour savoir ce qu'il nous faut de plus. Quoiqu'il en soit, tout cela existait déjà, s'ils n'avaient, années après années, mandats électifs après mandats, tout cassé et surtout s'ils arrêtaient de tout massacrer, comme ils le font tous depuis près de 70 ans ! A peine né, notre système de protection sociale : déjà malmené ! Il a sans doute besoin d'être adapté à l'évolution et aux besoins  de notre époque, mais je ne peux pas croire que tout casser soit moderne et encore moins progressiste et bien moins encore humain !
Alors  ? On fait quoi pour nos enfants, nos vieux parents ? On les laisse se démerder du bourbier sans nom qu'on leur laisse ? Et pour la planète ? On fait quoi, aussi ? On continue de la massacrer et on va voir si une vie est possible sur Mars ? Pour y faire la même chose ? Tant qu'à faire ! ne faisons pas les choses à moitié, allons y ! plus forte sera l'attaque, plus vite on en aura fini ! mais allons y, quoi !

En attendant, je suis là, moi, à m'agacer, mais je fais quoi pour que ça change ? De temps en temps, je défile, avec d'autres qui pourraient être bien plus nombreux, je hurle ma colère ! et après ? J'ai fais quoi pendant toutes ces années ? J'ai pas dû convaincre grand monde que la cause que je défendais était juste. Je me suis sans doute plantée, si pas sur l'objectif, au moins sur la méthode.
Alors, elle est où la solution ? A 9 h 33, ce matin, je suis toujours persuadée que la solution,ce n'est surtout pas de les laisser faire ! alors je continue le combat, chaque fois que je le pourrais, je continuerai d'essayer de convaincre de ce que je crois juste, je continuerai de descendre dans la rue.
Tant pis si on n'est pas 1 000, tant pis si on n'est pas 100, tant pis si je suis seule, je ne me tairai pas !


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Mes impressions.

J'ai choisi ce morceau  suite logique du cheminement de mes pensées. Mon marathon n'a duré que 4 heures. Je n'ai posté que 4 textes, tous  emprunts de la philosophie qui m'anime et de la conception que j'ai du monde dans lequel je vis. Ce texte, le deuxième que j'ai écrit,  se veut engagé, car je pense l'être. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à me lire que j'en ai eu à écrire. Au cours de cet exercice,  j'ai pris le temps de choisir mes mots, de les peser, sans renier quoique ce soit de mes convictions profondes. Avec sincérité, sans complexe et en toute honnêteté.
J'ai eu un vrai plaisir à  maratoner. J'aurais bien, moi aussi doublé la mise, j'avais encore tant de choses à dire ! des personnelles, des moins personnelles,  mais j'ai eu du mal à trouver 3 heures successives minimum sans être dérangée, sans avoir rien à faire !
Par contre, j'ai lu la plus part des textes dont de très très bons. Je ne les ai pas encore tous commentés, et je ne les commenterais pas tous. Pour certains, je préfèrerais un com d'ensemble posté là où je le trouverai le plus judicieusement placé. Mais j'ai découvert de belles personnalités. Des comme je les aime, des entières,  des dévouées,  des sensibles, des réceptives. De belles âmes, quoi ! J'ai fait de belles rencontres avec qui j'espère continuer de cheminer encore un bout.

Je n'ai pas encore eu le temps d'aller lire ton marathon, mais ce texte me met l'eau à la bouche !
Car dans ce monde bourré d'interdits, il nous teste au moins le rêve et c'est cela que reflète ton texte.
Il faut rêver, penser que ce sera possible un jour comme disait je ne sais plus qui : " Tout le monde pensait que c'était impossible. Lui, ne le savait pas, alors, il l'a fait !"

Tes rêves sont beaux, ils sont même pour la plupart réalisables, avec de la bonne volonté et un peu plus de solidarité !

Je t'encourage à continuer !

Oui continue dans ton engagement.

Ah bah Amanda cours-y vite !!
Arrivée à la fin du marathon d'Escandélia, je lui ai presque fait une déclaration d'amour ah ah ah ^^
Enfin, j'étais pas loin....

Cette philosophie qui t'anime est engagée en compagnie de cette belle part d'humanité qui est en toi.  

Et finalement, ce que j'ai vraiment aimé dans ton marathon, en plus de ton engagement, en plus de cet esprit révolté et humain, c'est aussi d'avoir pu ce soir-là me poser sur tes mots, et me dire, on n'est pas si seul face à ça... Les mêmes idées, les mêmes pensées, la même révolte, finalement, beaucoup d'autres l'ont aussi. Mais, pris dans notre quotidien, dans nos habitudes ou notre routine, on a l'impression parfois de se sentir si petit et parfois seul(e) face à tout ce qu'on rêverait de mieux pour ce monde... et te rencontrer sur ces mots m'a permis ce soir-là, de me sentir moins seule, puis aussi de pouvoir me blottir à l'intérieur de tes mots et de ressentir quelque chose de rassurant ! :-) Et oui, tant qu'on continuera à le penser, à le crier, à ne pas se résigner alors l'espoir n'est pas foutu !!!! :-)

On est chacun d'entre nous ce tout petit grain dans l'océan, mais ce petit grain peut toucher un autre petit grain.... et puis finalement, on ne sait pas combien de petits grains on pourrait toucher, mais, aucun mots ne restent vains, j'en suis persuadée !!!!

Le coquelicot est dans les pâturages !

Amanda a écrit:Tout le monde pensait que c'était impossible. Lui, ne le savait pas, alors, il l'a fait !"

Mark Twain, le père de Tom Sawyer, Amanda, qui a dit ça, tandis qu'Oscar Wilde disait que  "Pas une carte au monde n'est digne d'un regard si le pays de l'utopie n'y figure pas."
July :  c'est vrai que tu as été très généreuse, merci mon petit coquelicot ! et pour toi puisque nous sommes dans les citations :
"Lorsqu'un seul homme rêve, ce n'est qu'un rêve. Mais si beaucoup d'hommes rêvent ensemble, c'est le début d'une nouvelle réalité." F. Hundertwasser
et un bouquet de mes paturages préférés

Je trouve très difficile de commenter vos textes qui, jusque là, font tous partie du marathon d'écriture. Ils me semblent amputés. On sent qu'il y a un avant et un après. Y figurent des choses très personnelles délicates à apprécier. Cependant, je suis contente pour vous si vous avez pu vous épancher et vous libérer.

Je n'ai pas lu ton marathon. Sauf ce morceau choisi. J'ai aimé la qualité de l'écriture. C'et un texte engagé, politique. Du coup il est difficile de réagir sans parler politique, et je ne suis pas sûr que cela soit le lieu, ni le moment. Donc je m'arrête là mais salue la femme de conviction.

Tu es droite dans tes pompes. Délia et ça me plait
Ton marathon était peut être court ( à tes yeux) mais tu as su aller à l'essentiel et c'est bien là l'essentiel

Sur le com d'Yvanne :
Yvanne, mon impression, après avoir lu quelques marathoniens en entier, et relu ici quelques extraits de leurs prestations, j'ai l'impression que chacun a choisi un morceau qui pouvais être lu indépendamment des textes écrits avant et après, pour justement éviter au lecteur de se perdre.
Mais je comprends ta frustration et peut être celle d'autres qui ne l'ont pas exprimé. Cette impression de complicité entre les participants, ces moments forts dont nous avons tous plus ou moins fait état sont à apprécier, à mon avis, dans le contexte "du marathon" (action commune qui nous a réunit). J'aurais aimé te faire profiter davantage de mes propres écrits (pour ce qui me concerne, car ceux des autres plumes ne m'appartiennent pas) j'aurais aimer partager avec toi cette sensation d'oeuvre accomplie quand au bout de 3 ou 4 h on pose la plume pour souffler ou pour s'arrêter. J'aurais voulu te dire aussi que tu m'as manqué pour cet exercice. Je crois qu'il faut que tu te dises que ce n'est que partie remise, qu'il y aura d'autres occasions, que nous aurons d'autres moments forts à partager, que ce n'est qu'un épisode, mais qu'en aucun cas tu te sentes exclue et que le partage, c'est encore maintenant.

Mais non Escandélia, je ne me sens pas exclue ! Ça n'aurait pas de sens étant donné que j'ai choisi délibérément de ne pas participer au marathon. J'ai simplement voulu dire que ces textes marathoniens étaient difficiles à commenter pour moi car issus d'une ambiance, d'un cadre particuliers et il me semble que c'est comme lire un livre en commençant par le milieu. Mais c'est une impression n'est ce pas et la mienne. 
D'ailleurs le com de kz sur mon texte illustre parfaitement ceci quelque part.