Dernier chapitre
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tobermory
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Dernier chapitre
C’était mon rituel d’écrivain. Avant le jour m’installais devant mon clavier pour continuer mon roman. L’écran qui s’illuminait était mon aube, j’étais Dieu au premier matin du monde. J’effleurais les touches et mes personnages surgissaient, plus réels et vivants que les gens que je croisais dans la rue, plus réels que ma famille. Je passais avec eux des heures exaltantes. Sauf que cette fois, personne n’était au rendez-vous. Paul, ken, Inès et les autres, tous avaient déserté. L’écran n’éclairait plus qu’un monde vide, balayé par le vent de la solitude.
Je me pris la tête dans les mains, anéanti par cet d’abandon. Vivre sans eux, impensable. Oui, j’avais des torts. Au fil des chapitres j’étais devenu un auteur tyrannique, qui prétendait imposer leur destin à ses personnages. J’avais forcé Ken à devenir peintre alors qu’il ne rêvait que de politique. C’était mieux pour mon roman, affirmais-je. J’avais poussé Paul à épouser Julie, lui, l’amoureux fou de Léa. Quand à Inès, Ah, Inès, ma plus belle réussite, une merveille de sex-appeal et d’intelligence. J’avais déjà imaginé pour elle une suite d’aventures amoureuses torrides et voilà qu’elle avait trouvé la foi et voulait entrer dans les ordres. Quel gâchis ! Je m’étais montré intraitable, j’avais pesé de toute mon autorité d’auteur pour la faire plier et elle s’était prêtée aux ébats que je lui organisais, les yeux tournés vers le ciel, enfiévrés de la ferveur des martyrs.
Maintenant, j’avais honte, envers elle et envers les autres. Qu’ils reviennent et promis, je les laisserai vivre leur vie. Hélas c’était en vain que je m’acharnais sur le clavier : ils m’avaient bel et bien quitté. Un lointain bourdonnement cloches me fit songer que la pieuse Inès devait être à l’église pour prier ou entendre la messe. Je sortis de l’appartement et m’engageais dans cette ville que je connaissais bien, puisque sortie de mon imagination. Les rues étaient désertes, les volets fermés, les rideaux de fer des magasins baissés. Même les plus épisodiques de mes personnages, piétons ou boutiquiers à peine évoqués au détour d’une phrase, me boudaient.
L’église était grande ouverte et des chants profonds s’en échappaient. J’entrai discrètement et m’installai au dernier rang. Les cantiques s’interrompirent, le prêtre récita quelques passages des Évangiles puis les proches du défunt vinrent tour à tour parler de lui. Les proches, c’étaient les personnages de mon roman et le défunt, je compris rapidement que c’était moi. Tremblant, je parvins quand même à me dominer jusqu’à ce que vienne le tour d’Inès, anxieux d’entendre ce qu’elle dirait de moi. Elle se contenta du murmurer « Il a servi les desseins de Dieu. Paix à son âme. » Cette fois, je n’y tins plus, Je hurlai « je ne suis pas mort, arrêtez cette mascarade !» Mais personne ne se retourna, personne ne dit mot. Je me précipitai vers l’autel et tentai d’agripper le prêtre par son étole, mais mes mains ne rencontrèrent que du vide. Je sortis de l’église et me retournant, je vis qu’elle avait disparu. Mes personnages célébraient la mort de leur auteur. L’avaient-ils tué ou m’étais-je sabordé malgré moi ? N’importe, mon univers romanesque s’évanouissait, me laissant encombré d’une vie trop réelle dont je ne saurais que faire. Et d’une solitude définitive.
C'est un texte écrit il y a un peu plus d'un an sur un autre forum pour un jeu d'écriture auquel je participe aussi régulièrement que sur Kalé. Par contre pour ce qui est des conditions d’écriture, je ne peux pas dire grand chose. Simplement je me vois à la table où je travaille habituellement, devant mon micro, dans la peau du personnage et avec la vision très nette des autres personnages autour de moi. Dans la version initiale (coupée au montage en raison du nombre limité de caractères), la belle et chaste Inès se retrouvait à son insu dans le lit de l'auteur et l'accusait de vouloir consommer un inceste puisqu'il est en quelque sorte son père.
Les textes dont les circonstances précises me restent en mémoire sont ceux écrits ailleurs que chez moi : en vacances, dans un hall de gare, dans la salle d'attente d'une clinique etc.
Je me pris la tête dans les mains, anéanti par cet d’abandon. Vivre sans eux, impensable. Oui, j’avais des torts. Au fil des chapitres j’étais devenu un auteur tyrannique, qui prétendait imposer leur destin à ses personnages. J’avais forcé Ken à devenir peintre alors qu’il ne rêvait que de politique. C’était mieux pour mon roman, affirmais-je. J’avais poussé Paul à épouser Julie, lui, l’amoureux fou de Léa. Quand à Inès, Ah, Inès, ma plus belle réussite, une merveille de sex-appeal et d’intelligence. J’avais déjà imaginé pour elle une suite d’aventures amoureuses torrides et voilà qu’elle avait trouvé la foi et voulait entrer dans les ordres. Quel gâchis ! Je m’étais montré intraitable, j’avais pesé de toute mon autorité d’auteur pour la faire plier et elle s’était prêtée aux ébats que je lui organisais, les yeux tournés vers le ciel, enfiévrés de la ferveur des martyrs.
Maintenant, j’avais honte, envers elle et envers les autres. Qu’ils reviennent et promis, je les laisserai vivre leur vie. Hélas c’était en vain que je m’acharnais sur le clavier : ils m’avaient bel et bien quitté. Un lointain bourdonnement cloches me fit songer que la pieuse Inès devait être à l’église pour prier ou entendre la messe. Je sortis de l’appartement et m’engageais dans cette ville que je connaissais bien, puisque sortie de mon imagination. Les rues étaient désertes, les volets fermés, les rideaux de fer des magasins baissés. Même les plus épisodiques de mes personnages, piétons ou boutiquiers à peine évoqués au détour d’une phrase, me boudaient.
L’église était grande ouverte et des chants profonds s’en échappaient. J’entrai discrètement et m’installai au dernier rang. Les cantiques s’interrompirent, le prêtre récita quelques passages des Évangiles puis les proches du défunt vinrent tour à tour parler de lui. Les proches, c’étaient les personnages de mon roman et le défunt, je compris rapidement que c’était moi. Tremblant, je parvins quand même à me dominer jusqu’à ce que vienne le tour d’Inès, anxieux d’entendre ce qu’elle dirait de moi. Elle se contenta du murmurer « Il a servi les desseins de Dieu. Paix à son âme. » Cette fois, je n’y tins plus, Je hurlai « je ne suis pas mort, arrêtez cette mascarade !» Mais personne ne se retourna, personne ne dit mot. Je me précipitai vers l’autel et tentai d’agripper le prêtre par son étole, mais mes mains ne rencontrèrent que du vide. Je sortis de l’église et me retournant, je vis qu’elle avait disparu. Mes personnages célébraient la mort de leur auteur. L’avaient-ils tué ou m’étais-je sabordé malgré moi ? N’importe, mon univers romanesque s’évanouissait, me laissant encombré d’une vie trop réelle dont je ne saurais que faire. Et d’une solitude définitive.
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C'est un texte écrit il y a un peu plus d'un an sur un autre forum pour un jeu d'écriture auquel je participe aussi régulièrement que sur Kalé. Par contre pour ce qui est des conditions d’écriture, je ne peux pas dire grand chose. Simplement je me vois à la table où je travaille habituellement, devant mon micro, dans la peau du personnage et avec la vision très nette des autres personnages autour de moi. Dans la version initiale (coupée au montage en raison du nombre limité de caractères), la belle et chaste Inès se retrouvait à son insu dans le lit de l'auteur et l'accusait de vouloir consommer un inceste puisqu'il est en quelque sorte son père.
Les textes dont les circonstances précises me restent en mémoire sont ceux écrits ailleurs que chez moi : en vacances, dans un hall de gare, dans la salle d'attente d'une clinique etc.
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
Re: Dernier chapitre
Ton texte est passionnant! On a tellement écrit sur la peur de la page blanche de l'auteur, sur la peur de se retrouver devant son clavier et que tout à coup, plus rien ne sorte. Mais là! Quelle idée de génie: des personnages qui se refusent à l'auteur, qui en ont marre d'être manipulés, c'est super! Et finir par ces mêmes personnages qui enterrent leur auteur!!!!!!!!!!!!!!!!
Pourquoi je n'ai jamais eu cette idéeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Tu peux mettre le nom du site d'écriture où tu as commis ce texte s'il te plait?
Autre question, peut-être plus intime, mais tu n'es pas obligé d'y répondre, tu écris : je travaille habituellement, devant mon micro
Pour quelle raison tu n'utilises pas le clavier?
Pourquoi je n'ai jamais eu cette idéeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Tu peux mettre le nom du site d'écriture où tu as commis ce texte s'il te plait?
Autre question, peut-être plus intime, mais tu n'es pas obligé d'y répondre, tu écris : je travaille habituellement, devant mon micro
Pour quelle raison tu n'utilises pas le clavier?
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: Dernier chapitre
Beaucoup aimé ce texte débordant d'imagination et d'une pointe de surréalisme. Une vraie belle écriture soignée, ronde et expressive.
Merci pour ce petit moment de bonheur.
Merci pour ce petit moment de bonheur.
Kz- Kaléïd'habitué
- Humeur : bonne
Re: Dernier chapitre
Quel texte ! J'imagine que comme d'habitude, il t'a porté en tête du classement ?
Très à la mode, les écrivains qui font leur autocritique en ce moment en se mettant directement en scène !
Très à la mode, les écrivains qui font leur autocritique en ce moment en se mettant directement en scène !
Invité- Invité
Re: Dernier chapitre
Merci pour vos commentaires !
@ Admin : le thème des rapports entre personnages de fiction et leur auteur, ou entre réalité et imaginaire, me fascine et il a été assez souvent ma source d'inspiration. et bien sûr, comme tu l'as deviné, c'est aussi un texte sur l'angoisse de la page blanche, la peur de ne plus trouver l'inspiration.
Pour le micro, oui ta question est très indiscrète vu l'intimité de ma relation avec lui. Je me suis sans doute mal exprimé, "devant mon micro", je voulais dire "à mon clavier". Malgré tout, je commence toujours par le papier. J'avais fait mon texte d'entrée à Kalé sur le crayon et en effet j'aime beaucoup le crayon. Le crayon, c'est le brouillon, c'est l'imagination en liberté. Le micro est tentateur, il m'attire par la lumière qu'il répand sur les mots, éclairage impitoyable aussi. Je m'oblige à chercher l'idée et les premiers linéaments du texte avec papier et crayon. ce n'est que lorsque j'ai trouvé l'idée et les mots qui me donnent l'envie de les écrire que je passe au micro.
le site où avait été écrit ce texte est le forum A vos plumes. Particularité de son jeu d'écriture : les textes font l'objet d'un vote et d'un classement. Ecrire sur ce forum et sur kalé est pour moi une solution équilibrée qui me convient très bien : d'un côté un peu de stress stimulant, de l'autre davantage de décontraction, créatrice aussi.
@ Yvanne : pas vraiment autocritique ni autofiction, imaginaire seulement. Mais il est vrai que notre imaginaire plonge ses racines dans notre moi profond.
@ KZ : j'aime beaucoup le surréalisme, même si je trouve qu'on met souvent un peu n'importe quoi sous le terme créé par Breton.
@ Admin : le thème des rapports entre personnages de fiction et leur auteur, ou entre réalité et imaginaire, me fascine et il a été assez souvent ma source d'inspiration. et bien sûr, comme tu l'as deviné, c'est aussi un texte sur l'angoisse de la page blanche, la peur de ne plus trouver l'inspiration.
Pour le micro, oui ta question est très indiscrète vu l'intimité de ma relation avec lui. Je me suis sans doute mal exprimé, "devant mon micro", je voulais dire "à mon clavier". Malgré tout, je commence toujours par le papier. J'avais fait mon texte d'entrée à Kalé sur le crayon et en effet j'aime beaucoup le crayon. Le crayon, c'est le brouillon, c'est l'imagination en liberté. Le micro est tentateur, il m'attire par la lumière qu'il répand sur les mots, éclairage impitoyable aussi. Je m'oblige à chercher l'idée et les premiers linéaments du texte avec papier et crayon. ce n'est que lorsque j'ai trouvé l'idée et les mots qui me donnent l'envie de les écrire que je passe au micro.
le site où avait été écrit ce texte est le forum A vos plumes. Particularité de son jeu d'écriture : les textes font l'objet d'un vote et d'un classement. Ecrire sur ce forum et sur kalé est pour moi une solution équilibrée qui me convient très bien : d'un côté un peu de stress stimulant, de l'autre davantage de décontraction, créatrice aussi.
@ Yvanne : pas vraiment autocritique ni autofiction, imaginaire seulement. Mais il est vrai que notre imaginaire plonge ses racines dans notre moi profond.
@ KZ : j'aime beaucoup le surréalisme, même si je trouve qu'on met souvent un peu n'importe quoi sous le terme créé par Breton.
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
Re: Dernier chapitre
Micro pour micro ordinateur bien sûr
Tu parles de classement sur A vos plumes, mais qui vote ? et est-ce que les textes sont présentés sans leur nom d'auteur? Est-ce que cela perd en convivialité ce système et est-ce que les plumes "moyennes" s'y frottent quand même?
Tu parles de classement sur A vos plumes, mais qui vote ? et est-ce que les textes sont présentés sans leur nom d'auteur? Est-ce que cela perd en convivialité ce système et est-ce que les plumes "moyennes" s'y frottent quand même?
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: Dernier chapitre
C'est un écrit magique !
La panne d'inspiration est venue parler de ton rapport avec tes personnages....
J'ai écris très peu de textes fictifs, mais j'ai tenté une nouvelle en fin d'année dernière, et ta façon de parler de tes personnages m'a rappelé les miens... puis du coup m'a questionné :
Ils étaient tous prédestinés à quelque chose... et au fur et à mesure des lignes où j'allais à leur rencontre, leur chemin devenait différent, et à chaque fois... ça remettait en question tout ce qui était écrit d'avance pour eux car il fallait, à chaque fois, les réinventer....
Alors c'est sûr, qu'on les malmène un peu au final. En tout cas, j'ai beaucoup aimé cet angle de vue que tu as pris dans ce texte.
Il existe un film de cet ordre-là.... mais, je ne me rappelle plus du titre, ni des acteurs ! (donc là, je parle pour rien mais juste au cas où quelqu'un connaît........)
Merci pour cette jolie panne d'inspiration !
La panne d'inspiration est venue parler de ton rapport avec tes personnages....
J'ai écris très peu de textes fictifs, mais j'ai tenté une nouvelle en fin d'année dernière, et ta façon de parler de tes personnages m'a rappelé les miens... puis du coup m'a questionné :
Ils étaient tous prédestinés à quelque chose... et au fur et à mesure des lignes où j'allais à leur rencontre, leur chemin devenait différent, et à chaque fois... ça remettait en question tout ce qui était écrit d'avance pour eux car il fallait, à chaque fois, les réinventer....
Alors c'est sûr, qu'on les malmène un peu au final. En tout cas, j'ai beaucoup aimé cet angle de vue que tu as pris dans ce texte.
Il existe un film de cet ordre-là.... mais, je ne me rappelle plus du titre, ni des acteurs ! (donc là, je parle pour rien mais juste au cas où quelqu'un connaît........)
Merci pour cette jolie panne d'inspiration !
July_C- Kaléïd'habitué
- Humeur : qui vagabonde
Re: Dernier chapitre
@ Admin : les votes sont ouverts à tous les membres du forum, qu’ils aient participé ou non. Les textes sont mis en ligne anonymement, mais la liste des auteurs est donnée afin que chacun puisse s’amuser à chercher qui a écrit quoi. Chaque fois, il y a 1 semaine por écrire et une semaine pour voter. Une fois les résultats donnés, chacun peut faire ses commentaires sur les textes.
Ce jeu s’adresse à tous, mais avant tout à ceux qui veulent progresser dans l’écriture On y trouve (selon les jeux) des plumes aguerries, des plumes moyennes, des débutants. Et le vote n’est pas une science exacte ; chacun a ses propres raisons de voter pour tel ou tel texte.
Je suis à ta disposition si tu as d’autres question, mais le mieux serait que tu ailles faire un tour sur le forum, à la rubrique « Le jeu presque hebdomadaire » Tant qu’elles ne sont pas archivées, les rubriques des différents jeux sont accessibles aux non inscrits.
@ July C : tant mieux si tes personnages ne se comportent pas comme tu l’avais prévu ; ça prouve qu’ils vivent dans ta tête et que ce ne sont pas de simples abstractions habillées de mots.
J'aimerais bien savoir de quel film il s'agit...
Ce jeu s’adresse à tous, mais avant tout à ceux qui veulent progresser dans l’écriture On y trouve (selon les jeux) des plumes aguerries, des plumes moyennes, des débutants. Et le vote n’est pas une science exacte ; chacun a ses propres raisons de voter pour tel ou tel texte.
Je suis à ta disposition si tu as d’autres question, mais le mieux serait que tu ailles faire un tour sur le forum, à la rubrique « Le jeu presque hebdomadaire » Tant qu’elles ne sont pas archivées, les rubriques des différents jeux sont accessibles aux non inscrits.
@ July C : tant mieux si tes personnages ne se comportent pas comme tu l’avais prévu ; ça prouve qu’ils vivent dans ta tête et que ce ne sont pas de simples abstractions habillées de mots.
J'aimerais bien savoir de quel film il s'agit...
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
Re: Dernier chapitre
D'abord, c'est pas vrai, ton inspiration ne t'a pas quitté ! ou alors il y a de beaux restes. Ta plume est souvent enchanteresse. Voilà un beau roman que j'aurais eu plaisir à lire. (malgré quelques fautes de syntaxe).
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: Dernier chapitre
Merci Escandèlia. Peux-tu me dire quelles fautes tu as repérées, ça m'aidera à améliorer ce texte. Je suis capable de relire x fois et de toujours passer sur la même faute sans la voir.
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
Re: Dernier chapitre
Un lointain bourdonnement cloches (peut être as tu oublié le : de )
Elle se contenta du murmurer (du murmure, peut être ou du murmuré)
Mais je chipote. J'aurais du attendre d'avoir ton niveau d'orthographe, d'écriture et de culture pour la ramener.
Ce n'est pas bien ce que j'ai fait là ! je mérite ou à ta guise.
Elle se contenta du murmurer (du murmure, peut être ou du murmuré)
Mais je chipote. J'aurais du attendre d'avoir ton niveau d'orthographe, d'écriture et de culture pour la ramener.
Ce n'est pas bien ce que j'ai fait là ! je mérite ou à ta guise.
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: Dernier chapitre
En lisant ce texte savoureux et qui m'interpelle en tant qu'auteur en panne plus souvent qu'à son tour, j'ai immédiatement, comme July_C pensé à un livre qui m'avait fortement impressionné :
Misery de Stephen King où John Stelton, écrivain, est kidnappé par Annie, une infirmière complètement folle et néanmoins fan d'un ouvrage de Stelton à épisodes multiples dont l'auteur tente de s'extirper par la mort de Misery, l'héroïne. Annie exige que Stelton ressuscite Misery...
Dans ton sujet, je retrouve cette atmosphère .
Et à vrai dire, je m'inquiète : tous ces personnages qui surgissent de notre plume ne nous réclameront-ils pas des comptes, peut-être dans l'au - delà ?
Dans cette sombre perspective , je m'évertue, comme vous pouvez le constater, à me placer - au cas où- dans les petits papiers du Seigneur .
tobermory : je ne peux que me
Misery de Stephen King où John Stelton, écrivain, est kidnappé par Annie, une infirmière complètement folle et néanmoins fan d'un ouvrage de Stelton à épisodes multiples dont l'auteur tente de s'extirper par la mort de Misery, l'héroïne. Annie exige que Stelton ressuscite Misery...
Dans ton sujet, je retrouve cette atmosphère .
Et à vrai dire, je m'inquiète : tous ces personnages qui surgissent de notre plume ne nous réclameront-ils pas des comptes, peut-être dans l'au - delà ?
Dans cette sombre perspective , je m'évertue, comme vous pouvez le constater, à me placer - au cas où- dans les petits papiers du Seigneur .
tobermory : je ne peux que me
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: Dernier chapitre
Escandèlia : ouf, ce n'était que des fautes d'inattention, mais merci de les avoir signalées. J'aurais pu relire dix fois sans les voir.
Catsoniou : Je connais Misery par le film; là c'est surtout une question de rapport entre auteur et lecteur. Préservez-nous de nos fans !
Catsoniou : Je connais Misery par le film; là c'est surtout une question de rapport entre auteur et lecteur. Préservez-nous de nos fans !
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
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