Si le décor s'y prête

**Cassy** Jeu 16 Avr - 16:58

Quand on ferme les yeux pour un temps de repos
Si le décor s’y prête on se laisse envouter
Par un son, une odeur, une légère brise
Venant caresser des visages apaisés

À l’ombre du pommier et tout au bord de l’eau
Le grillage s’efface et laisse sa place
À une belle envolée de moineaux
Prenant d’assaut les cerisiers tout proches

Sur la plage, les pieds dans le sable
Le va et vient des vagues en emporte plus d’un
Au-delà de l’horizon sur une île paradisiaque
Où les iguanes font la conversation aux enfants du village

Au-dessus des alpages, la tête dans les nuages
Le corps fatigué lâche prise et l’esprit vagabonde
Jusqu’au cœur du troupeau rassemblé
Où chèvres et brebis n’ont plus peur de l’ours

À la nuit tombée sur une terrasse en pierre
Le livre a glissé des mains de son propriétaire
Le sourire naïf dessiné sur ses lèvres
En dit long sur le voyage qu’il est en train de faire

Quand on ferme les yeux pour un temps de repos
Tout peut arriver, suffit de se laisser aller
Une odeur, un son, un léger vent du Sud
Si le décor s’y prête, le charme opère

**Escandélia** Jeu 16 Avr - 17:02

Bien. Bien le charme a opéré. je suis dans les nuages, la tête dans les alpages. Point de moineau mais de jolis petits veaux.

**Nerwen** Jeu 16 Avr - 19:31

En tous cas, le charme opère avec ton poème, ode au repos et au lâcher-prise. Quel talent

**Sherkane** Jeu 16 Avr - 21:25

Un poème tout en douceur qui comme dit Nerwen est une ode au repos et au plaisir clap

Je suis juste un peu gênée par ce vers :
"Où les iguanes font la conversation aux enfants du village"

Il est un peu trop long et on achoppe à la lecture qui par ailleurs coule sans heurts

**catsoniou** Jeu 16 Avr - 22:16

Au-dessus des alpages, la tête dans les nuages
Le corps fatigué lâche prise et l’esprit vagabonde
Jusqu’au cœur du troupeau rassemblé
Où chèvres et brebis n’ont plus peur de l’ours

Cela me rappelle le documentaire de A2 ce mardi où on voyait le chien patou élevé au milieu du troupeau ...

Sinon, très beau poème reposant invitant à la rêverie ... Prosterne

**Admin** Ven 17 Avr - 22:05

Sherkane, je suis d'accord avec toi, ce vers est trop long en effet, mais je n'ai pas trouvé comment le raccourcir sans en enlever le sens Shocked

**Myriel** Dim 19 Avr - 15:54

un poeme de reve pour des reveries improvisées, je suis partie avec les vagues ecouter les iguanes clap

**Mesange** Dim 19 Avr - 23:29

Douce rêverie, repos agréable dans un environnement paisible.

**tobermory** Lun 20 Avr - 10:22

Tu fais bien ressentir comment certains environnements peuvent stimuler l’imagination.
Une chose m’a gêné à la lecture de ce texte : la forme du poème ; dans la première strophe les vers ont les 12 pieds des alexandrins, mais ensuite, parfois oui, parfois non, ce que je trouve un peu frustrant (alors que j’admets très bien un poème en vers libres.)

**Cassy** Lun 20 Avr - 12:19

J'avoue ne pas voir compté les pieds des vers car mon but n'était pas de faire des alexandrins. C'est vraiment un pur hasard que la première strophe soit en alexandrins Shocked

**tobermory** Lun 20 Avr - 16:08

C'est sans doute que le rythme de l'alexandrin vient facilement sous ta plume. d'ailleurs le premier vers de la seconde strophe en est un aussi, et même très joli ;
À l’ombre du pommier et tout au bord de l’eau

Habitué à ce rythme, j'ai été désorienté de ne pas le retrouver ensuite.

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