Solitude

Quand on ferme les yeux, et que rien n'a changé.
Quand on oublie la vie, sans pour autant mourir.
Quand on perd, un à un, le risque, le danger,
Les esprits et les sens, les idées, les sourires...

Quand tout meurt et flétrit, sans trouver digne fin.
Quand les doux souvenirs sont amers et fragiles.
Quand on ne ressent plus ni la soif, ni la faim.
Et quand même le corps, n'est qu'une ombre d'argile...

Quand la nuit illumine, quand les jours assombrissent.
Quand les cieux obscurs déchirent le soleil.
Quand l'orage, et la foudre, son ambassadrice
Colorent l'horizon d'une lueur vermeil.

Alors elle nous berce, elle est enfin venue.
Elle est plus en retard encor que d'habitude,
Mais sa présence excuse toujours l'ingénue.
Les glaciales torpeurs s'achèvent, Solitude

La poésie te va bien. Gaia.

Mais je n'ai pas bien compris ta dernière strophe , tu parles de la solitude lorsque tu dis ?

Alors elle nous berce, elle est enfin venue.
Elle est plus en retard encor que d'habitude,
Mais sa présence excuse toujours l'ingénue.
Les glaciales torpeurs s'achèvent, Solitude


Pourquoi serait elle plus en retard que d'habitude, et surtout pourquoi ce vers: sa présence excuse toujours l'ingénue ?

Si tu peux éclairer ma lanterne

J'ai beaucoup de mal avec les autres êtres humains, en fait. Je sature très vite, mais pas eux. Donc je ne suis jamais seul qu'au moment où je n'en peux plus. D'où le retard et le fait que sa présence l'excuse.
Et comme je me lance toujours dans une introspection lorsque je suis seul, la solitude me fait penser à un enfant qui découvre le monde.

Très joli bravo, et effectivement j'avais pas du tout compris la dernière strophe moi aussi ^^'

J'aime bien les images choisies