A. Aleida

C'est drôle, j'ai aussi pensé à Cuba en voyant cette image. À ceux qui ont quitté l'île par la mer, sans espoir de retour ni sécurité d'arrivée. Et puis ma plume a glissé ailleurs.
Ton texte me touche doublement, par la séparation douloureuse qu'il met en scène et par l'évocation de ce moment de l'histoire. Merci.

On dit que la force des mots est parfois impuissante à exprimer ce qu'on ressent. On dit que les émotions n'ont parfois que le silence pour s'exprimer. Amanda, c'est dans un grand silence que j'accueille ton texte. Je n'ai pas de mot. Mais et un immense merci pour tes images et pour ce beau moment que tu nous fais partager.

Une grande force dans ce texte

Ce n'est plus un texte sur une consigne.
C'est un cours d'histoire !


je ne sais ce que raconte le livre, mais quand même, le Che, c'est une sacrée légende mythique quasiment inventée de toutes pièces…
Des études récentes montrent quand même que c'était plutôt un sanguinaire avide de massacres, aux mains tachées du sang de bien des innocents… un tueur froid et sans cœur.
" Il tuait comme on avale un verre d'eau" déclarera un témoin de l'époque.
Un brave paysan qui émettait des doutes sur le bien-fondé de la révolution fut tué sur le champs devant sa femme et ses trois enfants.
Sympa, Le Che !
mais bon… on a besoin de héros fabriqués !
Il y a bien longtemps j'avais publié sur mon blog un texte sur Guevara qui dévoilait un tout autre visage du personnage…

Loin de moi de vouloir faire un cours, AlainX...
Mais la photo et l'incipit m'ont fait penser au livre écrit par sa femme.
Je n'ai aucun parti pris pour le Che.
Ce que j'ai lu, relève de sa vie intime, où il se révèle sensible et poète.
J'ai même hésité à mettre ce texte, en cette journée de la femme car perso, je trouve très moche sa façon de concevoir l'amour en quittant tout pour rejoindre un Lumumba qui n'était pas un enfant de choeur.
En même temps je trouve cette femme, Aleida, très courageuse.
Elle a fait face, seule, pour élever ses enfants et contribuer au bien-être de la population, ( et cela ce n'est pas de la littérature)
Son seul défaut fut sans doute de tomber amoureuse du séduisant Che, qui fut loin d'être irréprochable.
Merci à tout le monde pour vos comm's !

Ce ne devait pas être facile d'être la femme de ce personnage et je suis sûre qu'Aleida aurait aimé recevoir la belle lettre que tu as imaginée     .  La légende a gommé les excès et paré le guerillero romantique de toutes les qualités, mais ce n'était qu'un homme pour qui la vie humaine importait moins que la "Revolucíon".

Allez Alainx, bien sur que tu as raison, Le Che était tout sauf un enfant de chœur. Mais avoue que toi aussi, quand t'étais ado, tu as eu son poster dans ta chambre

C'est curieux comme aujourd'hui on s'acharne à démolir les révolutionnaires au nom de la vérité historique. Aujourd'hui, il n'y a plus d'idéal, les révolutionnaires à donner en exemple ne foisonnent pas.  Donc, tout va bien, Madame la marquise ... Mais diable, si le Che était si contestable, pourquoi donc a-t-il été assassiné ?

Si je peux me permettre, moi, l'ignare, je préférais l'époque où les jeunes se paraient de foulards du Che ou se réclamaient de Yasser Arafat à celle d'aujourd'hui, ou en guise de lendemains qui chantent,  de trop nombreux jeunes tombent sous la domination de Daesch ...

Amanda nous donne un beau texte sur le Che : merci ...
Le Che n'était pas un ange ?  Il n'en ait pas moins vrai qu'en ce temps-là, ce n'était pas pire qu'aujourd'hui ou le libéralisme règne en maitre sur le Monde ...