A – Victime de coups de foudre ?

Je suis venu te dire que je m'en vais.

Me voilà confronté une nouvelle fois à une séparation.

Comme si ma vie était faite de ruptures inéluctables.

J’en ai mal au cœur dans ma de deuche brinquebalante.

Avec ton si beau sourire tu m’attends en bord de grève.

A quelques pas des voiliers désarmés où nous avons navigué.

Gestes de tendresse et baisers, seraient-ce vraiment les derniers ?

Destination un bar de Camaret pour un dernier café.

Le temps gris chargé de pluie plombe l’atmosphère du café.

Deux expressos nous sont servis.

Tu t’apprêtes à sucrer mon café, et suspends aussitôt ton geste.

Tu ne le sais que trop je ne le supporte pas.

Nous échangeons quelques mots sur ton nouveau poste en Bretagne,

Mon boulot à Paris, les éventualités de mutation pour nous rapprocher…

Mots et phrases se succèdent, mais la conversation ne prend pas.

J’essaie de jauger le moment opportun pour te dire la fin de notre histoire.

A plusieurs reprises je l’ai sur le bout des lèvres, mais non pas maintenant !

Le temps passe. C’est l’heure du retour en gare. J’en parlerais durant le trajet.

Nous reprenons ensemble la de deuche, dans une heure tout sera fini.

Après les retrouvailles s’installe un silence lourd de sens.

Je pense à mes précédentes rencontres amoureuses.

Toutes fulgurantes, chaque fois des coups de foudre, suivis de séparation.

Soudain la voiture dérape et cahote. Merde le pneu avant est crevé.

Déverrouiller les écrous, monter le cric, serrer la roue secours.

Le temps presse, le train n’attend pas.

C’est comme si j’avais retrouvé tous mes esprits.

Le désir de rupture définitivement oublié.

Après une dernière étreinte amoureuse je te quitte sur le quai.

Le pneu crevé ...
Un essaie de la vie pour te dire qu'il faut que tu restes ?

Il y a des jours où ce n'est pas le jour. Mais toi tu restes un bon écrivant !

Je trouve pas mal d'in cohérence dans ton texte Tadig.
Aussi tout et un mélange qui me dérange un peu ( la deuche, la panne, les cafés...)
Comme si tu avais écrit automatiquement quand une idée te venait.
Je pense que si tu retravaillais un peu, en laissant tomber les détails inutiles, ton texte serait plus logique.
Essaie !

Amanda. a écrit:Je trouve pas mal d'in cohérence dans ton texte Tadig.
Aussi tout et un mélange qui me dérange un peu ( la deuche, la panne, les cafés...)
Comme si tu avais écrit automatiquement quand une idée te venait.
Je pense que si tu retravaillais un peu, en laissant tomber les détails inutiles, ton texte serait plus logique.
Essaie !

Merci de tes observations Amanda.
J'essaie de l'épurer.

Tadig a écrit:

Merci de tes observations Amanda.
J'essaie de l'épurer.

A – Victime de coups de foudre ?

Je suis venu te dire que je m'en vais, saisi d’une envie de séparation. Ma vie me semble faite de ruptures. J’en ai mal au cœur. Avec ton si beau sourire tu m’attends en bord de grève près des voiliers désarmés où nous avons navigué. Gestes de tendresse et baisers.

Dans un bar de Camaret le temps gris plombe l’atmosphère. Deux expressos nous sont servis. Tu t’apprêtes à sucrer mon café, et aussitôt suspends ton geste. Tu ne le sais que trop je ne le supporte pas.
Quelques mots sur ton nouveau poste en Bretagne, mon boulot à Paris, les éventualités de nous rapprocher… Mots et phrases se succèdent. La conversation ne prend pas. Je jauge le moment pour te dire la fin de notre histoire. Je l’ai sur le bout des lèvres, mais non pas maintenant !

Le temps passe. C’est l’heure du retour en gare. Je te parlerais durant le trajet. Notre silence est lourd de sens. Mes rencontres amoureuses, coups de foudre fulgurants, se solderaient toujours par une séparation ? La voiture dérape soudain, le pneu avant crevé. Déverrouiller les écrous, monter le cric, serrer la roue de secours. Le temps presse, le train n’attend pas. J’ai retrouvé tous mes esprits.

Sur le quai, mon désir de rupture oublié, notre au-revoir se perd dans une tendre étreinte amoureuse.

Je n'ai pas très bien compris ce choix de présentation du texte comme si c'était un peu sous forme de vers libres. Cela donne une impression de décousu qui ne facilite ni la lecture ni la compréhension.

D'ailleurs je n'ai toujours pas tout à fait compris…

conclusion :
"pneu" faire mieux !!


et si on allait boire un coup dans ce fameux café…

AlainX a écrit:Je n'ai pas très bien compris ce choix de présentation du texte comme si c'était un peu sous forme de vers libres. Cela donne une impression de  décousu qui ne facilite ni la lecture ni la compréhension.

D'ailleurs je n'ai toujours pas tout à fait compris…

conclusion :
"pneu" faire mieux !!


 et si on allait boire un coup dans ce fameux café…

OK pour boire un coup dans ce café. J'en suis à plus d'un millier de km, il doit y avoir plus proche ?

Vois le texte  quelque peu épuré sur les conseils d'Amanda, sous une autre présentation.

Merci Yvanne tu as tout compris ! L'insupportable "touillage" de ma tasse de café suivi d'une crevaison réparatrice !

C'est mieux Tadig, sans être encore tout à fait à mon goût.
Par ex, j'enlèverais la deuxième moitié de la première phrase et ça donnerait :
" Je suis venu te dire que je m'en vais.
Envie de rupture...
Mal au coeur...
Ton beau sourire m'attend etc...
Gestes tendres et baisers.

et ainsi de suite, une alternance de mots accouplés et de phrases courtes.
Tu me suis ?

Bravo pour ta persévérance, ne lâche rien surtout !

J'avais compris la relative incohérence de ton premier texte comme l'expression d'un malaise intérieur face à une énième rupture, comme les idées qui se bousculent dans la tête à ces moments-là.
Et alors une chose que je regrette, vraiment        c'est la disparition de la deuche dans le second texte, la crevaison comme un coup du destin, il n'y a que cette voiture-là qui peut le faire !
PS C'est ma voiture actuelle, bientôt 30 ans !

Comme quoi, les avis divergent sur ton texte.
Parce que moi, j'ai aimé ta première version. Je ne sais pas pourquoi ça m'a fait penser au film de Lelouch: un homme et une femme.
Je trouve qu'il y a quelques imperfections mais qu'elles ne nuisent pas au déroulement de ton texte. Et il y a aussi de très belles images.
Pour moi donc, en tant que lectrice je dis

J'ai préféré ton premier texte, Tadig, plus spontané et comme le souligne Nerwen, plus expressif du mal être que ressent la personne au moment du départ. C'est une question de sensibilité. ta deuxième version m'inspire un sentiment de détachement, on n'est plus dans l'histoire au présent, mais dans le narratif. Pour moi, il manque une dimension.

Je me nourris de toutes vos observations et appréciations. C.est chouette d'avoir des avis divergents, en tout cas cela me donne envie d.ecrire et réécrire.