A. Veux-tu encore m'épouser ?
3 participants
Page 1 sur 1
A. Veux-tu encore m'épouser ?
« Je suis venu te dire que je m'en vais. »
C'est la musique qui passait au radio-réveil quand tu es venu me retrouver.
J'étais encore ensommeillée et j'ai senti l'odeur du café que tu avais déjà mis à passer.
Alors tu me pris la main et m'aida à me lever en me tenant les mains.
Mains que tu ne lâchas pas. Tu m'emmenas doucement avec toi.
Nous traversâmes la cuisine, et étonnée, je t'ai regardé en te demandant « mais où va t-on ? ».
Tu m'entrainais toujours derrière toi quand je sentis le sable chaud sous mes pieds. L'espace d'un instant, je fermais les yeux sous cette douceur et pensais que cette matinée commençait bien.
J'inspirais une grande bouffée d'air frais et rouvris les yeux. Tes yeux étaient plongés dans les miens. Ces yeux dont je ne me lassais pas. Ces yeux où se reflétait tout l'amour que tu me portais.
Puis tu t'agenouillas dans ce sable près de la barque rouge dont nous avions fait déjà tant de ballades. Maintenant, elle ne servait plus depuis longtemps. Nos mains avaient perdues la force de manier ses rames.
Tu avais disposé une étoffe blanche sur le banc et un bouquet de roses rouges. Un coffret ouvert présentait un pendentif ouvert avec une photo de nous.
Alors tu pressas un peu ma main pour que je détourne le regard de ce qui avait attiré mon attention et tu me déclamais ton amour :
« Margarette, cela fait maintenant 50 ans que nous nous chérissons. Cinquante années de bonheur dans lesquelles tu as comblé mon cœur. Cinquante années merveilleuses, où la vie nous a accordé des enfants, des amis, des joies et tout ce que nous rêvions. Mais mon plus beau présent, c'est toi ma chérie. Et en ce jour, pour nos noces d'or, j'aimerai te renouveler mes vœux. »
Puis, tu me passas le collier autour du cou et me pris dans tes bras. Nous nous embrassâmes tendrement, mes larmes donnant un goût salé à notre baiser. Encore une fois, tu m'avais émue.
Alors, nous retournâmes main dans la main à la maison ; comme il y a 50 ans déjà après que tu m'eusses fait ta demande sur ce lac à bord de cette barque.
Rentrés, j'éteignais le réveil qui continuait à chanter. Nous ne nous étions jamais résolus à couper cette sonnerie matinale, même la retraite venue. Et nous prîmes le petit déjeuner. J'étais comblée.
C'est la musique qui passait au radio-réveil quand tu es venu me retrouver.
J'étais encore ensommeillée et j'ai senti l'odeur du café que tu avais déjà mis à passer.
Alors tu me pris la main et m'aida à me lever en me tenant les mains.
Mains que tu ne lâchas pas. Tu m'emmenas doucement avec toi.
Nous traversâmes la cuisine, et étonnée, je t'ai regardé en te demandant « mais où va t-on ? ».
Tu m'entrainais toujours derrière toi quand je sentis le sable chaud sous mes pieds. L'espace d'un instant, je fermais les yeux sous cette douceur et pensais que cette matinée commençait bien.
J'inspirais une grande bouffée d'air frais et rouvris les yeux. Tes yeux étaient plongés dans les miens. Ces yeux dont je ne me lassais pas. Ces yeux où se reflétait tout l'amour que tu me portais.
Puis tu t'agenouillas dans ce sable près de la barque rouge dont nous avions fait déjà tant de ballades. Maintenant, elle ne servait plus depuis longtemps. Nos mains avaient perdues la force de manier ses rames.
Tu avais disposé une étoffe blanche sur le banc et un bouquet de roses rouges. Un coffret ouvert présentait un pendentif ouvert avec une photo de nous.
Alors tu pressas un peu ma main pour que je détourne le regard de ce qui avait attiré mon attention et tu me déclamais ton amour :
« Margarette, cela fait maintenant 50 ans que nous nous chérissons. Cinquante années de bonheur dans lesquelles tu as comblé mon cœur. Cinquante années merveilleuses, où la vie nous a accordé des enfants, des amis, des joies et tout ce que nous rêvions. Mais mon plus beau présent, c'est toi ma chérie. Et en ce jour, pour nos noces d'or, j'aimerai te renouveler mes vœux. »
Puis, tu me passas le collier autour du cou et me pris dans tes bras. Nous nous embrassâmes tendrement, mes larmes donnant un goût salé à notre baiser. Encore une fois, tu m'avais émue.
Alors, nous retournâmes main dans la main à la maison ; comme il y a 50 ans déjà après que tu m'eusses fait ta demande sur ce lac à bord de cette barque.
Rentrés, j'éteignais le réveil qui continuait à chanter. Nous ne nous étions jamais résolus à couper cette sonnerie matinale, même la retraite venue. Et nous prîmes le petit déjeuner. J'étais comblée.
Cara1234- Kaléïd'habitué
- Humeur : Badine
Re: A. Veux-tu encore m'épouser ?
Très jolie déclaration d'amour après 50 ans de vie commune.
Petite erreur de conjugaison ici: tu me déclamais ton amour :
Tu as très bien utilisé les temps du récit, ici l'imparfait et le passé simple (pas facile ce temps, le passé composé étant plus facile à manier)
Petite erreur de conjugaison ici: tu me déclamais ton amour :
Tu as très bien utilisé les temps du récit, ici l'imparfait et le passé simple (pas facile ce temps, le passé composé étant plus facile à manier)
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: A. Veux-tu encore m'épouser ?
Un texte qui fait du bien, qui réchauffe...
Habilement contournée la consigne, du grand art !
Habilement contournée la consigne, du grand art !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum