A- Le train du bonheur.
+3
virgul
Admin
Escandélia
7 participants
Page 1 sur 1
A- Le train du bonheur.
Je venais de quitter le port de la lune, mon havresac bourré de victuailles si généreusement offertes par mon amie Nerwen. Cannelés, croquets fanchonnettes et autres merveilles avaient avantageusement remplacés les fromages de chèvre que m'avait offert Plume en tête à son intention.
Il faut vous dire que depuis plusieurs mois, j'étais partie de chez moi et de ville en ville j'arpentais le territoire à la recherche du bonheur perdu, Je le trouvais inévitablement auprès de mes amis plumiens
Ainsi mon escapade avait commencée dans le Quercy auprès de mon Camarade Cats qui n'avait pas manqué de me faire partager les meilleurs produits de son terroir. Ensemble nous avons une nouvelle fois refait le monde, et il était beau ! Après un copieux petit déjeuner au lait d'Isabelle et de ses copines, les superbes vaches Salers de son ami Laurent, je reprenais la route emportant avec moi quantité de ratafia, pommeau et autres liqueurs qui furent un délice à partager avec la plus pyrénéenne des Qercynoise : j'ai nommée la douce Cassy.
Si chez Cats, j'avais apprécié la générosité de la table et la richesse humaine, chez ma nouvelle hôte, je n'en appréciais pas moins celle du coeur. Son sens du partage et sa grande connaissance du secteur nous avait conduit sur des chemins des plus beaux parmi tous ceux que je connaisse. Balto à nos côtés nous avions traversés des montagnes toutes plus somptueuses les unes que les autres. Moi, la petite chèvre de monsieur Seguin qui aimait tant les sentiers, j'étais comblée.
Listo nous offrait la fraicheur de ses granges pour nous reposer. La vallée du Yéous à l'ombre du géant nous permit de découvrir de majestueux sentiers bordés de fougères. Quant aux hautes marches du lac de Gaube, c'est avec un élan particulier que je les franchissais. Hélas, mon trop court séjour m'avait laissé sur ma fin et c'est la mort dans l'âme que j'avais embarqué pour Toulouse où j'espérais faire halte chez Silène. Quand j'arrivais à destination, un écriteau sur sa porte me prévenait qu'elle avait déménagé.
La rencontre ne serait pas pour cette fois, à moins que, sur quelques chemins de traverse je ne la rencontre en compagnie d'autres randonneurs ? Ma nouvelle destination fut donc tout naturellement Montpellier où je passais quelques temps en compagnie de Tober, de Tadig et de quelques autres. Que d’inoubliables rencontres ! Que de partage ! Que d'opulentes richesses et grandeur d'âme. Ce fut donc le coeur en vrac et me promettant que je reviendrais que je continuais mon périple à travers le Sud.
Nice où je fus accueilli par la gentille Claudie, Amanda avec qui j'ai eu plaisir à partager son sens de l'humanité et la générosité. Elle me fit promettre de venir découvrir Bruxelles lors d'une prochaine étape. Ce fut donc après un au revoir chaleureux que je gagnais les pentes du Vercors, où comme je vous l'ai déjà dit, m'attendait Plume en Tête.
Que de délicieux moments à ses côtés. Nos proches racines et son sens de la communication nous permirent de longs échanges sur nos parcours de montagnes. Moi l'amoureuse inconditionnée des vaches, je découvrais les subtilités du monde des chèvres et c'est avec beaucoup de plaisir que j'en appréciais les qualités. Au petit matin, avant la traite, elles venaient spontanément vers moi en quête de caresses et me léchaient délicieusement le visage ou les cheveux. Ma main parcourait leur belle toison blanche immaculée pendant que leur maitre s'occupait de la traite et m'offrait un bon verre de lait bourru. Ah sublime partie de campagne ! Je ne vous dis pas avec quel pincement au coeur il me fallut quitter ce lieu où je me sentais si bien.
Fort heureusement, je savais qu'au port de la Lune, une autre rencontre et non des moindre m'attendait. Le coeur pincé, mais léger, je pris donc le train pour Lyon où m'attendait July le temps d'un café renversé et je m'embarquais pour Bordeaux.
Quittant Nerwen, je m'apprêtais à rejoindre SO-Leille, je savais qu'elle avait plein de vaches à me montrer.
Au cours de mon périple, je dus transiter dans une gare désaffectée où trainaient ça et là des panneaux en tout gente et de toute nature.
Mais dans quel cul de sac m'étais je donc fourrée ? Où était la cohérence dans tout ça ? Notre amis Devos avait-il transité lui aussi dans ce dédale ? Ici un sens interdit contredisait un sens obligatoire, contredit lui même par un sens giratoire... J'avais l'impression de n'être nulle part et partout à la fois. Sur le rond point où l'on tourne sans arrêt. Dans le labyrinthe d'où l'on ne sort jamais... Il me restait pourtant tant de choses à faire, tant de monde à voir.... Je compris alors que pour moi le voyage était terminé. C'était là que je descendais du train magique.
Les larmes vinrent inonder mon visage quand tout à coup une annonce retentit dans un haut parleur chevrotant autant que brinquebalant : Kaléïdoplumes, 2 minutes d'arrêt, correspondance pour Bruxelles, Paris, Berlin, Genève ...
Il faut vous dire que depuis plusieurs mois, j'étais partie de chez moi et de ville en ville j'arpentais le territoire à la recherche du bonheur perdu, Je le trouvais inévitablement auprès de mes amis plumiens
Ainsi mon escapade avait commencée dans le Quercy auprès de mon Camarade Cats qui n'avait pas manqué de me faire partager les meilleurs produits de son terroir. Ensemble nous avons une nouvelle fois refait le monde, et il était beau ! Après un copieux petit déjeuner au lait d'Isabelle et de ses copines, les superbes vaches Salers de son ami Laurent, je reprenais la route emportant avec moi quantité de ratafia, pommeau et autres liqueurs qui furent un délice à partager avec la plus pyrénéenne des Qercynoise : j'ai nommée la douce Cassy.
Si chez Cats, j'avais apprécié la générosité de la table et la richesse humaine, chez ma nouvelle hôte, je n'en appréciais pas moins celle du coeur. Son sens du partage et sa grande connaissance du secteur nous avait conduit sur des chemins des plus beaux parmi tous ceux que je connaisse. Balto à nos côtés nous avions traversés des montagnes toutes plus somptueuses les unes que les autres. Moi, la petite chèvre de monsieur Seguin qui aimait tant les sentiers, j'étais comblée.
Listo nous offrait la fraicheur de ses granges pour nous reposer. La vallée du Yéous à l'ombre du géant nous permit de découvrir de majestueux sentiers bordés de fougères. Quant aux hautes marches du lac de Gaube, c'est avec un élan particulier que je les franchissais. Hélas, mon trop court séjour m'avait laissé sur ma fin et c'est la mort dans l'âme que j'avais embarqué pour Toulouse où j'espérais faire halte chez Silène. Quand j'arrivais à destination, un écriteau sur sa porte me prévenait qu'elle avait déménagé.
La rencontre ne serait pas pour cette fois, à moins que, sur quelques chemins de traverse je ne la rencontre en compagnie d'autres randonneurs ? Ma nouvelle destination fut donc tout naturellement Montpellier où je passais quelques temps en compagnie de Tober, de Tadig et de quelques autres. Que d’inoubliables rencontres ! Que de partage ! Que d'opulentes richesses et grandeur d'âme. Ce fut donc le coeur en vrac et me promettant que je reviendrais que je continuais mon périple à travers le Sud.
Nice où je fus accueilli par la gentille Claudie, Amanda avec qui j'ai eu plaisir à partager son sens de l'humanité et la générosité. Elle me fit promettre de venir découvrir Bruxelles lors d'une prochaine étape. Ce fut donc après un au revoir chaleureux que je gagnais les pentes du Vercors, où comme je vous l'ai déjà dit, m'attendait Plume en Tête.
Que de délicieux moments à ses côtés. Nos proches racines et son sens de la communication nous permirent de longs échanges sur nos parcours de montagnes. Moi l'amoureuse inconditionnée des vaches, je découvrais les subtilités du monde des chèvres et c'est avec beaucoup de plaisir que j'en appréciais les qualités. Au petit matin, avant la traite, elles venaient spontanément vers moi en quête de caresses et me léchaient délicieusement le visage ou les cheveux. Ma main parcourait leur belle toison blanche immaculée pendant que leur maitre s'occupait de la traite et m'offrait un bon verre de lait bourru. Ah sublime partie de campagne ! Je ne vous dis pas avec quel pincement au coeur il me fallut quitter ce lieu où je me sentais si bien.
Fort heureusement, je savais qu'au port de la Lune, une autre rencontre et non des moindre m'attendait. Le coeur pincé, mais léger, je pris donc le train pour Lyon où m'attendait July le temps d'un café renversé et je m'embarquais pour Bordeaux.
Quittant Nerwen, je m'apprêtais à rejoindre SO-Leille, je savais qu'elle avait plein de vaches à me montrer.
Au cours de mon périple, je dus transiter dans une gare désaffectée où trainaient ça et là des panneaux en tout gente et de toute nature.
Mais dans quel cul de sac m'étais je donc fourrée ? Où était la cohérence dans tout ça ? Notre amis Devos avait-il transité lui aussi dans ce dédale ? Ici un sens interdit contredisait un sens obligatoire, contredit lui même par un sens giratoire... J'avais l'impression de n'être nulle part et partout à la fois. Sur le rond point où l'on tourne sans arrêt. Dans le labyrinthe d'où l'on ne sort jamais... Il me restait pourtant tant de choses à faire, tant de monde à voir.... Je compris alors que pour moi le voyage était terminé. C'était là que je descendais du train magique.
Les larmes vinrent inonder mon visage quand tout à coup une annonce retentit dans un haut parleur chevrotant autant que brinquebalant : Kaléïdoplumes, 2 minutes d'arrêt, correspondance pour Bruxelles, Paris, Berlin, Genève ...
Dernière édition par Escandélia le Ven 4 Nov - 13:14, édité 1 fois
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A- Le train du bonheur.
Epilogue
A l'annonce faites dans ce haut parleur, je me précipitais dans le train qui entrait en gare. Je pus ainsi rejoindre, via une correspondance particulière celui de Kalé où je retrouvais d'autres Kaléîdoplumiens. Au bar je pris une tasse de thé en compagnie de Feuille, et me délectais de chocolats de premier choix offerts par Train. Mais la suite vous la connaissez car vous avez aussi lu son texte qui relate en partie cette expédition.
A l'annonce faites dans ce haut parleur, je me précipitais dans le train qui entrait en gare. Je pus ainsi rejoindre, via une correspondance particulière celui de Kalé où je retrouvais d'autres Kaléîdoplumiens. Au bar je pris une tasse de thé en compagnie de Feuille, et me délectais de chocolats de premier choix offerts par Train. Mais la suite vous la connaissez car vous avez aussi lu son texte qui relate en partie cette expédition.
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A- Le train du bonheur.
Bravoooooooooooooooooo! Tu as fait là un beau voyage
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: A- Le train du bonheur.
Très bien rendues ces escales de rencontres et d'amitiés, et tous ces endroits et paysages que tu décris si bien. L'Orient express du coeur en somme!
virgul- Kaléïd'habitué
- Humeur : optimiste
Re: A- Le train du bonheur.
Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage (gastronomique en partie !). En revanche je n'aime pas trop la fin, pas envie qu'il s'arrête ce voyage
Martine27- Kaléïd'habitué
- Humeur : Carpe diem
Re: A- Le train du bonheur.
Mais que diantre allait faire Amanda à Nice ? Il y a comme un bug dans ton périple....
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: A- Le train du bonheur.
Non, mais, elle va me rendre chèvre ! Amanda, tu n'étais pas à Nice, mais pour rejoindre le Vercors, hein ? J'ai fait une halte par la Garrigue, pardi !
Martine, si tu lis bien la suite, je suis dans le train en deuxième classe !
Martine, si tu lis bien la suite, je suis dans le train en deuxième classe !
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A- Le train du bonheur.
La Garrigue c'est loin de Nice, non mais....
Et puis tu aurais pu t'y arrêter, y a de quoi faire !
Et puis tu aurais pu t'y arrêter, y a de quoi faire !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: A- Le train du bonheur.
Voilà un périple que l'agence de voyage de Kalé devrait inscrire à son programme ! Une jolie idée sur l'amitié et la gastronomie.
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: A- Le train du bonheur.
J'embarque illico presto pour ce beau voyage, magnifique
trainmusical- Occupe le terrain
- Humeur : à vous de juger :-)
Sujets similaires
» A- Ma recette du bonheur.
» B. Quel bonheur !
» C. N'est-ce pas cela le bonheur ?
» Le Bonheur c'est maintenant !
» Pour le bonheur de Titania
» B. Quel bonheur !
» C. N'est-ce pas cela le bonheur ?
» Le Bonheur c'est maintenant !
» Pour le bonheur de Titania
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum