A-Pour vivre heureux...
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Escandélia
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A-Pour vivre heureux...
A peine debout, Georges Blambeeck s'écroule sur sa chaise. Tous les matins, c'est le même rituel.
Il prend son petit déjeuner et retourne se coucher. Avant ce n'était pas pareil, il travaillait, il fallait bien se secouer ! Voilà comment cela se passait : Il décrochait son pardessus, après avoir laissé la vaisselle du petit déjeuner sur la table et le casse croute en plan et partait à pied dans la neige et le froid. En chemin, quatre fois il faisait une pause. Il était si fatigué qu'il s'endormait le nez posé sur les rochers. Heureusement que le trajet domicile travail n'était pas très long. Sinon c'est à mi parcours qu'il aurait du faire demi tour, sans avoir oublié de compter les heures supplémentaires à son patron.
Enfin, ça c'était avant, quand il travaillait et que les heures supplémentaires existaient. Maintenant, arrivé à la retraite, avec la moitié de ses annuités il regarde passer le temps. Plutôt, le temps le regarde passer. Mais monsieur Blambeeck s'en fiche éperdument, il a tout son temps. Son petit déjeuner englouti, il retourne se coucher. Et cela dure et dure bien jusqu'à la mi journée où très affamé, il se relève et va dans la cuisine, se coupe une large tartine de pain puis dégluti un plat de spaghetti. Son repas achevé, il retourne se coucher. Ce n'est qu'en fin d'après midi qu'il émerge de nouveau. Trop tôt. Beaucoup trop tôt. Il s'affale alors devant la télé, le cul posé sur son vieux canapé. Devant un diner presque parfait, il dévore les chocolats que Zaza Blambeeck gardait en réserve pour le Noël de ses petits enfants Il en salive tellement que ses papilles sont toutes émulsionnées. Enfin casseroles et vaisselle qui s'entrechoquent mettent fin à son apathie et lui revient son appétit. Il est l'heure du souper tant attendue, avant de regarder plus belle la vie et de retourner au lit.
Ainsi se déroulent ses journées bien remplies. Sa devise, vous l'avez deviné : " Pour vivre heureux, vivons couché".
Il prend son petit déjeuner et retourne se coucher. Avant ce n'était pas pareil, il travaillait, il fallait bien se secouer ! Voilà comment cela se passait : Il décrochait son pardessus, après avoir laissé la vaisselle du petit déjeuner sur la table et le casse croute en plan et partait à pied dans la neige et le froid. En chemin, quatre fois il faisait une pause. Il était si fatigué qu'il s'endormait le nez posé sur les rochers. Heureusement que le trajet domicile travail n'était pas très long. Sinon c'est à mi parcours qu'il aurait du faire demi tour, sans avoir oublié de compter les heures supplémentaires à son patron.
Enfin, ça c'était avant, quand il travaillait et que les heures supplémentaires existaient. Maintenant, arrivé à la retraite, avec la moitié de ses annuités il regarde passer le temps. Plutôt, le temps le regarde passer. Mais monsieur Blambeeck s'en fiche éperdument, il a tout son temps. Son petit déjeuner englouti, il retourne se coucher. Et cela dure et dure bien jusqu'à la mi journée où très affamé, il se relève et va dans la cuisine, se coupe une large tartine de pain puis dégluti un plat de spaghetti. Son repas achevé, il retourne se coucher. Ce n'est qu'en fin d'après midi qu'il émerge de nouveau. Trop tôt. Beaucoup trop tôt. Il s'affale alors devant la télé, le cul posé sur son vieux canapé. Devant un diner presque parfait, il dévore les chocolats que Zaza Blambeeck gardait en réserve pour le Noël de ses petits enfants Il en salive tellement que ses papilles sont toutes émulsionnées. Enfin casseroles et vaisselle qui s'entrechoquent mettent fin à son apathie et lui revient son appétit. Il est l'heure du souper tant attendue, avant de regarder plus belle la vie et de retourner au lit.
Ainsi se déroulent ses journées bien remplies. Sa devise, vous l'avez deviné : " Pour vivre heureux, vivons couché".
Et puis pour illustrer cette consigne et terminer l'année en beauté avec ce cadeau que je vous fais : un petit pamphlet que j'avais écrit il y a longtemps
Les vacances du Patou
Oeuvre satyrique en 3 actes. Composée à la gloire de celui qui n’a pour toute autre passion
Que de repasser les vieilles maisons.
Pas très grand, 1 68 cm au garrot, de taille épaisse à la ceinture, qu’il porte bien serrée à cause du fanfarin, le Patou est le cousin du Bernard, il est assez fort, et assez courageux, on s’en servait autrefois pour protéger sa famille contre vents et marrées. On lui mettait alors un collier hérissé de pointes, pour protéger sa gorge qu’il a plutôt serrée. C’est ainsi qu’il est devenu bricoleur et brave l’anxiété. Il aime la bonne nourriture, une fois repu, il s’assoupit devant la télé. C’est une bête de somme qui ne passe pas inaperçue.
Acte un :
Une journée d’enfer.
(Il part en vacances, il a ses habitudes, rien ne peut le perturber, jamais il ne s’est posé la question de savoir comment ses affaires arrivaient dans la valise, et de toutes façons, il n’a jamais pâti de quelque manque que ce soit, il y a toujours eu au prés de lui une main bienveillante, une fée du logis, qui pensant à tout à tout prévu. Sauf….ce jour où se faisant une entorse…..à la cheville, et aux habitudes !)
Quand il part en vacance, sa valise il oublie,
Mais jamais sa trousse à outils.
Et dans les magasins le voilà reparti
Pour refaire son trousseau, acheter des habits,
De la mousse à raser et puis du dentifrice.
Toujours debout après l’aube, quand le soleil luit,
Il s’assure le couvert, puis il retourne au lit
Debout dans la cuisine, il flâne jusqu’à la table,
Puis échoit fatigué prés de son établi
Il y a sur le feu café qui refroidit
Du beurre sur la tartine, que vite il englouti.
Il va dans les toilettes traîner tout estourbi
Puis se lave à grande eau, car ça le rafraîchi.
Le soleil dans le ciel, déjà haut, lui sourit,
Il est dix heures et demi, il a enfin fini.
Ah ! se dit-il , déjà, il faut que je m’ennuie
Pour prendre en deux fois avant midi,
Au moins toutes les heures, 5 minutes de répit.
A la fin du repas, à nouveau, il retrouve son apathie
Et pour une petite sieste le voilà reparti.
A peine en forme en fin d’après midi,
Il prend apéritif avec quelques amis.
Puis du canapé, où il était assis,
Il va dans la cuisine chercher quelques radis
Il est 8 heures du soir, grand temps pour lui
Après une dure journée de retrouver son lit.
C’est dans une petite ferme tout prés d’Echandelys
Où dans une grande maison prés de la Boissonie.
Qu’importe le lieu-dit, puisque aux Garaudies
Il faudra retourner une fois tout ça fini.
Mais voilà qu’enfin arrive le jour tant béni,
Où sur son chemin de câble, il rencontre Cheglibi
Voilà donc bien son rôle, courir par là par ci
De quoi faire si plaisir à Sieur Barthélémy.
Oeuvre satyrique en 3 actes. Composée à la gloire de celui qui n’a pour toute autre passion
Que de repasser les vieilles maisons.
Pas très grand, 1 68 cm au garrot, de taille épaisse à la ceinture, qu’il porte bien serrée à cause du fanfarin, le Patou est le cousin du Bernard, il est assez fort, et assez courageux, on s’en servait autrefois pour protéger sa famille contre vents et marrées. On lui mettait alors un collier hérissé de pointes, pour protéger sa gorge qu’il a plutôt serrée. C’est ainsi qu’il est devenu bricoleur et brave l’anxiété. Il aime la bonne nourriture, une fois repu, il s’assoupit devant la télé. C’est une bête de somme qui ne passe pas inaperçue.
Acte un :
Une journée d’enfer.
(Il part en vacances, il a ses habitudes, rien ne peut le perturber, jamais il ne s’est posé la question de savoir comment ses affaires arrivaient dans la valise, et de toutes façons, il n’a jamais pâti de quelque manque que ce soit, il y a toujours eu au prés de lui une main bienveillante, une fée du logis, qui pensant à tout à tout prévu. Sauf….ce jour où se faisant une entorse…..à la cheville, et aux habitudes !)
Quand il part en vacance, sa valise il oublie,
Mais jamais sa trousse à outils.
Et dans les magasins le voilà reparti
Pour refaire son trousseau, acheter des habits,
De la mousse à raser et puis du dentifrice.
Toujours debout après l’aube, quand le soleil luit,
Il s’assure le couvert, puis il retourne au lit
Debout dans la cuisine, il flâne jusqu’à la table,
Puis échoit fatigué prés de son établi
Il y a sur le feu café qui refroidit
Du beurre sur la tartine, que vite il englouti.
Il va dans les toilettes traîner tout estourbi
Puis se lave à grande eau, car ça le rafraîchi.
Le soleil dans le ciel, déjà haut, lui sourit,
Il est dix heures et demi, il a enfin fini.
Ah ! se dit-il , déjà, il faut que je m’ennuie
Pour prendre en deux fois avant midi,
Au moins toutes les heures, 5 minutes de répit.
A la fin du repas, à nouveau, il retrouve son apathie
Et pour une petite sieste le voilà reparti.
A peine en forme en fin d’après midi,
Il prend apéritif avec quelques amis.
Puis du canapé, où il était assis,
Il va dans la cuisine chercher quelques radis
Il est 8 heures du soir, grand temps pour lui
Après une dure journée de retrouver son lit.
C’est dans une petite ferme tout prés d’Echandelys
Où dans une grande maison prés de la Boissonie.
Qu’importe le lieu-dit, puisque aux Garaudies
Il faudra retourner une fois tout ça fini.
Mais voilà qu’enfin arrive le jour tant béni,
Où sur son chemin de câble, il rencontre Cheglibi
Voilà donc bien son rôle, courir par là par ci
De quoi faire si plaisir à Sieur Barthélémy.
Pour lire la suite : c'est à côté en écriture libre.... Aller, ne dites pas non !
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A-Pour vivre heureux...
J'aime beaucoup l'histoire de Georges Blambeeck mais je te ferai la même remarque qu'à Amanda: pourquoi ne pas avoir utilisé l'image de l'ours qui dort dans une drôle de position?
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: A-Pour vivre heureux...
J'aime bien ce portrait que tu nous dresses et la devise finale.
Pour le reste, ton cadeau, je n'ai pas tout compris mais je m'en vais vite lire le reste !
Merci !
Pour le reste, ton cadeau, je n'ai pas tout compris mais je m'en vais vite lire le reste !
Merci !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: A-Pour vivre heureux...
Ce Blambeeck - là est doté d'une grande expérience en matière de farniente.
Cependant, l'obésité est au bout de l'expérience ... ou alors, il a le ver solitaire !
S'inspirant du Patou, il a un temps de retard , Hi Hi !
Cependant, l'obésité est au bout de l'expérience ... ou alors, il a le ver solitaire !
S'inspirant du Patou, il a un temps de retard , Hi Hi !
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: A-Pour vivre heureux...
Un portrait qui donne la chair de poule! J'espère ne pas ressembler plus tard à Georges Blambeeck! Je tomberais en dépression
Un texte très bien écrit
Un texte très bien écrit
Sherkane- Kaléïd'habitué
- Humeur : ....
Re: A-Pour vivre heureux...
Le moins que l'on puisse dire c'est que Georges sait s'économiser, mais à quoi cela va-t-il lui servir lorsqu'il dormira de manière plus définitive, pas trop réjouissant quand même !
Martine27- Kaléïd'habitué
- Humeur : Carpe diem
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