A. Amanda : Repos

J’ai posé mes mots.
 Je les ai pesés, ciselés, affinés.
Ils sont devenus rimes, poèmes, chansons d’amour.
 Ils ont envahi ma plume.
Ils ont occupé le terrain.
 
 
J’ai posé mes valises.
 Fatigué de courir le monde à la recherche d’une utopie.
Et là, je t’ai vu, toi, inaccessible étoile.
J’ai décidé de rester et de me battre
 Jusqu’à ce que, dans mes bras, délicatement, tu viennes te poser.
 
J’ai posé des pierres.
J’ai pris tout mon temps.
Lentement, sûrement, j’ai bâti une maison.
Pas bien grande, juste ce qu’il nous faut, pour nous, pour nous deux.
Pour y vivre heureux.
 
J’ai posé mes mains sur tes hanches
J’ai posé mes mains sur tes seins
J’ai posé mes mains sur tes reins
Comme dans la chanson tu n’as pas dit non.
 
J’ai posé mes yeux dans tes yeux
J’ai posé mon visage sur le tien
J’ai posé ma vie entre tes mains
Pour m’y reposer enfin…

Un bien beau poème Amanda qui te ressemble

mais mais moi j'ai lu qu'on devait commencer par "j'ai posé sur...."

J’ai posé mes mains sur tes hanches
J’ai posé mes mains sur tes seins
J’ai posé mes mains sur tes reins
Comme dans la chanson tu n’as pas dit non.
 
J’ai posé mes yeux dans tes yeux
J’ai posé mon visage sur le tien

Je vois que tu as aussi une maison pour venir s'y reposer. Quelque part voisine de la tienne, la mienne t'est ouverte et elle t'attend.

Sherkane n'a pas tort, la difficulté étant de poser sur quelques chose (mes mains sur tes hanches en effet)
Mise à part ça, beaucoup de poésie et une très belle image, celle de l'étoile inaccessible.
Je ne connais pas la chanson, c'est laquelle?

Adamo : " Laisse mes mains sur tes hanches...." les années 70, un temps que tu ne pouvais pas connaître !

Immédiatement, j'ai cru entendre Adamo ...
Heureux temps : j'avais vingt ans !

MAis Amanda n'a pas totalement répondu à la consigne ! Pas bien


J'aime beaucoup la progression de ton poème...
Qui finit dans un rythme plus rapide
Comme un coeur qui bat...
Qui raconte de belles choses.

Tu as posé de bien belles choses

Un bien beau parcours pour cet homme. Et tient, s'est-il posé la question d'un enfant ?

Toute une vie d'homme dans un très beau poème !