Nightmare
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Amanda.
Kz
6 participants
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Nightmare
Le soleil s’éteint
dans l’épaisseur des nuages,
océan de gris
perlé de blancs évanescents.
Derrière la fenêtre en pleurs,
une femme interroge la pluie,
sous son fichu bleu.
De l’autre côté du miroir,
la main saigne une lame de rasoir
interdite au lit défait.
Le vieil homme dans la nuit,
étendu sur un mur obligeant,
déroule le film noir
d’un matin exsangue.
Serviette en papier,
coffee mog blême,
attente en lunettes noires,
à travers la fenêtre,
le coude de la gouttière blanche
collecte, engourdi, les angoisses bleues.
Did you say something ?
Cette nuit, je m’envole
n’en déplaise aux charognards
des âmes mortes.
Quarter to two
les larmes glissent sans retenue
le long d’un pare-brise
épuisé de doute.
Une cigarette brûle le silence
d’un tunnel sombre,
fragile moment de feu
au bout d’une lumière rouge.
La page de braille photocopiée,
hurle l’insoutenable nuit
d’un cri silencieux.
Un ruban bleu échappé des gorges rouges
d’une rue de brique
cherche, tourbillon d’espoir,
un point d’ancrage.
Banal story,
end of a nightmare,
to night, I drank too much.
But, why did Alexandra left ?
dans l’épaisseur des nuages,
océan de gris
perlé de blancs évanescents.
Derrière la fenêtre en pleurs,
une femme interroge la pluie,
sous son fichu bleu.
De l’autre côté du miroir,
la main saigne une lame de rasoir
interdite au lit défait.
Le vieil homme dans la nuit,
étendu sur un mur obligeant,
déroule le film noir
d’un matin exsangue.
Serviette en papier,
coffee mog blême,
attente en lunettes noires,
à travers la fenêtre,
le coude de la gouttière blanche
collecte, engourdi, les angoisses bleues.
Did you say something ?
Cette nuit, je m’envole
n’en déplaise aux charognards
des âmes mortes.
Quarter to two
les larmes glissent sans retenue
le long d’un pare-brise
épuisé de doute.
Une cigarette brûle le silence
d’un tunnel sombre,
fragile moment de feu
au bout d’une lumière rouge.
La page de braille photocopiée,
hurle l’insoutenable nuit
d’un cri silencieux.
Un ruban bleu échappé des gorges rouges
d’une rue de brique
cherche, tourbillon d’espoir,
un point d’ancrage.
Banal story,
end of a nightmare,
to night, I drank too much.
But, why did Alexandra left ?
Kz- Kaléïd'habitué
- Humeur : bonne
Je me pose plein de questions
Beaucoup de couleurs dans ce poème énigmatique, ça c'est ce que je préfère.
Je lis les deux premières strophes, je les trouve très belles."la fenêtre en pleurs..."
Ensuite à la 3e strophe, je m'y perds
A la 4e, je m'y retrouve..
Et ainsi de suite, ce doit être cela la description d'un cauchemar.!!!!
Je ne vois pas bien l'utilité de l'anglais et en tant que prof je te dirai que la dernière strophe comporte une grosse faute. " Why did Alexandra leave ? ( pas left ) à l'imparfait c'est " did" qui le marque, le verbe reste à l'infinitif. Mais alors, tu perds ta rime avec " nightmare" si rime il y a car cela se prononce " n-a-i-tmère"...
Tu pourrais mettre ta phrase au Passé composé " Why has Alexandra left ?" si tu veux garder le participe passé.
Excuse-moi de faire ma prof !Mais les fautes, ça me hérisse...
Finalement on peut aussi lire ton poème comme les divagations d'un poivrot, non ?
Bref, intéressante, cette écriture mais difficile à suivre
Je lis les deux premières strophes, je les trouve très belles."la fenêtre en pleurs..."
Ensuite à la 3e strophe, je m'y perds
A la 4e, je m'y retrouve..
Et ainsi de suite, ce doit être cela la description d'un cauchemar.!!!!
Je ne vois pas bien l'utilité de l'anglais et en tant que prof je te dirai que la dernière strophe comporte une grosse faute. " Why did Alexandra leave ? ( pas left ) à l'imparfait c'est " did" qui le marque, le verbe reste à l'infinitif. Mais alors, tu perds ta rime avec " nightmare" si rime il y a car cela se prononce " n-a-i-tmère"...
Tu pourrais mettre ta phrase au Passé composé " Why has Alexandra left ?" si tu veux garder le participe passé.
Excuse-moi de faire ma prof !Mais les fautes, ça me hérisse...
Finalement on peut aussi lire ton poème comme les divagations d'un poivrot, non ?
Bref, intéressante, cette écriture mais difficile à suivre
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: Nightmare
Je n'ai de mon côté pas saisi toutes les subtilités de ton poème KZ, à mon grand regret. Peut-être pourras-tu nous donner quelques explications? Ce serait sympa, pour que je puisse le lire à nouveau avec ton regard
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: Nightmare
J'ai aimé le grand nombre de couleurs exprimées ou sous entendues... Assez hermétique, oui mais il "sonne" bien.
Invité- Invité
Re: Nightmare
Texte écrit à partir d'une photo vue dans une exposition. J'en ai comme cela pléthore que j'ai prises au hasard de mes pérégrinations dans les expositions d'art moderne sur Strasbourg. Une chambre, un lit défait, une traînée de sang, un visage au bord d'une fenêtre, la pluie, une rue sombre et un homme appuyé sur un mur. Et puis la photo prise un jour dans ma voiture d'une goutte d'eau coulant le long du pare-brise. Et puis quelques autres. Et là-dessus, je me laisse rêver. Un peu d'anglais avec la faute pointée par Amanda. J'ai parlé anglais pendant toute ma vie professionnelle ayant travaillé dans une boîte américaine. Un "broken english" suffisant pour me faire comprendre mais jamais réellement travaillé. Et puis une tendance à la noirceur que je laisse venir assez librement lorsqu'il y a une invitation à écrire une poésie, chose que je ne sais pas vraiment faire. Du coup, j'essaie de rendre une atmosphère et puis... je poste en ayant passé finalement un assez bon moment. Que ce ne soit pas toujours très intelligible m'est un peu égal. Au cas particulier, j'écris davantage pour moi que pour le lecteur.
Bon, je dis çà, c'est pour causer....
Bon, je dis çà, c'est pour causer....
Kz- Kaléïd'habitué
- Humeur : bonne
Re: Nightmare
Dommage de ne pouvoir voir la photo qui t'a inspiré. Pour l'anglais, je l'avoue je suis nulle et archi nulle alors cela me gêne évidemment car j'ai du mal avec les traductions
Pour ce qui est de se laisser aller dans un poème, j'aime l'idée, je la préfère à un poème trop bien structuré ou on compte les pieds et où la rime est la priorité. Il se trouve que là, j'ai été déroutée et je suis contente que tu ais pris le temps de donner un début d'explication.
Je retiens que tu as pris beaucoup de plaisir à l'écriture, et c'est bien là l'essentiel
Pour ce qui est de se laisser aller dans un poème, j'aime l'idée, je la préfère à un poème trop bien structuré ou on compte les pieds et où la rime est la priorité. Il se trouve que là, j'ai été déroutée et je suis contente que tu ais pris le temps de donner un début d'explication.
Je retiens que tu as pris beaucoup de plaisir à l'écriture, et c'est bien là l'essentiel
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: Nightmare
J'ai été décontenancée aussi à la première lecture, je cherchais sans trouver un sens, un lien aux tableaux que tu décrivais.
Mais tes explications ont bien éclairé ton texte, et je l'ai relu autrement, en me laissant agréablement porter par les différentes images.
Mais tes explications ont bien éclairé ton texte, et je l'ai relu autrement, en me laissant agréablement porter par les différentes images.
silhène- Kaléïd'habitué
- Humeur : la meilleure possible....
Re: Nightmare
Totalement imperméable à la langue qui domine le monde , je suis dans l'incapacité de saisir les nuances, mais pour la partie qui m'est accessible, j'y vois un beau poème ...
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: Nightmare
Dans un poème, je suis prêt à accepter des « tunnels » du moment que l’ensemble me parle.
Ici c’est l’ensemble qui est un tunnel, troué de brèves éclaircies. Normal puisque ce poème se réfère à une œuvre que nous ne connaissons pas, elle même sans doute déjà quelque peu énigmatique ! Quelques formules m’ont séduit parleur rythme et les images qu’elles évoquent. , comme les « gorges rouges d’une rue de brique »
Et KZ, après avoir lu ton commentaire, je me demande si je n’ai pas vu cette photo ( d’une installation ? » dans une revue.
Ici c’est l’ensemble qui est un tunnel, troué de brèves éclaircies. Normal puisque ce poème se réfère à une œuvre que nous ne connaissons pas, elle même sans doute déjà quelque peu énigmatique ! Quelques formules m’ont séduit parleur rythme et les images qu’elles évoquent. , comme les « gorges rouges d’une rue de brique »
Et KZ, après avoir lu ton commentaire, je me demande si je n’ai pas vu cette photo ( d’une installation ? » dans une revue.
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
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