A - Qu'il aille où ça lui chante !
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Cassy
Escandélia
catsoniou
7 participants
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A - Qu'il aille où ça lui chante !
Errait-il sans but ?
On le voyait aller et venir, ici et là, le nez en l'air,
L'air réjoui du Ravi devant le miracle de la Nativité.
Puis, le lendemain, les mains dans les poches, l'air renfrogné,
Fixant le bout de ses chaussures, il avançait d'un pas décidé.
Et ce jour-là,
Son air pas content du tout intriguait …
D'autres galopins tentaient vainement
De l'intégrer dans leurs jeux du moment.
Non pas pour compter un joueur de plus
Mais parce que ce manège était intenable.
Imperturbable, José allait, allait …
Rien ne semblait pouvoir le distraire du but qu'il s'était fixé.
Mais où allait-il donc ?
« Faut qu'on sache », décidèrent les gamins
Qui ne pouvaient laisser ce mystère sans réponse.
Las ! Ils rentrèrent bredouilles de leur jeu de piste.
Parce que le José avait l'art de semer ses poursuivants.
Alors, ils mirent dans le coup, Alice, qui de sa fenêtre,
Ne perdait pas une miette du déplacement des villageois.
Alien, son chien fidèle, serait un précieux auxiliaire.
Alice et Alien s'avérèrent de piètres détectives :
La fille se refusant à quitter son poste d'observation,
Ce qui laissait présager un bel avenir de commère.
Le chien considérant que ce n'était pas là ses oignons
Consentit à se remettre sur ses quatre pattes
Pour parcourir la distance qui séparait la fenêtre du sofa
Où il faisait bon piquer un somme bien mérité.
Et José continuait d'aller et venir
Tantôt souriant comme un fada
Tantôt la mine boudeuse
Comme si on lui avait dérobé
L'essentiel et même davantage.
Lassés, les gamins firent une croix sur le José :
Triste ou gai, qu'il aille où ça lui chante !
Oui, ça lui chantait au José
Quand il passait, souriant aux anges.
Parce que les jours fastes, il y avait
Chez le pâtissier, un pain au chocolat
L'air pas présentable
Donc invendable
Et il en était l'heureux récipiendaire.
En revanche, les jours creux
Quand les pains au chocolat
Avaient une mine
A tous trouver acquéreur,
Le José, repartait le ventre creux
Et ça le mettait de mauvaise humeur.
Vous comprenez maintenant pourquoi
Dans un souci d'éliminer la concurrence des gourmands
Il donnait l'impression d'un garçon qui cherche quelque chose
sans savoir ce que c'est …
On le voyait aller et venir, ici et là, le nez en l'air,
L'air réjoui du Ravi devant le miracle de la Nativité.
Puis, le lendemain, les mains dans les poches, l'air renfrogné,
Fixant le bout de ses chaussures, il avançait d'un pas décidé.
Et ce jour-là,
Son air pas content du tout intriguait …
D'autres galopins tentaient vainement
De l'intégrer dans leurs jeux du moment.
Non pas pour compter un joueur de plus
Mais parce que ce manège était intenable.
Imperturbable, José allait, allait …
Rien ne semblait pouvoir le distraire du but qu'il s'était fixé.
Mais où allait-il donc ?
« Faut qu'on sache », décidèrent les gamins
Qui ne pouvaient laisser ce mystère sans réponse.
Las ! Ils rentrèrent bredouilles de leur jeu de piste.
Parce que le José avait l'art de semer ses poursuivants.
Alors, ils mirent dans le coup, Alice, qui de sa fenêtre,
Ne perdait pas une miette du déplacement des villageois.
Alien, son chien fidèle, serait un précieux auxiliaire.
Alice et Alien s'avérèrent de piètres détectives :
La fille se refusant à quitter son poste d'observation,
Ce qui laissait présager un bel avenir de commère.
Le chien considérant que ce n'était pas là ses oignons
Consentit à se remettre sur ses quatre pattes
Pour parcourir la distance qui séparait la fenêtre du sofa
Où il faisait bon piquer un somme bien mérité.
Et José continuait d'aller et venir
Tantôt souriant comme un fada
Tantôt la mine boudeuse
Comme si on lui avait dérobé
L'essentiel et même davantage.
Lassés, les gamins firent une croix sur le José :
Triste ou gai, qu'il aille où ça lui chante !
Oui, ça lui chantait au José
Quand il passait, souriant aux anges.
Parce que les jours fastes, il y avait
Chez le pâtissier, un pain au chocolat
L'air pas présentable
Donc invendable
Et il en était l'heureux récipiendaire.
En revanche, les jours creux
Quand les pains au chocolat
Avaient une mine
A tous trouver acquéreur,
Le José, repartait le ventre creux
Et ça le mettait de mauvaise humeur.
Vous comprenez maintenant pourquoi
Dans un souci d'éliminer la concurrence des gourmands
Il donnait l'impression d'un garçon qui cherche quelque chose
sans savoir ce que c'est …
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: A - Qu'il aille où ça lui chante !
Un sans abri de plus ce José un peu fada, encore un dont la bonne société ne voulait pas ? Qu'il aille en paix avec sa mine renfrognée des mauvais jours et son pain au chocolat des jours de gala.
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A - Qu'il aille où ça lui chante !
J'aime,beaucoup ton texte Cats. Tout en sobriété . C'est extrêmement bien ecrit
Cassy- Admin
- Humeur : Déterminée
Re: A - Qu'il aille où ça lui chante !
Sujet très original et bien mené. J'aime beaucoup cette intrigue légère et enfantine dont on lit la fin avec le sourire.
virgul- Kaléïd'habitué
- Humeur : optimiste
Re: A - Qu'il aille où ça lui chante !
Une histoire racontée avec pittoresque et bonne humeur et dans un style élégant et très vivant. J'espère que ton clebs n'était pas du côté de Maux, sinon il aurait risqué au retour de se faire racketter sa viennoiserie par des chiens de sauvageons...
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
Re: A - Qu'il aille où ça lui chante !
Tober écrit " des chiens de sauvageons" ... qui eussent é Copé d'un coup de pied aux fesses !
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: A - Qu'il aille où ça lui chante !
Un texte qui, mine de rien, est une belle observation des différents protagonistes qui le composent.
J'ai aimé le paragraphe qui présage de l'avenir de commère de la fillette et décrit la résignation du chien! Bien vu!
J'ai aimé le paragraphe qui présage de l'avenir de commère de la fillette et décrit la résignation du chien! Bien vu!
Myrte- Kaléïd'habitué
- Humeur : Curieuse
Re: A - Qu'il aille où ça lui chante !
Moi aussi j'ai bien aimé, quoique la fin m'a surprise...
Ce n'est pas une histoire à " l'eau de roses" que tu nous contes là, au contraire, qui colle à la réalité.
Pourquoi tu n'es pas tendre avec la fille et le chien ?
Ce n'est pas une histoire à " l'eau de roses" que tu nous contes là, au contraire, qui colle à la réalité.
Pourquoi tu n'es pas tendre avec la fille et le chien ?
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: A - Qu'il aille où ça lui chante !
Amanda écrit :
A mon sens, la fille à sa fenêtre privilégie l'observation à un éventuel partage d'enquête avec des galopins de son âge,.
N'y a - t- il pas un certain nombre de personnes qui se limitent à regarder passer le train ?
Quant au chien, le comportement de mes deux amis à quatre pattes à la maison nourrit ma réflexion ...
L'ancienne, Salsa, du haut de son grand âge, hésite entre deux attitudes. Faut-il, lors d'un fait nouveau ou jugé comme tel, courir au portail et s'enquérir de la suite à donner ou bien est-il plus confortable de retourner se coucher ?
Man, le jeune, dont la curiosité est insatiable, s'il pouvait parler dirait :
" viens, allons voir ce qui se passe ... "
Dans mon sujet, le chien est un ancien qui a déjà donné et entre une hypothétique piste à suivre et un somme, il choisit le somme : c'est peut-être un vieux sage ...
Quant à la fille, c'est peut-être une future journaliste, à moins que ce soit une psychologue en puissance ?
Oui, le chien et la fille, je les aime bien aussi ...
Pourquoi tu n'es pas tendre avec la fille et le chien
A mon sens, la fille à sa fenêtre privilégie l'observation à un éventuel partage d'enquête avec des galopins de son âge,.
N'y a - t- il pas un certain nombre de personnes qui se limitent à regarder passer le train ?
Quant au chien, le comportement de mes deux amis à quatre pattes à la maison nourrit ma réflexion ...
L'ancienne, Salsa, du haut de son grand âge, hésite entre deux attitudes. Faut-il, lors d'un fait nouveau ou jugé comme tel, courir au portail et s'enquérir de la suite à donner ou bien est-il plus confortable de retourner se coucher ?
Man, le jeune, dont la curiosité est insatiable, s'il pouvait parler dirait :
" viens, allons voir ce qui se passe ... "
Dans mon sujet, le chien est un ancien qui a déjà donné et entre une hypothétique piste à suivre et un somme, il choisit le somme : c'est peut-être un vieux sage ...
Quant à la fille, c'est peut-être une future journaliste, à moins que ce soit une psychologue en puissance ?
Oui, le chien et la fille, je les aime bien aussi ...
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
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