A - Blanc

 
 
 
 
 

 

Blanche Neige et les sept nains, carré blanc

un poeme assez sombre malgré l'ode au blanc. fluide et musical. joli

J'aime bien l'idée de commencer chaque strophe par "J'en ai vu un..."
Tu jettes des images, pèle-mêle, et, ça ressemble à une vie tourmentée avec des souvenirs plutôt sombres.
J'aurais préféré que ça se termine par "Et j'ai pleuré..." car je ne n'aime pas la dernière phrase "Une blanche vaut bien deux noires" (allez donc savoir pourquoi, peut-être parce que je ne la trouve pas dans la continuité )

Parce que dans la tête de la personne qui parle, elle a été trompée...

J’ai vu Blanche-Neige et les sept nains
Carré blanc…

Pour Blanche-Neige, je ne sais pas, mais Wiki m'apprend qu'en son temps "La femme du boulanger" y  eut droit ...

Belle illustration de la couleur blanche

En reprenant l’anaphore du texte de Prévert, tu as écrit un poème plein de fantaisie, de jeu avec les mots, de drôlerie et de mélancolie, tout cela très prévertien.

J’ai vu Blanche-Neige et les sept nains
Carré blanc…
Cette coquinerie m’a bien fait rire. (ai-je l'esprit mal tourné, j'ai compris qu'il s'était passé entre eux des choses qu'on ne pouvait raconter...)
Je n’avais pas compris non plus le dernier vers.

Merci Tober pour ton analyse exacte de ce que j'ai voulu  " faire passer" et qui, je pense a été mal compris.
En effet, Prévert m'a inspirée et j'ai laissé venir les mots dans une certaine confusion, sans doute !
Heureuse que tu aies compris !

Ce que tu appelles "une certaine confusion" est bien présente dans de nombreux poèmes de Prévert. C'est ce qui m'a plu dans ton texte où les images du blanc associé au rouge sont d'une réelle beauté.

Bel exercice que toutes ces images, drôles et parfois saisissantes, déclinées autour du blanc. Et si il y a confusion, on s'y perd avec plaisir!