B - cats - Le capuchon
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B - cats - Le capuchon
Fin de l'été, la rentrée du 1er octobre approche. Y eut-il un cartable neuf, je ne pense pas. Pour le petit dernier, en 1951, la maman fut-elle plus attentive que pour les aînés ? Je me souviens seulement d'avoir vivement souhaité qu'il pleuve pour partir couvert du capuchon flambant neuf...
Arrivé dans la salle de classe, cette préoccupation passa au second plan : il y avait tant à voir autour de l'élève qui vivait dans une ferme modeste. Et puis, il fallait surveiller son langage. Pour « la Madame » (l'institutrice) dans l'école de la République, le patois était prohibé.
Arrivé dans la salle de classe, cette préoccupation passa au second plan : il y avait tant à voir autour de l'élève qui vivait dans une ferme modeste. Et puis, il fallait surveiller son langage. Pour « la Madame » (l'institutrice) dans l'école de la République, le patois était prohibé.
100 mots
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: B - cats - Le capuchon
Le capuchon ! tous les enfants de ces générations ont eu à le porter, de même que le tablier gris pour les garçon, d'une autre couleur (je ne sais plus laquelle !) pour les filles. De même que sabots et galoches étaient encore de mise du moins dans nos campagnes, où la classe à peine terminée, il fallait retourner à la ferme ou bien aux champs et se salir de fumier. Un peu plus jeune que toi (en 1951, je n'étais pas née) je me souviens bien ce cette période. Tu dis que le petit dernier que tu es a sans doute été mieux traité que ses ainés, mais peut être aussi que la condition parentale s'était améliorée, une seule bouche à nourrir, ce n'est pas tout à fait la même chose que 8 de plus !
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: B - cats - Le capuchon
Ah le petit bonheur du vêtement neuf !
Dans les années 50, ma mère, institutrice, a eu un an la classe unique d'un village. Les élèves arrivaient en pantoufles dans leurs sabots, sabots qu'ils laissaient dans l'entrée.
Les élèves qui partaient de zéro pour apprendre le français le parlaient ensuite parfois mieux que ceux, comme les enfants d'ouvriers des villes, qui arrivaient avec un bagage de mauvais français
Dans les années 50, ma mère, institutrice, a eu un an la classe unique d'un village. Les élèves arrivaient en pantoufles dans leurs sabots, sabots qu'ils laissaient dans l'entrée.
Les élèves qui partaient de zéro pour apprendre le français le parlaient ensuite parfois mieux que ceux, comme les enfants d'ouvriers des villes, qui arrivaient avec un bagage de mauvais français
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
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