A Maman

Si le soleil joue avec tes cheveux gris,
si le vent efface ton sourire,
c'est que je ferme les yeux, Maman.

Tu murmures : enfant, écoute,
viens là, tout près de moi !
- Maman, je voudrais te dire ...
- Chut ... Attends, ma fille !

Si j'entends ton pas léger dans l'escalier,
si je vois ta silhouette frêle,
c'est que je ferme les yeux, Maman.

Moment de paix et de silence,
le jour s'écoule encore
Alors, tout en douceur, l'aile
de la nuit claire se déploie.

Si tu es là sur le chemin, en partance,
si je retiens toujours ta main,
c'est que je t'ai fermé les yeux, Maman.


Ceci est en partage avec plusieurs d'entre vous. Le grand partage, peut-être le plus important.
Pour moi, c'était hier, le 15 mars 1999 à 21h

un très beau poeme... tres doux.

J'aime beaucoup le désire que tu exprimes de partager.
Ce texte vient du coeur, plein de douceur.

Ataraxie, c'est très beau et émouvant ce que tu nous proposes en partage...
Pour l'avoir vécu aussi, je suis de tout coeur avec toi.

Poème très émouvant qui réveille des souvenirs au plus profond de nous et amène à penser à ceux qui n'auront qu'un étranger pour leur fermer les yeux...

Des phrases très sobres, des mots posés avec douceur, je ressens de l'apaisement...

Très beau poème ...
On voit la maman s'éteindre doucement . Départ plus doux parce qu'il y  a sa fille.

C'est un texte très émouvant.

Je suis extremement émue par la lecture de ce poème sobre et magnifique. Merci pour ce partage

Une écriture feutrée, belle et émouvante.