A. L'aventure, c'est l'aventure !
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A. L'aventure, c'est l'aventure !
On n'attend plus que Gaston pour partir faire le tour du monde, mais à la vue du spectacle que Charles, Robert et moi avons sous les yeux, ce n’est pas demain la veille que nous partirons !
Que s’est-il donc passé ? La carcasse accidentée et brûlée de notre pauvre 4 CV ouvre la porte à toutes les suppositions. Qu’a t-il bien pu arriver pour transformer en cette misérable épave, notre véhicule tout juste restauré et comme neuf ? Toutes nos économies avaient fondu pour remettre sur ses roues cette voiture qui devait nous emmener sur les routes du monde…
C’était une idée de Gaston : « Restaurer un ancien véhicule pour voyager, voire réaliser un exploit sportif, c’est très tendance, disait-il. Des Méhari traversent le Sahara, des 4 L sillonnent les pistes marocaines… La vieille Renault qui dort depuis trente ans dans la grange de tonton Daniel ferait très bien l’affaire pour une virée de légende ! »
Devant son enthousiasme nous nous étions laissé convaincre et avions réuni nos cagnottes pour redonner vie à l’antique véhicule couvert de poussière et de toiles d’araignées que nous étions allés récupérer chez ledit tonton, bien content de se débarrasser d’un vestige aussi encombrant.
Contre toute attente, le moteur tournait encore et si les pneumatiques avaient besoin d’être changés, dans l’ensemble, ce n’était pas aussi catastrophique que je le redoutais. Et puis Gaston était animé d’une telle ardeur que six mois plus tard, nous étions sur le départ.
Tout avait été prévu, l’itinéraire, la logistique, l’intendance… A nous les pistes inexplorées … du Larzac ! En effet, nous avions décidé de la jouer modeste pour commencer.
Et puis, voilà que ce matin, en arrivant, chargés comme des bourrins, au lieu de rendez-vous, nous avons trouvé « Titine » — l’originalité n’est pas le fort de Gaston pour nommer ses voitures — incendiée, cuite pour ainsi dire. A l’eau nos rêves d’aventure !
C’est compter sans Gaston. Où est-il d’ailleurs, alors que nous contemplons avec inquiétude les restes de la voiture ?
« Il faut espérer qu’il n’était pas au volant… » a dit Robert, l’optimiste du groupe.
Un bruit de moteur très caractéristique nous a fait dresser l’oreille. Non, il n’a pas osé ! Et bien si ! Voilà notre Gaston, tout sourire, qui arrive au volant d’une CV du plus beau rouge :
« Je vous présente « Titine 2 ». C'est une voiture mythique! Je sais, elle n’est plus toute jeune, mais elle roule parfaitement. Chargez les bagages, et en route ! »
Ce matin-là, nous n’avons pas su ce qui était arrivé à Titine 1ère, Gaston nous le raconterait, ce soir, autour d’un feu de bois, là-bas, sur les plateaux du Larzac battus par les vents.
Que s’est-il donc passé ? La carcasse accidentée et brûlée de notre pauvre 4 CV ouvre la porte à toutes les suppositions. Qu’a t-il bien pu arriver pour transformer en cette misérable épave, notre véhicule tout juste restauré et comme neuf ? Toutes nos économies avaient fondu pour remettre sur ses roues cette voiture qui devait nous emmener sur les routes du monde…
C’était une idée de Gaston : « Restaurer un ancien véhicule pour voyager, voire réaliser un exploit sportif, c’est très tendance, disait-il. Des Méhari traversent le Sahara, des 4 L sillonnent les pistes marocaines… La vieille Renault qui dort depuis trente ans dans la grange de tonton Daniel ferait très bien l’affaire pour une virée de légende ! »
Devant son enthousiasme nous nous étions laissé convaincre et avions réuni nos cagnottes pour redonner vie à l’antique véhicule couvert de poussière et de toiles d’araignées que nous étions allés récupérer chez ledit tonton, bien content de se débarrasser d’un vestige aussi encombrant.
Contre toute attente, le moteur tournait encore et si les pneumatiques avaient besoin d’être changés, dans l’ensemble, ce n’était pas aussi catastrophique que je le redoutais. Et puis Gaston était animé d’une telle ardeur que six mois plus tard, nous étions sur le départ.
Tout avait été prévu, l’itinéraire, la logistique, l’intendance… A nous les pistes inexplorées … du Larzac ! En effet, nous avions décidé de la jouer modeste pour commencer.
Et puis, voilà que ce matin, en arrivant, chargés comme des bourrins, au lieu de rendez-vous, nous avons trouvé « Titine » — l’originalité n’est pas le fort de Gaston pour nommer ses voitures — incendiée, cuite pour ainsi dire. A l’eau nos rêves d’aventure !
C’est compter sans Gaston. Où est-il d’ailleurs, alors que nous contemplons avec inquiétude les restes de la voiture ?
« Il faut espérer qu’il n’était pas au volant… » a dit Robert, l’optimiste du groupe.
Un bruit de moteur très caractéristique nous a fait dresser l’oreille. Non, il n’a pas osé ! Et bien si ! Voilà notre Gaston, tout sourire, qui arrive au volant d’une CV du plus beau rouge :
« Je vous présente « Titine 2 ». C'est une voiture mythique! Je sais, elle n’est plus toute jeune, mais elle roule parfaitement. Chargez les bagages, et en route ! »
Ce matin-là, nous n’avons pas su ce qui était arrivé à Titine 1ère, Gaston nous le raconterait, ce soir, autour d’un feu de bois, là-bas, sur les plateaux du Larzac battus par les vents.
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: A. L'aventure, c'est l'aventure !
Et bien faut avoir foi en lui, pour le suivre !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: A. L'aventure, c'est l'aventure !
On a envie d'être autour du feu de bois avec les voyageurs. Bravo pour la belle ambiance finale!
Zéphyrine- Modératrice écriture libre
- Humeur : Méditerranéenne
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