Migraine

LE BARON : Un mécène. Riche et obstiné.
AGNOS : Un inventeur, protégé du baron.
AGNOS, l'autre : Un humble habitant du XXIe siècle, en train de mettre au point une machine à remonter le temps.



Seigneur, renoncez donc à cette folie ! Vous y perdriez sans l'ombre d'un doute la vie, et -qui sait ?- sûrement votre âme !

La seule folie serait de se plier à l'Histoire. Ma décision est prise, je pars ; avec ou sans vous.

Vous regretterez d'avoir tenté le Diable à nouveau, j'en suis certain. Une fois était déjà de trop. Revenez à la raison !

Allons, que me chantez-vous là ? La science n'est en rien diabolique, mon cher. La vie est derrière. il prend Agnos par le col et s'enfonce avec lui dans la machine, un assemblage chaotique de bois et de métaux

Soit. Je règle notre transport, et nous y serons. Mais je n'apprécie pas vos manières.

Je sais bien cela, mais voyez, le mal est fait. Nous sommes arrivés. Bon, je vous l'avoue, nos habits ne passent pas inaperçus, et ce monde est totalement différent. Mais j'y ai quelque connaissance, et nous pourrons ainsi remplir notre mission.

La sonnette de chez Agnos, l'autre, retentit trois fois

Bonj...our ? Mais d'où diable sortez-vous ? se remarquant un air de famille avec Agnos Seriez-vous un de mes proches ?

Et pour cause ! Je suis toi. Mais plus tard. Dans le passé.

Il veut dire que son voyage dans le temps, exécuté deux fois, le fait exister en même temps que vous, mais en un lieu différent.

Je n'y comprends rien, que faites-vous là ? Sortez, ou j'appelle la police !

Je suis justement venu vous dire qud si vous persistez à vouloir créer une machine à voyager dans le temps, vous vous retrouverez plus tard avant vous, comme nous maintenant, et que la situation est propice aux maux de crâne !

Cessez ! Vos explications n'expliquent rien !
il bondit dans sa machine, direction le XVIIe siècle ; le rideau se baisse, les spectateurs applaudissent, subjugués


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Je me sais incapable d'écrire un dialogue réaliste. Alors du théâtre... Mais comme j'ai toujours eu les yeux plus gros que le ventre, je me suis lancé.
En espérant ne pas vous avoir fait perdre votre temps (en tout cas, je me suis amusé, merci Admin).

Voilà un récit qui prévient des risques à retourner dans le passé : nous n'y serions pas forcément les bienvenus !

Tant mieux si tu t'es amusé en écrivant ce dialogue, c'est bien le but.

Et tu es courageux de t'être lancé alors que la consigne ne te paraissait pas facile (et elle ne l'est pas du tout)

D'autre part, personne ne fait perdre le temps de personne ici, non mais!

En ce qui concerne ton texte, je trouve la forme originale (pièce de théâtre)
J'avoue que je me suis un peu emmêlée  les pinceaux avec cette phrase:

Et pour cause ! Je suis toi. Mais plus tard. Dans le passé. et je suis absolument d'accord avec tes propos sur les maux de crâne du coup  

Peut-être changer la phrase en mettant par exemple: Je suis toi en plus âgé et je viens du passé ?

J'ai pensé aux "Visiteurs" par moment

Et je n'ai pas trop compris le rôle du Baron, quand il parle de "mission"

En tout cas, bravo de t’être lancé le premier  

En effet, les paradoxes temporels et leurs questionnements à l'infini peuvent donner la migraine. Curieuse et originale amorce de récit de SF avec un langage "vieille France".

une scénette bien agréable à lire, bien rythmée et bien prise de chou, comme tout voyage temporel qui se respecte

Pas con l'idée du chou pour remonter le temps, j'vais peut-être tenter c'te recette!

Moi j'ai bien aimé.
Le théâtre ? C'est très original.
Cela me rappelle "Retour vers le futur".
Mais un peu "prise de tête"...

Bravo à toi..

Anneh

Je ne suis pas sûre de te suivre sur ce terrain...
Je sens la migraine qui monte alors

Très originale cette manière d'aborder la consigne, c'est très rare que nous nous lancions dans la forme théâtrale. Tu vas peeut-être donner à Admin une idée pour une prochaine contrainte d'écriture.

Une petite scène dont j'apprécie l'idée mais j'en aurai aimé un peu plus sur le fond pour pouvoir avoir la migraine :-)