B - Myrte à quelques pas d'ici

Il habite à quelques pas d’ici, sur les hauts de Bodiccione. Il a cent ans. Un bâton de berger à la main, il avance à petits pas, le visage figé dans l’étonnement devant tout ce temps passé. L’âne est toujours dans son pré, au milieu des citronniers, mais, juste à côté, les tours n’arrêtent pas de se dresser entre l’incessant ballet des grues qui tournoient à en donner le vertige. Il ne peut plus lever la tête pour les voir. Il est là, sous ma fenêtre, chaque matin à huit heures pile à observer les ouvriers. Moi, je le regarde et me demande pour combien de temps encore…

Emouvant ce vieillard dépassé par , je suppose les édifices modernes que l'on construit.
Triste aussi, touchant

Des petites choses de la vie qu'on observe.
Et observer que le monde change.
Beau teste. On s'attacherait à ce papi facilement.

beau texte, touchant dans sa simplicité.

Autour de ce vieillard, de subtiles notations su le temps qui passe, le monde qui change et aussi des choses qui ne changent pas.

J'aime beaucoup : le visage figé dans l’étonnement devant tout ce temps passé.

Une belle façon de traduire ta nostalgie et ta crainte au travers du regard du vieil homme. Un beau texte.