A. Sydney

Etrange hasard.

Après plusieurs jours de vacances en famille au Portugal, complètement déconnecté, je reviens aux nouvelles sur Kalé pour y découvrir la dernière consigne, mais sans réelle intention d’y répondre. En effet, je préférais consacrer mon temps d’écriture à un sujet en rapport à un triste évènement survenu hier.

Et que vois-je sur la photo de la consigne ? Un gamin appuyé à une fenêtre accompagné d’un grand chien !

Comme si Sydney, la fidèle chienne de mon fils, euthanasiée hier, me faisait un dernier clin d’œil :
« Tu veux écrire ? Ne m’oublie pas, raconte comme j’étais forte et belle ! »

A l’âge de plus de 14 ans, cela faisait plusieurs semaines que Sydney, décharnée et très affaiblie, faisait de la peine à voir. La brave chienne a cependant voulu attendre courageusement le retour de ses maîtres, partis en vacances avec nous, avant d’abandonner définitivement la partie, et de ne plus savoir se relever.

J’aimerais pouvoir effacer cette dernière image d’elle, et ne retenir que celle d’une American Staff fière et dominante telle que nous l’avons connue plus jeune.

Abandonnée dans un refuge, Sydney avait 3 ans lorsqu’Olivier et Loucas l’ont adoptée.

Issu du croisement d’un Bull et d’un Terrier, l’American Staff au physique imposant et puissant, a la réputation d’un chien dangereux.

Sydney, belle et racée, répondait entièrement aux critères physiques de sa race, mais loin d’être agressive, elle n’affichait sa force que lors de jeux.

Très bien dressée, obéissante (à quelques bêtises gourmandes près) fidèle et soumise à ses maîtres, Sydney a été une compagne très agréable.

Je la revois aussi, les oreilles dressées et les yeux ronds d’étonnement, flairer la petite boule noire qu’était Pica, un tout jeune Bouledogue français, pataud et bruyant, que ses maîtres lui fourguèrent un jour dans les pattes.

Sydney l’adopta sur le champ.

Protectrice, bonne gardienne, placide et tranquille, elle assuma son rôle de sœur ainée avec brio, et il suffisait d’observer les oreilles baissées et l’air coupable de Sydney pour savoir que Pica avait récidivé d’une bêtise de son cru. Les deux chiens, partageant le même panier, devinrent inséparables.

Sydney, tu nous manques.

Et chez le vétérinaire, sur les genoux de tes maîtres, à la première piqure, lorsque tes yeux s’embrouillèrent, tu donnais l’impression d’une chienne qui cherche quelque chose sans savoir ce que c’est.

Sois en paix.

Magnifique hommage à Sydney qui m'a fait verser plus d'une larme car ton épreuve a fait remonter en moi le souvenir de ce que j'ai vécu il y a 5 ans: mon vieux chien malade que j'ai fait euthanasier . Il avait 16 ans et avait aussi pris sous son aile mon jeune chien de 12 ans son cadet. Cette annee la j'ai perdu Simba mon vieux compagnon et 4 mois apres Pollux tombé malade et mort en quelques semaines.
Alors ton texte me parle énormément et je compatis à votre douleur. Nous aimons nos compagnons à 4 pattes et lorsque nous les perdons, c'est toujours très douloureux .

Je connais assez peu les chiens, mais chien ou chat, c'est le même chagrin quand ils disparaissent et j'ai lu ton texte avec beaucoup d'émotion, me rappelant de tristes souvenirs de vétos, après tant de choses partagée. Comme le disait un écrivain, le problème avec les chiens et les chats, c'est qu'on sait que très probablement ils vivront moins longtemps que nous. On fait un bout de chemin ensemble et puis c'est fini. La consolation c'est de se dire qu'ils ont été heureux avec nous et aussi qu'on ne les oublie pas.

Avec beaucoup d'émotion, nous partageons ta tristesse. Un bel hommage à Sydney qui a fait partie de votre vie pendant 14 ans !

Cet hommage à Sydney me parle : à l'instant, à entendre la respiration de notre Salsa qui aura 14 ans en août, nous disions, ma femme et moi, qu'un jour, elle va nous quitter.

Fort heureusement pour elle, il y  a Man, arrivé juste avant Noël quand il avait deux mois.

Par ses harcèlements, il la stimule.

Elle qui ne jouait quasiment plus, fait maintenant des parties  où ils se mordillent tout en jappant à qui mieux mieux.  Quand elle n'en peut plus, elle grogne plus fort, et Man comprend qu'il vaut mieux cesser le jeu ...

Tu parles bien de Sydney...

Vous l'avez aidée à partir dignement.

Nous avons tous, plus ou moins, un tel souvenir...

Paix à Sydney

Un très bel adieu à Sydney, je partage ton émotion et ta tristesse.
Nous avons eu une chienne, berger allemand pendant 14 ans, adorable et douce avec nos petits. Quand elle est partie, nous n'avons plus voulu reprendre de chien, notre chagrin était infini.
Avant elle nous en avons eu deux autres, également disparus trop tôt...

On s'en remet mal.
Courage !

Sydney, abandonné à 3 ans, vous l'avez accueilli avec bienveillance et maintenant c'est lui qui vous quitte, c'est toujours douloureux.
Un bel âge mais 11 ans ne s'effacent pas d'une croix, surtout quand il faut se résigner à prendre une décision pour son confort... sans égoïsme.
Quel magnifique et émouvant hommage si bien écrit.
Courage Virgul.

Comme à tous, ton texte me parle énormément. C'est toujours un moment douloureux que de perdre un compagnon à quatre pattes