A. Au secours !

Je suis sorti pour faire une chose incompréhensible en courant de la maison, j’entame les recherches.

Panique! Elle a subitement disparu en bas du falaise, après avoir sauté de la fenêtre, alors que je jouais avec. Je ne sais pas comment, le drame s’est passé, ce fut brutal.
Ce n’est pas le moment de réfléchir, il faut y aller, j’analyserai plus tard.

Pas très profond et heureusement qu’une échelle est déjà là, donc ça devrait être facile. Quoique je ne suis pas trop fan des hauteurs, peur de tomber, et les échelons, ce n’est pas trop mon truc.

Oh non! Je découvre que cette échelle n’est pas stable, bêtement posé sous un arbuste de fleurs.
Pire, elle est trop courte.
Personne à la maison, je suis seul, les secondes, les minutes passent, pas le temps de donner l’alerte, je dois me débrouiller.

Je couche la plantation, j’arrache des branches fleuries, des épines me piquent; pas grave, en situation d’urgence, c’est un détail.
Lorsque je peux atteindre l’échelle, elle se met à bouger, j’essaie de l’agripper.
Trop tard, elle tombe à son tour. Je la vois étendue, ce moyen de secours j’oublie.

Je tourne en rond pour trouver une autre solution. Malgré mon habileté de pouvoir me déplacer, sans équipement particulier, sur n’importe quel terrain, je me sens impuissant.
Je vais essayer de rejoindre le bas à quatre pattes le long des rochers, comme un alpiniste, toutefois sans cordage. De toute façon je ne sais pas comment s’encorder.

J’amorce ma descente périlleuse, enfin à peine, car la peur du vide me stoppe net, je crains de lâcher prise et de chuter à mon tour. C’est trop demandé, je remonte rapidement sur le plancher (supérieur) des vaches.
Quel cauchemar!

Que faire?
Je donne ma langue au chat.

Dernière tentative, je lance un appel:
Chers amis lecteurs, y aurait-il un bipède qui m’aiderait à retrouvé mon jouet préféré?