B. J'en salive encore.

J'ai cinq ans, je suis debout sur une chaise.
Je regarde tante Jeanne* préparer le dessert.

Les morceaux de chocolat fondent dans le lait bouillant.
Elle verse le tout sur les oeufs, le sucre et la farine qu'elle a longuement battus.

Ça sent bon, je m'impatiente...
Dans la casserole, la préparation épaissit lentement.
Je demande :

- C'est bientôt fini?

Tante Jeanne sourit, répartit la crème dans les coupelles et dit enfin :

- A ton tour!

Je peux enfin lécher la cuillère. J'ai du chocolat jusqu'aux deux oreilles!
Non, la gourmandise n'est pas un vilain défaut!


100 mots.

* Vous reconnaissez bien-sûr la tante Jeanne dont je vous ai déjà parlé dans d'autres circonstances.

On adore ta Tante Jeanne ! On en redemande !

PS Veux tu éditer ton texte et remettre le titre en place, fausse manoeuvre a du l'effacer

Oh oui !! lécher la cuillère et le plat ... moi aussi j'ai ce souvenir

Gourmandise encore meilleure après tant d'attente.... (*sourire)

On l'aime ta tante Jeanne et on aimerait bien qu'elle nous fasse goûter aussi

Moi aussi, j'avais une (grande) tante Jeanne, qui était si gentille aussi.

«Je peux enfin lécher la cuillère» est la plus merveilleuse des gourmandises:-)