Ô temps !

Ô temps !

Ô temps ! Quand l'automne est le printemps de l'hiver
Où chante l’avenir conjugué aux hier,
La minute s’écoule en amer vague à l’âme,
Puis d’un regard s’écroule sa vie dans l’infâme.

Une idée nébuleuse essouffle ses souvenirs
En nostalgie fougueuse où se tuent ses désirs.
Et au fil des instants, au gré de l’amertume,
Dans son cœur larmoyant chaque pensée s’embrume.

Ô temps ! Quand le printemps est l’hiver de l’été
Où valse le passé au rythme des veillées.
Une par une s’éternisent les saisons
Puis devient, en crise, l’élixir sa maison.

Le chagrin et regret à fleur de solitude
Déchirent son histoire en extrême habitude
Et au fil des instants versés dans sa tristesse
Dans ses pleurs accablants, boire est viles adresses !