Le brouillard qui empiète sur mon domaine...
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Le brouillard qui empiète sur mon domaine...
Je n’aime pas
Qu’il y ait en moi
Ces espèces de brouillards
Qui empiètent sur mon domaine
Et ne me laissent pas voir
Où je suis, où j’en suis.
Guillevic
Cela ne se voit pas. Rien ne peut se deviner à l’extérieur. J’apparais on ne peut plus normale. Une dame petite, lunettée et souriante, aux cheveux un peu bouclés et désormais gris. Je suis plutôt dynamique, mais par la force des choses, je me suis fort calmée. Je suis devenue prudente à l’extrême dès que je m’aventure dans la rue. Je me tais plus que je ne parle. J’écoute beaucoup, j’aime écouter les gens et on me confie parfois des choses graves, dans la vie ou sur le net… Les confidences sont parfois un peu difficiles à gérer, mais je me sens utile et ça j’aime bien.
Donc cela ne se voit pas. C’est à la fois une chance, mais aussi un désavantage. Ce qui ne se voit pas n’est pas pris en compte par l’autre. Même s’ils le savent, ils n’y pensent pas. Ils oublient. A moi de me débrouiller avec cela.
J’ai été malade, et je suis toujours sous étroite surveillance médicale. De là mes passages nombreux en clinique. Depuis trois ans. De plus je suis borgne, (pas beau ce mot hein… pourtant c’est celui qui convient !) mais cela ne se voit pas. Mes yeux sont comme avant, bien ouverts sur la vie, rieurs et pétillants comme ils étaient, enfin, c’est ce qu’on m’a dit ! Ah oui l’œil aveugle a tendance à filer sur le côté quand je suis fatiguée, mais rien de grave. Les médicaments que je prends en doses toujours importantes me permettent de garder la vue de l’oeil rescapé, mais ils ont foutu ma santé en l’air. On n’a rien sans rien…
Ma vie est donc devenue une lutte perpétuelle et parfois pénible (non, toujours!!)de chaque minute pour sembler rester en forme et surtout pour VOIR, distinguer les personnes et les choses, lire, écrire à l’ordinateur
Participer au marathon est une gageure pour moi
D’abord écrire, de préférence pendant un certain temps: trois heures minimum. Or je suis vite épuisée dans mon effort pour capter les bonnes lettres sur le clavier, pour me relire, me corriger éventuellement.
Et puis aussi pour vous lire tous
Parfois je me dis que j’apparais lointaine, indifférente, à mettre si peu de commentaires chez les uns et les autres. (C’est vrai aussi sur Kalé) J’ai lu hier quelques-uns de vos textes sans déposer aucun commentaire encore. J’espère plus tard ! Sachez que vous lire me demande un gros effort, par moments tout devient trouble et flou, il faut que je m’arrête, que je quitte l’écran, que je regarde au loin les arbres dans mon jardin, ils me ressourcent tellement ! Alors pour l’instant je garde mon énergie à tenter d’écrire d’abord pour moi-même. Plus tard ou demain je viendrai vous rendre visite
En fait j’ai encore toujours un peu peur d’être jugée, qu’on se trompe sur moi. De là le soin que je prends à expliquer ma difficulté. On me connait peu sur Kalé, vu que je ne viens plus souvent
Donc voilà, j’écris et je m’applique… trois heures minimum… oh là là… faudra tenir le coup ! Dehors il fait gris, il n’y a pas beaucoup de lumière, et paradoxalement cela me convient. Je suis très vite éblouie par la lumière…
J'aime écrire mais je ne participe plus beaucoup aux consignes de Kalé. J'ai voulu ici expliquer un peu pourquoi, que l'écriture sur un long temps est devenue difficile pour moi. J'ai voulu le faire ce marathon, pour rester dans le coup de Kalé, ne pas m'éloigner encore plus que je ne le suis par les circonstances. J'ai eu l'occasion de "rencontrer" des personnes que je ne connaissais pas encore et cela m'a donné un vrai bonheur. Merci à vous tous!
Qu’il y ait en moi
Ces espèces de brouillards
Qui empiètent sur mon domaine
Et ne me laissent pas voir
Où je suis, où j’en suis.
Guillevic
Cela ne se voit pas. Rien ne peut se deviner à l’extérieur. J’apparais on ne peut plus normale. Une dame petite, lunettée et souriante, aux cheveux un peu bouclés et désormais gris. Je suis plutôt dynamique, mais par la force des choses, je me suis fort calmée. Je suis devenue prudente à l’extrême dès que je m’aventure dans la rue. Je me tais plus que je ne parle. J’écoute beaucoup, j’aime écouter les gens et on me confie parfois des choses graves, dans la vie ou sur le net… Les confidences sont parfois un peu difficiles à gérer, mais je me sens utile et ça j’aime bien.
Donc cela ne se voit pas. C’est à la fois une chance, mais aussi un désavantage. Ce qui ne se voit pas n’est pas pris en compte par l’autre. Même s’ils le savent, ils n’y pensent pas. Ils oublient. A moi de me débrouiller avec cela.
J’ai été malade, et je suis toujours sous étroite surveillance médicale. De là mes passages nombreux en clinique. Depuis trois ans. De plus je suis borgne, (pas beau ce mot hein… pourtant c’est celui qui convient !) mais cela ne se voit pas. Mes yeux sont comme avant, bien ouverts sur la vie, rieurs et pétillants comme ils étaient, enfin, c’est ce qu’on m’a dit ! Ah oui l’œil aveugle a tendance à filer sur le côté quand je suis fatiguée, mais rien de grave. Les médicaments que je prends en doses toujours importantes me permettent de garder la vue de l’oeil rescapé, mais ils ont foutu ma santé en l’air. On n’a rien sans rien…
Ma vie est donc devenue une lutte perpétuelle et parfois pénible (non, toujours!!)de chaque minute pour sembler rester en forme et surtout pour VOIR, distinguer les personnes et les choses, lire, écrire à l’ordinateur
Participer au marathon est une gageure pour moi
D’abord écrire, de préférence pendant un certain temps: trois heures minimum. Or je suis vite épuisée dans mon effort pour capter les bonnes lettres sur le clavier, pour me relire, me corriger éventuellement.
Et puis aussi pour vous lire tous
Parfois je me dis que j’apparais lointaine, indifférente, à mettre si peu de commentaires chez les uns et les autres. (C’est vrai aussi sur Kalé) J’ai lu hier quelques-uns de vos textes sans déposer aucun commentaire encore. J’espère plus tard ! Sachez que vous lire me demande un gros effort, par moments tout devient trouble et flou, il faut que je m’arrête, que je quitte l’écran, que je regarde au loin les arbres dans mon jardin, ils me ressourcent tellement ! Alors pour l’instant je garde mon énergie à tenter d’écrire d’abord pour moi-même. Plus tard ou demain je viendrai vous rendre visite
En fait j’ai encore toujours un peu peur d’être jugée, qu’on se trompe sur moi. De là le soin que je prends à expliquer ma difficulté. On me connait peu sur Kalé, vu que je ne viens plus souvent
Donc voilà, j’écris et je m’applique… trois heures minimum… oh là là… faudra tenir le coup ! Dehors il fait gris, il n’y a pas beaucoup de lumière, et paradoxalement cela me convient. Je suis très vite éblouie par la lumière…
J'aime écrire mais je ne participe plus beaucoup aux consignes de Kalé. J'ai voulu ici expliquer un peu pourquoi, que l'écriture sur un long temps est devenue difficile pour moi. J'ai voulu le faire ce marathon, pour rester dans le coup de Kalé, ne pas m'éloigner encore plus que je ne le suis par les circonstances. J'ai eu l'occasion de "rencontrer" des personnes que je ne connaissais pas encore et cela m'a donné un vrai bonheur. Merci à vous tous!
Coumarine- Kaléïd'habitué
- Humeur : concentrée
Re: Le brouillard qui empiète sur mon domaine...
Je te souhaite, particulièrement maintenant de tenir le coup, comme tu écris, je te souhaite un ciel bleu dès que le brouillard sera levé, même un tant soit peu, je te souhaite bon courage !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: Le brouillard qui empiète sur mon domaine...
C'est bien que tu ais fait le marathon
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
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