Se souvenir des belles choses

Au printemps de quoi rêvais tu ?
Je vais te le dire, mon amour,
Je vais te le rappeler ,mon amour, puisque maintenant, tu ne t’en souviens plus.

Tu rêvais à moi , tu rêvais à nous, à ce nous que nous formions à deux pour le meilleur et… pour le pire, ajoutions - nous en riant sans penser qu’un jour nous pourrions devenir vieux.
Nous étions jeunes, amoureux et fous comme tous les amoureux mais nous n’étions pas comme les autres puisque que c’était toi, puisque que c’était moi.

Au printemps de quoi rêvais-tu ?
Je, tu, nous rêvions de voyages , de grandes découvertes, de chevauchées fantastiques ,de vingt lieues sous les mers , de mille et une nuits, de symphonies du nouveau monde… et de lumières célestes.
Nous avons vécu tout cela au centuple.

A quoi rêves-tu maintenant ?
J’aimerais pouvoir mettre ma tête dans ta tête, nicher mon cœur à coté de ton cœur et reposer mon âme contre la tienne.
Je veux continuer à vivre avec toi, même pour le pire… Pas si pire que cela puisque tu es là, ici, avec moi, à me prendre la main avec confiance, à me regarder comme si tu me voyais pour la première fois, à me sourire avec un regard curieux, à me demander chaque jour qui je suis et quel est mon nom …

Au printemps de quoi rêvais tu ?
Tu ne sais plus : Ce n’est pas grave, je suis là pour te reraconter sans me lasser notre longue et belle histoire d’amour.
Il était une fois...
Il est une fois…

Très beau texte sur un sujet douloureux. Et beaucoup d'amour de la part de celui qui se souvient

J'aime beaucoup le message que tu fais passer à travers tes mots.
L'amour est ici bien plus fort que les souvenirs qui s'effacent...
Dans la réalité, ce n'est pas toujours aussi facile à vivre, mais cela existe...
Et rien que pour l'âme de cette femme et l'Amour qu'elle porte pour lui...
Je ne peux qu'apprécier ton texte ! :-)

Oui Charlotte, tu nous offres un superbe texte avec plein d'amour sur un sujet grave et douloureux. Je dirais comme souvent, car ce qui différencie ce texte des autres que tu nous as proposé, c'est sa gravité.
(ghthm!ùùùùùùùùùù : ça je le laisse car c'est Vénus, la petite chatte qui est venue commenter pendant que j'écrivais et je n'ai pas envie de la censurer ! )

Tu me fais pleurer, Charlotte je sais à qui tu penses...
Mais ce n'est pas pour du vrai, alors je dis
C'est beau !

C'est simple et beau,il y a beaucoup d'amour dans tes mots, beaucoup de respect aussi

Tant d'amour et de respect, tout est dit dans les com précédents, c'est beau, c'est simple et si emouvant

Une autre facette de ta plume Charlotte, et une facette que j'aime beaucoup également. La pudeur et la tendresse de tes mots embellissent cette terrible réalité dont tu parles presque par inadvertance, l'amour à ce point là, ça me bouleverse.... Merci pour ce très beau texte.
Je ne regrette pas d'avoir ouvert ce texte par hasard...

Poignant et beau. Bravo.

et j'aime entre autres ce passage:

Charlotte a écrit:Je, tu, nous rêvions de voyages , de grandes découvertes, de chevauchées fantastiques ,de vingt lieues sous les mers , de mille et une nuits, de symphonies du nouveau monde… et de lumières célestes.
Nous avons vécu tout cela au centuple.