BERNARD ET OSCAR
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BERNARD ET OSCAR
Bernard et Oscar ? Jumeaux monozygotes
Bernard et Oscar ? Physiquement pareils, à caractère foncièrement cruels.
Bernard et Oscar ? Docteur Jekyll et Mister Hyde, à tour de rôle.
Tout petits déjà, la complicité perverse poussa Bernard à égorger le chat, puis à le jeter au fond du puits tandis qu’Oscar lui servait d’alibi, sagement assis à côté de Mémé, en se faisant passer pour lui…
A charge de revanche, Bernard écossait des petits pois, vêtu du pull d’Oscar pendant que celui-ci puisait sans vergogne dans le porte-monnaie maternel.
En grandissant, les deux lascars cultivèrent avec application et délices leur ressemblance, redoutablement efficace en classe ainsi qu’avec la gent féminine.
Avec leurs gueules d’anges, ils chavirèrent les cœurs de ces dames.
Ce petit jeu de « Double-Je » aurait pu durer éternellement…
Jusqu’au jour où Oscar rencontra dans un bar, Mercedes, danseuse de flamenco et de salsa. Il tomba éperdument amoureux et n’éprouva pas cette fois l’envie de la partager avec Bernard. Il se fit tatouer le prénom de sa belle à un endroit que la décence interdit de mentionner.
Mercedes était fougueuse, excessive en tout et très dépensière.
Les économies d’Oscar fondirent comme neige au soleil, il lui fallait une solution s’il ne voulait pas perdre sa belle.
Bernard, un brin plus intellectuel qu’Oscar venait de terminer un manuscrit important, traitant de la migration des abeilles, sujet brûlant qu’il intitula :
« Merci pour ces bons moments »
Ce fut un jeu d’enfants pour Oscar de dérober le manuscrit et de la faire publier à grand renfort de publicité.
La notoriété de Bernard ouvrit bien des portes à son frère, les lecteurs et éditeurs ne prêtant guère attention au changement de prénom.
Oscar et Mercedes filèrent avec le pactole en Amérique du sud.
Et Bernard se retrouva sur le pavé, seul pour une fois, avec une seule idée en tête, se venger.
Un côté blanc, un côté noir, personne n’est moche, ni tout beau, on allait voir ce qu’on allait voir….
fin de la première partie
Bernard et Oscar ? Physiquement pareils, à caractère foncièrement cruels.
Bernard et Oscar ? Docteur Jekyll et Mister Hyde, à tour de rôle.
Tout petits déjà, la complicité perverse poussa Bernard à égorger le chat, puis à le jeter au fond du puits tandis qu’Oscar lui servait d’alibi, sagement assis à côté de Mémé, en se faisant passer pour lui…
A charge de revanche, Bernard écossait des petits pois, vêtu du pull d’Oscar pendant que celui-ci puisait sans vergogne dans le porte-monnaie maternel.
En grandissant, les deux lascars cultivèrent avec application et délices leur ressemblance, redoutablement efficace en classe ainsi qu’avec la gent féminine.
Avec leurs gueules d’anges, ils chavirèrent les cœurs de ces dames.
Ce petit jeu de « Double-Je » aurait pu durer éternellement…
Jusqu’au jour où Oscar rencontra dans un bar, Mercedes, danseuse de flamenco et de salsa. Il tomba éperdument amoureux et n’éprouva pas cette fois l’envie de la partager avec Bernard. Il se fit tatouer le prénom de sa belle à un endroit que la décence interdit de mentionner.
Mercedes était fougueuse, excessive en tout et très dépensière.
Les économies d’Oscar fondirent comme neige au soleil, il lui fallait une solution s’il ne voulait pas perdre sa belle.
Bernard, un brin plus intellectuel qu’Oscar venait de terminer un manuscrit important, traitant de la migration des abeilles, sujet brûlant qu’il intitula :
« Merci pour ces bons moments »
Ce fut un jeu d’enfants pour Oscar de dérober le manuscrit et de la faire publier à grand renfort de publicité.
La notoriété de Bernard ouvrit bien des portes à son frère, les lecteurs et éditeurs ne prêtant guère attention au changement de prénom.
Oscar et Mercedes filèrent avec le pactole en Amérique du sud.
Et Bernard se retrouva sur le pavé, seul pour une fois, avec une seule idée en tête, se venger.
Un côté blanc, un côté noir, personne n’est moche, ni tout beau, on allait voir ce qu’on allait voir….
fin de la première partie
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: BERNARD ET OSCAR
Je vois qu'une seconde partie est prévue, je l'attends avec impatience car je me suis bien régalée de voir comment tes deux acolytes trompaient leur monde.
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: BERNARD ET OSCAR
Promis Escandelia, je m'y attelle, mais la chaleur m'engourdit et j'ai fort à faire ici avec un certin benji
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
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