La vue: Toscane
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Cassy
Bruyère
Nerwen
Amanda.
Pati
Charlotte
virgul
11 participants
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La vue: Toscane
La vue : Toscane
Après avoir traversé quatre pays (la Belgique, le Luxembourg, la France, la Suisse) et la moitié de l’Italie, les yeux rivés sur le bitume, l‘attention toujours en alerte d’avant en arrière et sur les côtés pour épier tout danger, les mains crispées sur le volant pour négocier lacets et tunnels, nous avons enfin atteint les hauteurs de Tuoro en Toscane.
Sur la terrasse de la villa, notre vision, rétrécie par les contraintes de la route, s’est d’un coup élargie à 180° pour embrasser, au grand angle, le paysage majestueux du lac Trasimène et ses alentours. Une image splendide et lumineuse qui gomma d’un seul trait la fatigue du voyage.
Trois îles vertes, de tailles diverses, ponctuent en triangle la surface calme des eaux gris bleu du lac. Sur sa rive droite un petit port nous invite à parcourir les contours du lac jusqu’au village de Passignano dont les toits ocre remontent la colline en bouquet désordonné. Le regard traverse ensuite la profondeur du lac, où les montagnes écrasées par le soleil, déversent paresseusement leurs flancs alanguis jusqu’à l’eau du lac. Pas très hautes, les collines ou montagnes au relief métissé se succèdent en dômes arrondis pour supporter un ciel bleu profond et infini qu’aucun nuage n’arrête. Leurs flancs, restés verts malgré la canicule, profitent de l’ombre des arbres truffiers qui couvent jalousement, à leurs pieds, la pousse des précieux champignons.
Ivre de tant d’espace, le regard s’accroche ensuite à notre versant pour y chercher plus de détails. En bas, des petits champs carrés aux couleurs fauves côtoient des parcelles d’oliviers au feuillage vert argenté dont les vieux troncs torturés témoignent de la rigueur du climat. En grimpant sur la droite, le vert se densifie et s’assombrit. Les pins, chênes et genévriers ont investis les pentes et sertissent le village de Tuoro où quelques cyprès épars se dressent fièrement en vigiles. Les maisons, en pierre du pays, s’associent au décor sans le heurter, d’autant que leurs balcons fleuris en rompent l’austérité.
Après avoir traversé quatre pays (la Belgique, le Luxembourg, la France, la Suisse) et la moitié de l’Italie, les yeux rivés sur le bitume, l‘attention toujours en alerte d’avant en arrière et sur les côtés pour épier tout danger, les mains crispées sur le volant pour négocier lacets et tunnels, nous avons enfin atteint les hauteurs de Tuoro en Toscane.
Sur la terrasse de la villa, notre vision, rétrécie par les contraintes de la route, s’est d’un coup élargie à 180° pour embrasser, au grand angle, le paysage majestueux du lac Trasimène et ses alentours. Une image splendide et lumineuse qui gomma d’un seul trait la fatigue du voyage.
Trois îles vertes, de tailles diverses, ponctuent en triangle la surface calme des eaux gris bleu du lac. Sur sa rive droite un petit port nous invite à parcourir les contours du lac jusqu’au village de Passignano dont les toits ocre remontent la colline en bouquet désordonné. Le regard traverse ensuite la profondeur du lac, où les montagnes écrasées par le soleil, déversent paresseusement leurs flancs alanguis jusqu’à l’eau du lac. Pas très hautes, les collines ou montagnes au relief métissé se succèdent en dômes arrondis pour supporter un ciel bleu profond et infini qu’aucun nuage n’arrête. Leurs flancs, restés verts malgré la canicule, profitent de l’ombre des arbres truffiers qui couvent jalousement, à leurs pieds, la pousse des précieux champignons.
Ivre de tant d’espace, le regard s’accroche ensuite à notre versant pour y chercher plus de détails. En bas, des petits champs carrés aux couleurs fauves côtoient des parcelles d’oliviers au feuillage vert argenté dont les vieux troncs torturés témoignent de la rigueur du climat. En grimpant sur la droite, le vert se densifie et s’assombrit. Les pins, chênes et genévriers ont investis les pentes et sertissent le village de Tuoro où quelques cyprès épars se dressent fièrement en vigiles. Les maisons, en pierre du pays, s’associent au décor sans le heurter, d’autant que leurs balcons fleuris en rompent l’austérité.
virgul- Kaléïd'habitué
- Humeur : optimiste
Re: La vue: Toscane
Cela donne vraiment envie d'y aller. Quelle formidable description de ce paradis vert.Tu es un grand poète, Virgul.
Charlotte- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: La vue: Toscane
une très belle description, on imagine bien cette vue façon carte postale, tu as parfaitement saisi l'idée de cette consigne, qui est de nous faire voyager au travers d'un de nos sens, ici la vue.
et je rejoins charlotte, ça donne vraiment envie d'y aller jeter un oeil
et je rejoins charlotte, ça donne vraiment envie d'y aller jeter un oeil
Pati- Kaléïd'habitué
- Humeur : mouvante
Re: La vue: Toscane
Belle écriture " panoramique" empreinte de poésie, dommage que tu n'ajoutes pas une photo...
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: La vue: Toscane
Grâce à toi, à travers ce joli texte, j'ai retrouvé la magie d'un voyage en Toscane...
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: La vue: Toscane
Par tes mots je vois et revois les cyprès, les oliviers, les collines: merci! il faut que je programme un séjour en Toscane
Bruyère- Kaléïd'habitué
- Humeur : apaisée
Re: La vue: Toscane
Oui, la Toscane doit être une belle contrée et tu la décris avec une poésie qui la met en valeur .
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: La vue: Toscane
Un très beau texte qui nous fait voyager dans une belle contrée. Cela donne envie de la découvrir
Dommage effectivement qu'il n'y ait pas de photo
Dommage effectivement qu'il n'y ait pas de photo
Sherkane- Kaléïd'habitué
- Humeur : ....
Re: La vue: Toscane
Une belle vue de la campagne toscane.
madeleinedeproust- Kaléïd'habitué
- Humeur : littéraire
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