Tadig. A quelques pas d’ici

Quatre heures du matin, trop tard pour lire, trop tôt pour écrire ! A quelques pas d'ici passe la benne à ordures. Le chuintement de ses pistons succède au bruit des poubelles poussées par les ripeurs. Arrive ensuite le porteur de journaux sur sa mobylette... C’était, il y a une éternité, l’heure de mon lever la semaine du matin lorsque je travaillais en 3 x 8. Mon esprit vagabonde au gré de ces premiers bruits étouffés. Je réprime l’envie d’ouvrir ma fenêtre pour mieux les entendre et ressentir cette allégresse qui m’accompagnait alors lorsque j’allais au boulot dans la fraîcheur de la nuit.

Très bonne description des bruits et des impressions du petit matin. Et ce n'est pas si fréquent qu'on parte au travail dans la joie. Un texte qui donne ou redonne le moral.

Ton texte me fait penser à la chanson de Jacques Dutronc "Il est cinq heures Paris s'éveille"

Tu as tout compris à l'exercice des 100 mots Tadig.
C'est exactement ça: être dans le présent et écrire comme ça vient

Super ton texte Tadig, comme quoi, même les bruits de la ville peuvent avoir du charme.