A. Du rififi au sommet.
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virgul
catsoniou
Escandélia
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A. Du rififi au sommet.
-« J’ai pas fermé l’œil de la nuit ! » dit Granulait à son complice Barbiquet.
-On dirait bien, oui, t’a l’air ensuqué ce matin ! tu cogites trop la nuit, ma chère !
-Ah , ça tu l’as dit : de sommet en conférence je n’arrête guère ! la nuit je ne dors presque pas. Je passe les trois quart de mon temps à tourner, retourner dans mon lit, tous les problèmes de notre république, si bien qu’en définitive je fini par me lever et dare dare, je file sur face de bouc ! (avec tout le respect que j’ai pour toi, soit dit en passant, toi ce serait plutôt pour tes fesses de bouc !) non, je cogite, moi et pour rien, pas plus de remerciement que de reconnaissance de mon travail !
Tiens pas plus tard que lundi dernier…. Avec un certain J C et un P M
-Non mais dis donc ! je ne te permets pas ! laisse mon c tranquille, dis moi plutôt, ce J C c’est qui ? Et P M ? C’est qui ? Jésus Christ et Philip Morris ?
- Non, laisses le tranquille, le Jésus et puis on avait dit pas de pub hein ! P M, il est de ces irascibles dont on ne peut rien tirer : jamais un accord de signé, jamais une concession, jamais un compromis, il veut tout et tout de suite…
- Ah oui, PM c’est le premier ministre, mais l’autre, si c’est pas Jésus, c’est Julien Courbet ?
-Non, même s’il est plutôt du genre à plier celui- là, et à faire des courbettes, si tu vois ce que je veux dire, quant à l’autre : le Premier Ministre, c’est toi pauvre abruti ! tu vois bien qu’il y a quelque chose qui va pas dans ta petite tête ! Tu y étais à la conférence, où tu dormais ?
- La conférence ? Oui Môssieur, j’y étais, mais pas vu de P M
- Normal il n’y était pas lui !
Ah ! tu vois ! je risquais pas de le voir donc. Je crois que je sais de qui tu parles, mais J C ? Jacky Chan ? Peut-être ? Ou Julien Clerc ?
-Tu n’y es pas du tout, il ne fait pas dans ce registre, lui, c’est plus un homme de lettre on va dire.
-Ah, ça y est ! Jean Claude Van Dam !
- Pfff ! tu te fous de moi, là ?
-Euh, non Jean Claude Van Dam, c’est un grand homme, et il est belge en plus !
-Oui, ben, non, c’est pas lui non plus! Il n’est pas tout à fait aussi célèbre !
-Jules César ?
-Tu y es presque !
-Il fait de la politique ?
-Oui, et même, il en rajoute à chaque fois, pour faire semblant, il râle un peu, mais il trouve toujours un compromis pour faire passer le message. Mais là, il m’a énervé ! m’accuser d’autoritarisme ! tu te rends compte, c’est un comble !
-Jacques Chirac, alors ?
-Non plus ! un autre, mais tu te rapproches, tu te rapproches…
- …? Je ne vois toujours pas. Donne-moi un autre indice peut -être…
-On a l’habitude de dire « il n’y a que maille qui m’aille est c’est vrai souvent !
- Ah ! un homme de lettre proche de Jacques Chirac ?
-Non de François, l’autre François, celui qui est parti récemment. Mais là, on dirait qu’il cherche la petite bête. Même notre Berger s’est dit préoccupé pour ses moutons ! Heureusement que ton ami Pierre était là. Toujours fidèle lui,
-Ils font ligue pour provoquer le rififi quoi !
-Tu ne crois pas si bien dire, le rififi ! c’est précisément ce qui me vaut tant de nuits blanches. Il y en a toujours à quelques pas d’ici.
-Tu ne crois tout de même pas que ton J C va faire grève, ça ne sert strictement à rien ! tiens regarde les tous ces agités en bas, drapeau rouge en tête. Ils sont tous là : avec leurs banderoles et leur slogans. A des choses ils en veulent ! des sous, du travail, du travail et des sous, des dessus des dessous et je ne sais plus trop quoi d’autre, tout ça pour quelques dessous de chemise et et des par-dessus dorés ou déchirés ! . Mais depuis que le monde est monde, il y a toujours eu des gens pauvres et des gens riches, ce ne sont pas leurs cris et vociférations qui vont changer quelques chose ! S’ils veulent vraiment travailler, du travail il y en a plein, seulement ces fainéants, ils préfèrent gueuler. Tous les mêmes ces syndicalistes, toujours à critiquer, à réclamer et jamais contents par-dessus le marché !
-oh là, toi je te sens remonté comme un coucou suisse, aussi ! Viens on va convoquer une réunion au sommet de toute urgence, il faut mettre un terme à de telles pratiques, appelle Manu (l’autre) ! Matons les tous ces voyous !
Là-dessus, nos deux compères descendent de leur piédestal et vont voir à côté s’il reste encore quelqu’esprit rebelle à débusquer, c'est bientôt les élections. On leur a prédit l’ascension d'une blonde. à leur place.
-On dirait bien, oui, t’a l’air ensuqué ce matin ! tu cogites trop la nuit, ma chère !
-Ah , ça tu l’as dit : de sommet en conférence je n’arrête guère ! la nuit je ne dors presque pas. Je passe les trois quart de mon temps à tourner, retourner dans mon lit, tous les problèmes de notre république, si bien qu’en définitive je fini par me lever et dare dare, je file sur face de bouc ! (avec tout le respect que j’ai pour toi, soit dit en passant, toi ce serait plutôt pour tes fesses de bouc !) non, je cogite, moi et pour rien, pas plus de remerciement que de reconnaissance de mon travail !
Tiens pas plus tard que lundi dernier…. Avec un certain J C et un P M
-Non mais dis donc ! je ne te permets pas ! laisse mon c tranquille, dis moi plutôt, ce J C c’est qui ? Et P M ? C’est qui ? Jésus Christ et Philip Morris ?
- Non, laisses le tranquille, le Jésus et puis on avait dit pas de pub hein ! P M, il est de ces irascibles dont on ne peut rien tirer : jamais un accord de signé, jamais une concession, jamais un compromis, il veut tout et tout de suite…
- Ah oui, PM c’est le premier ministre, mais l’autre, si c’est pas Jésus, c’est Julien Courbet ?
-Non, même s’il est plutôt du genre à plier celui- là, et à faire des courbettes, si tu vois ce que je veux dire, quant à l’autre : le Premier Ministre, c’est toi pauvre abruti ! tu vois bien qu’il y a quelque chose qui va pas dans ta petite tête ! Tu y étais à la conférence, où tu dormais ?
- La conférence ? Oui Môssieur, j’y étais, mais pas vu de P M
- Normal il n’y était pas lui !
Ah ! tu vois ! je risquais pas de le voir donc. Je crois que je sais de qui tu parles, mais J C ? Jacky Chan ? Peut-être ? Ou Julien Clerc ?
-Tu n’y es pas du tout, il ne fait pas dans ce registre, lui, c’est plus un homme de lettre on va dire.
-Ah, ça y est ! Jean Claude Van Dam !
- Pfff ! tu te fous de moi, là ?
-Euh, non Jean Claude Van Dam, c’est un grand homme, et il est belge en plus !
-Oui, ben, non, c’est pas lui non plus! Il n’est pas tout à fait aussi célèbre !
-Jules César ?
-Tu y es presque !
-Il fait de la politique ?
-Oui, et même, il en rajoute à chaque fois, pour faire semblant, il râle un peu, mais il trouve toujours un compromis pour faire passer le message. Mais là, il m’a énervé ! m’accuser d’autoritarisme ! tu te rends compte, c’est un comble !
-Jacques Chirac, alors ?
-Non plus ! un autre, mais tu te rapproches, tu te rapproches…
- …? Je ne vois toujours pas. Donne-moi un autre indice peut -être…
-On a l’habitude de dire « il n’y a que maille qui m’aille est c’est vrai souvent !
- Ah ! un homme de lettre proche de Jacques Chirac ?
-Non de François, l’autre François, celui qui est parti récemment. Mais là, on dirait qu’il cherche la petite bête. Même notre Berger s’est dit préoccupé pour ses moutons ! Heureusement que ton ami Pierre était là. Toujours fidèle lui,
-Ils font ligue pour provoquer le rififi quoi !
-Tu ne crois pas si bien dire, le rififi ! c’est précisément ce qui me vaut tant de nuits blanches. Il y en a toujours à quelques pas d’ici.
-Tu ne crois tout de même pas que ton J C va faire grève, ça ne sert strictement à rien ! tiens regarde les tous ces agités en bas, drapeau rouge en tête. Ils sont tous là : avec leurs banderoles et leur slogans. A des choses ils en veulent ! des sous, du travail, du travail et des sous, des dessus des dessous et je ne sais plus trop quoi d’autre, tout ça pour quelques dessous de chemise et et des par-dessus dorés ou déchirés ! . Mais depuis que le monde est monde, il y a toujours eu des gens pauvres et des gens riches, ce ne sont pas leurs cris et vociférations qui vont changer quelques chose ! S’ils veulent vraiment travailler, du travail il y en a plein, seulement ces fainéants, ils préfèrent gueuler. Tous les mêmes ces syndicalistes, toujours à critiquer, à réclamer et jamais contents par-dessus le marché !
-oh là, toi je te sens remonté comme un coucou suisse, aussi ! Viens on va convoquer une réunion au sommet de toute urgence, il faut mettre un terme à de telles pratiques, appelle Manu (l’autre) ! Matons les tous ces voyous !
Là-dessus, nos deux compères descendent de leur piédestal et vont voir à côté s’il reste encore quelqu’esprit rebelle à débusquer, c'est bientôt les élections. On leur a prédit l’ascension d'une blonde. à leur place.
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A. Du rififi au sommet.
Ben, ça manquait des chimères qui font de la politique. Il faut dire qu'elles sont placées en haut lieu.
Bien vu Escandélia !
Bien vu Escandélia !
Invité- Invité
Re: A. Du rififi au sommet.
Mais depuis que le monde est monde, il y a toujours eu des gens pauvres et des gens riches,
Je n'en suis pas absolument certain : du temps de l'Homme de Neandertal (un proche voisin) la différence de fortune n'allait sans doute pas au delà d'un os à ronger supplémentaire. Quoique à la réflexion, cela pouvait être fondamental ... Tu as un os à sucer, tu survis, tu n'as qu'une racine, tu t'affaiblis, tu ne peux pas résister aux maladies et il n'y avait pas le Médiator en guise de coupe-faim ...
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: A. Du rififi au sommet.
Vu de Belgique, je manque probablement d'érudition concernant la politique intérieure française, et les initiales ne m'ont pas suffi pour identifier tes acteurs. Pourras-tu me donner la réponse, pour que je puisse relire ton texte et en profiter pleinement? Je m'en veux d'avoir "raté" ma lecture. Merci d'avance.
virgul- Kaléïd'habitué
- Humeur : optimiste
Re: A. Du rififi au sommet.
Tu as raison, Virgul, je te demande de m'excuser (les autres aussi !)Virgul a écrit:Pourras-tu me donner la réponse, pour que je puisse relire ton texte et en profiter pleinement? Je m'en veux d'avoir "raté" ma lecture. Merci d'avance.
Nous avons en présence nos deux hauts dignitaires le président lui même et son vassal le sieur premier ministre. P M il faut traduire Philippe Martinez, J C : Jean Claude Mailly , nos deux dirigeants syndicaux qui se sont exprimé négativement sur la conférence sociale. Quand au Berger de ces messieurs : c'est Laurent le patron de la CFDT.
Je précise aussi que le discours si bien pensant que je prête à nos deux hauts personnages ne relève pas du tout de mon état d'esprit personnel, et ne reflète aucunement ma propre opinion mais traduit bien leur attitude au regard de toutes les contestations dont leur politique est l'objet. Il suffit pour s'en convaincre de voir comment les avocats (qui sont loin de passer pour de dangereux révolutionnaires) ont été traités !
J'espère que ta compréhension de ce texte (mineur au demeurant) en sera facilitée.
Merci de l'intérêt que tu y a porté.
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A. Du rififi au sommet.
Tu entretiens le suspense, Escandèlia, moi aussi, bien que français, je me suis creusé le ciboulot pour trouver les noms. JC, c’est Jean-Christophe Gambas-délices ?
P M, il est de ces irascibles dont on ne peut rien tirer Rien tirer, pourtant, avec ces initiales de Pistolet mitrailleur…
Jules César ?
-Tu y es presque !
Arrivé à ce point du texte, j’ai cru que c’était « L’Empereur » !
Sinon, ton texte est plaisant à lire. Juste une remarque :
c’est Julien Courbet ?
-Non, même s’il est plutôt du genre à plier celui- là, et à faire des courbettes.
Tu pouvais supprimer la précision : on avait compris l’astuce. En même temps, je ne te jette pas la pierre, ça m’arrive aussi d’avoir peur que mon lectorat ne pige pas.
P M, il est de ces irascibles dont on ne peut rien tirer Rien tirer, pourtant, avec ces initiales de Pistolet mitrailleur…
Jules César ?
-Tu y es presque !
Arrivé à ce point du texte, j’ai cru que c’était « L’Empereur » !
Sinon, ton texte est plaisant à lire. Juste une remarque :
c’est Julien Courbet ?
-Non, même s’il est plutôt du genre à plier celui- là, et à faire des courbettes.
Tu pouvais supprimer la précision : on avait compris l’astuce. En même temps, je ne te jette pas la pierre, ça m’arrive aussi d’avoir peur que mon lectorat ne pige pas.
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
Re: A. Du rififi au sommet.
C'est vrai que si on ne connaît pas bien la politique française, les allusions sont brumeuses, mais tes explications me rassurent.
Je croyais bien être la seule à ne pas te suivre.;;
Je croyais bien être la seule à ne pas te suivre.;;
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: A. Du rififi au sommet.
Tu as raison Tober, à vouloir trop en faire j'ai alourdi la formule. Pour l'empereur, avec pareille bestiole, pas besoin de drone pour l’espionnage, il serait bien en haut de notre Dame, il pourrait tout à loisir satisfaire sa curiosité, il aurait même les gargouilles à sa disposition pour porter le chapeau quand il se soulagerait !
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A. Du rififi au sommet.
J'avoue que même avec tes explications je n'ai toujours pas compris qui étaient ces personnages évoqués par leurs initiales. Du coup j'ai du mal à entrer dans ton texte
Sherkane- Kaléïd'habitué
- Humeur : ....
Re: A. Du rififi au sommet.
Comme j'arrive en retard, j'ai profité de tes explications sans avoir à "me creuser la tête" comme Tober, et tout s'éclaire dans ce texte : bien vu les Chimères !
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
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