A. Finitude
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Pati
catsoniou
Escandélia
AlainX
Admin
Amanda.
plumentete
Nerwen
12 participants
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A. Finitude
Il nous restera ça, quand viendra le bilan,
Un songe, un souvenir, une chimère…
Comme un léger brouillard par un matin d’été
Que le soleil levant va bientôt dissiper…
Comme une larme douce sur une joue glacée,
Par un matin de neige, au cœur de notre hiver…
Il nous restera ça à notre heure dernière,
Le rire d’un enfant qu’on a su consoler,
La ferveur d’une main le temps d’une caresse,
Un éclair de chaleur par un beau soir d’été,
Un joli mot d’amour, léger comme une bulle,
Qui flotte en nos mémoires et bientôt disparaît…
Il nous restera ça en forme d’inventaire,
Les yeux d’un animal, sa confiance donnée,
Et les échos lointains de belles voix brisées…
Toutes choses éphémères comme des étincelles
Qui jaillissent soudain dans notre obscurité,
Illuminent un moment, et s’éteignent à jamais.
Il nous restera ça en manière d’épilogue,
Des mots qu’on a couchés sur des cahiers perdus,
Des illusions dorées, des rêves un peu fous,
Comme feuilles d’automne au carrefour d’une vie,
Que le vent, en bourrasque, a soudain emportées…
Et tout au bout du compte, il ne restera rien.
Un songe, un souvenir, une chimère…
Comme un léger brouillard par un matin d’été
Que le soleil levant va bientôt dissiper…
Comme une larme douce sur une joue glacée,
Par un matin de neige, au cœur de notre hiver…
Il nous restera ça à notre heure dernière,
Le rire d’un enfant qu’on a su consoler,
La ferveur d’une main le temps d’une caresse,
Un éclair de chaleur par un beau soir d’été,
Un joli mot d’amour, léger comme une bulle,
Qui flotte en nos mémoires et bientôt disparaît…
Il nous restera ça en forme d’inventaire,
Les yeux d’un animal, sa confiance donnée,
Et les échos lointains de belles voix brisées…
Toutes choses éphémères comme des étincelles
Qui jaillissent soudain dans notre obscurité,
Illuminent un moment, et s’éteignent à jamais.
Il nous restera ça en manière d’épilogue,
Des mots qu’on a couchés sur des cahiers perdus,
Des illusions dorées, des rêves un peu fous,
Comme feuilles d’automne au carrefour d’une vie,
Que le vent, en bourrasque, a soudain emportées…
Et tout au bout du compte, il ne restera rien.
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: A. Finitude
c'est tellement beau, dans les images, les figures de style, le sens que je ne sais quoi dire, à part que je suis touchée en plein coeur...
plumentete- Kaléïd'habitué
- Humeur : heureuse attentive
Re: A. Finitude
C'est magnifique, Nerwen mais je ne suis pas d'accord avec la fin, les mots restent pour l'éternité
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: A. Finitude
Parfois on manque de mots pour expliquer ce qu'on ressent!
C'est d'une délicatesse infinie et ça remue jusqu'au plus profond de soi
Tout, tout est beau, tout est à prendre, tout est à méditer. Merci
C'est d'une délicatesse infinie et ça remue jusqu'au plus profond de soi
Tout, tout est beau, tout est à prendre, tout est à méditer. Merci
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: A. Finitude
J'aime beaucoup ton texte, parce qu'il touche un universel…
Il ne restera que ça…
Ou plutôt :
Il restera TOUT ça ....
Il ne restera que ça…
Ou plutôt :
Il restera TOUT ça ....
AlainX- Kaléïd'habitué
- Humeur : stable
Re: A. Finitude
La poésie de ton texte me touche au plus juste. Il y a dans tes mots tout l'amour nécessaire à chacun. Et quand tu dis qu'il ne restera rien, il restera tout au contraire : du bonheur et rien d'autre !
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A. Finitude
Quand on disparait, il ne reste rien ...
C'est, on ne peut plus vrai du point de vue de sa propre existence, mais pour ceux qui restent, il y a les souvenirs qui s'estompent au fil du temps, mais il y a aussi cette réalité : chacun et chacun d'entre nous est un être humain qui contribue à la construction de la société dans laquelle nous vivons et qui se perpétuera après nous ...
Pour moi, Nerwen, c'est indéniable : Un talent qui s'exprime et suscite la réflexion chez les lecteurs...
C'est, on ne peut plus vrai du point de vue de sa propre existence, mais pour ceux qui restent, il y a les souvenirs qui s'estompent au fil du temps, mais il y a aussi cette réalité : chacun et chacun d'entre nous est un être humain qui contribue à la construction de la société dans laquelle nous vivons et qui se perpétuera après nous ...
Pour moi, Nerwen, c'est indéniable : Un talent qui s'exprime et suscite la réflexion chez les lecteurs...
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: A. Finitude
je suis bien d'accord avec toi, nerwen, au final il ne reste rien, et c'est mieux ainsi.
ton poeme est magnifique, j'ai pas grand chose d'autre à en dire, tout sonne beau et juste.
ton poeme est magnifique, j'ai pas grand chose d'autre à en dire, tout sonne beau et juste.
Pati- Kaléïd'habitué
- Humeur : mouvante
Re: A. Finitude
C'est un magnifique poème !
Ta muse est vraiment une belle inspiratrice
S'il ne reste plus rien à notre propre existence, il faut mieux en profiter tant que notre coeur bat encore. ^^
Ta muse est vraiment une belle inspiratrice
S'il ne reste plus rien à notre propre existence, il faut mieux en profiter tant que notre coeur bat encore. ^^
July_C- Kaléïd'habitué
- Humeur : qui vagabonde
Re: A. Finitude
Notre vie comme un passage éphémère, jalonné de moments de conscience merveilleux. Tu as su les traduire dans un texte d'une très grande douceur. Tes images sont belles, et accentuent la nostalgie de la fin.
virgul- Kaléïd'habitué
- Humeur : optimiste
Re: A. Finitude
Un poème doux et pudique sur l’inéluctable
Toutes choses éphémères comme des étincelles
Qui jaillissent soudain dans notre obscurité,
Illuminent un moment, et s’éteignent à jamais.
Tu exprimes magnifiquement la beauté mystérieuse et incompréhensible de la vie. Vivre, parfois intensément et retourner au néant, comme si rien n’avait jamais eu lieu.
Toutes choses éphémères comme des étincelles
Qui jaillissent soudain dans notre obscurité,
Illuminent un moment, et s’éteignent à jamais.
Tu exprimes magnifiquement la beauté mystérieuse et incompréhensible de la vie. Vivre, parfois intensément et retourner au néant, comme si rien n’avait jamais eu lieu.
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
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