A- Les lanternes de Gerbausie
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Cara1234
AlainX
Escandélia
7 participants
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A- Les lanternes de Gerbausie
Monsieur de Sexufrage, je viens de terminer pour la quatrième fois, la lecture de votre ouvrage : « les lanternes de Gerbausies ». C’est vous dire tout l’intérêt que j’y porte. J’aime beaucoup ses personnages et en particulier la petite Solimeille dont l’aventure me fait rêver en m’entrainant vers un univers que je ne découvrirai jamais.
Au travers de votre ouvrage et grâce à Solimeille j’ai pu découvrir un monde plein de mystères et de fantaisie.
Mais quelle idée vous a pris de lui offrir une telle fin : terminer sa vie dans un champ de cactus, dévorée par des lapins géants recouverts d’habits tissés par la salive du dragon ?
N’aurait-elle pas mérité de devenir princesse honoraire au royaume de Terceneire où elle aurait épousé le roi Guillaume, après l’avoir sauvé des griffes du maléfique Féligon ?
Ou bien déesse au pays des saltimbanques puisqu’elle avait déjà exercé ses pouvoirs magiques en libérant le jeune Siméo, des flammes du grand chaudron ?
Elle aurait connu la gloire, l’amour et la beauté. Tandis qu’un grand ciel bleu se serait déployé sur la contrée, le saltimbanque, le prince Guillaume et les lapins géants auraient entamés une farandole à la gloire de Solimeille devenue éternelle afin de protéger les humains de tous les vices qui les tenaillent. Le monde aurait pu tourner rond, dans une éclatante pureté, tandis qu’à profusion fruits, fleurs et plantes auraient incité à la paix, à la bonté et au respect de la nature.
Voici Monsieur de Sexufrage, ce que je tenais absolument à vous suggérer. Croyez-vous que cela n’aurait pas été possible avec un peu d’imagination et de réflexion de votre part ?
Autre suggestion, vous devriez aussi tenir compte de l’avis de vos lecteurs, car si vous voulez que je continue à vous lire, il faudra envisager de me faire plaisir.
Une lectrice qui ne vous veut que du bien.
Lettre inspirée par la lecture du roman « les lanternes de Gerbausie », issu de l’œuvre du célèbre Gerbidaut de Sexufrage : « Solimeille et les pouvoirs magiques », que j’ai lu quand j’étais en pension à Saint Germain l’Herm. cet ouvrage étant le seul que possédait la bibliothèque du collège.
Au travers de votre ouvrage et grâce à Solimeille j’ai pu découvrir un monde plein de mystères et de fantaisie.
Mais quelle idée vous a pris de lui offrir une telle fin : terminer sa vie dans un champ de cactus, dévorée par des lapins géants recouverts d’habits tissés par la salive du dragon ?
N’aurait-elle pas mérité de devenir princesse honoraire au royaume de Terceneire où elle aurait épousé le roi Guillaume, après l’avoir sauvé des griffes du maléfique Féligon ?
Ou bien déesse au pays des saltimbanques puisqu’elle avait déjà exercé ses pouvoirs magiques en libérant le jeune Siméo, des flammes du grand chaudron ?
Elle aurait connu la gloire, l’amour et la beauté. Tandis qu’un grand ciel bleu se serait déployé sur la contrée, le saltimbanque, le prince Guillaume et les lapins géants auraient entamés une farandole à la gloire de Solimeille devenue éternelle afin de protéger les humains de tous les vices qui les tenaillent. Le monde aurait pu tourner rond, dans une éclatante pureté, tandis qu’à profusion fruits, fleurs et plantes auraient incité à la paix, à la bonté et au respect de la nature.
Voici Monsieur de Sexufrage, ce que je tenais absolument à vous suggérer. Croyez-vous que cela n’aurait pas été possible avec un peu d’imagination et de réflexion de votre part ?
Autre suggestion, vous devriez aussi tenir compte de l’avis de vos lecteurs, car si vous voulez que je continue à vous lire, il faudra envisager de me faire plaisir.
Une lectrice qui ne vous veut que du bien.
Lettre inspirée par la lecture du roman « les lanternes de Gerbausie », issu de l’œuvre du célèbre Gerbidaut de Sexufrage : « Solimeille et les pouvoirs magiques », que j’ai lu quand j’étais en pension à Saint Germain l’Herm. cet ouvrage étant le seul que possédait la bibliothèque du collège.
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A- Les lanternes de Gerbausie
Ce livre t'a laissé un souvenir indéfectible et ça se comprend puisque tu n'avais que celui ci à lire et relire !
On comprend aussi, dans ce cas, que tu aurais souhaité une fin plus conforme à tes désirs d'adolescente.
Un collège aussi pauvre dans sa bibliothèque ? C'est à peine croyable.
Belle histoire que tu nous racontes sur tes années collège !
Je ne connais pas du tout ce livre. A cette époque, je lisais les Jalna de Mazo de la Roche.
On comprend aussi, dans ce cas, que tu aurais souhaité une fin plus conforme à tes désirs d'adolescente.
Un collège aussi pauvre dans sa bibliothèque ? C'est à peine croyable.
Belle histoire que tu nous racontes sur tes années collège !
Je ne connais pas du tout ce livre. A cette époque, je lisais les Jalna de Mazo de la Roche.
Invité- Invité
Re: A- Les lanternes de Gerbausie
Un monde plein de mystère et de fantaisie…
Que trouver de mieux pour s'évader une vie de pensionnaire…
Je comprends que tu t'en souvienne encore…
Que trouver de mieux pour s'évader une vie de pensionnaire…
Je comprends que tu t'en souvienne encore…
AlainX- Kaléïd'habitué
- Humeur : stable
Re: A- Les lanternes de Gerbausie
Délicieusement effrayante la fin de ce livre.
Je comprends qu'on veuille la changer.
Je comprends qu'on veuille la changer.
Cara1234- Kaléïd'habitué
- Humeur : Badine
Re: A- Les lanternes de Gerbausie
Je n'ai pas lu ce roman moi-même, mais tous les arguments me semblent bien convainquants! En effet, nous rêvons d'une fin un peu plus agréable pour un roman.
Et en peu de lignes, j'ai été à mon tour, happée dans cette histoire passionnante, fort bien rendue ici. Merci!
Et en peu de lignes, j'ai été à mon tour, happée dans cette histoire passionnante, fort bien rendue ici. Merci!
Invité- Invité
Re: A- Les lanternes de Gerbausie
Oups !je mérite et c'est une fiction, je n'ai jamais lu ce roman inventé de toute pièce de même que le nom de l'auteur, et la bibliothèque du collège de S Germain l'Herm ne disposait pas que d'un seul ouvrage. Ceci dit il y a quand même des choses extravagantes : j'étais si mal dans ce collège que je ne me souviens pas avoir effectué la moindre lecture. Tout ce dont j'ai mémoire, ce sont des châtiments, y compris corporels infligés par la directrice. Cette cruelle personne n'en était pas avare. Je me souviens aussi des corvées de ménage, de vaisselle et autre tâches comme la garde des enfants de cette dame par exemple,
des 1 000 lignes style je ne dois pas ou je dois... copiées avec un stylo 4 couleurs une lettre de couleur différente jusqu'au bout. Elle avait le vice de vérifier le nombre de lignes par page et le nombre de page !
Je me souviens aussi de l'état dépressif dans lequel j'étais des années durant (je m'arrachais les cheveux par poignée, par exemple). Quand j'évoque cette époque, la seule comparaison possible qui me vient à l'esprit est la prison. Que je me suis sentie malheureuse ces années là !
Par contre, je me souviens aussi avoir écrit à un auteur au sujet d'un livre qui avait inspiré un feuilleton radiophonique, et que j'aimais suivre, pour me plaindre de la fin qui ne me convenait pas. Je lui en suggérais une différente. Il s'agissait de Noëlle aux 4 vents de Dominique Saint Alban. Ce qui m'avait marqué dans cette "aventure littéraire (la mienne), c'est le regard de ma mère qui avait lu la lettre. Je crois bien qu'elle était fière de moi. Quelques années plus tard, nous en avions reparlé, elle et moi. Elle regrettait beaucoup que je n'ai as gardé cette lettre qu'elle me disait trouver très belle. Cela reste un souvenir magnifique.
des 1 000 lignes style je ne dois pas ou je dois... copiées avec un stylo 4 couleurs une lettre de couleur différente jusqu'au bout. Elle avait le vice de vérifier le nombre de lignes par page et le nombre de page !
Je me souviens aussi de l'état dépressif dans lequel j'étais des années durant (je m'arrachais les cheveux par poignée, par exemple). Quand j'évoque cette époque, la seule comparaison possible qui me vient à l'esprit est la prison. Que je me suis sentie malheureuse ces années là !
Par contre, je me souviens aussi avoir écrit à un auteur au sujet d'un livre qui avait inspiré un feuilleton radiophonique, et que j'aimais suivre, pour me plaindre de la fin qui ne me convenait pas. Je lui en suggérais une différente. Il s'agissait de Noëlle aux 4 vents de Dominique Saint Alban. Ce qui m'avait marqué dans cette "aventure littéraire (la mienne), c'est le regard de ma mère qui avait lu la lettre. Je crois bien qu'elle était fière de moi. Quelques années plus tard, nous en avions reparlé, elle et moi. Elle regrettait beaucoup que je n'ai as gardé cette lettre qu'elle me disait trouver très belle. Cela reste un souvenir magnifique.
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A- Les lanternes de Gerbausie
Et bien! Bravo! J'étais persuadée que ton histoire était vraie
Pour le coup tu m'as vraiment entraînée avec toi
Pour le coup tu m'as vraiment entraînée avec toi
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: A- Les lanternes de Gerbausie
Une fin horrible à souhait qui plairait sûrement à Alice X. Nos deux petites filles devraient échanger leurs lectures !
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: A- Les lanternes de Gerbausie
Tu nous as donc fait prendre des vessies pour des lanternes !
Invité- Invité
Re: A- Les lanternes de Gerbausie
Moi ? Heu, ben non ! vous avez pris, moi j'ai rien qu'écrit !Yvanne a écrit:Tu nous as donc fait prendre des vessies pour des lanternes !
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A- Les lanternes de Gerbausie
Escandélia a écrit:Oups !je mérite et c'est une fiction, je n'ai jamais lu ce roman inventé de toute pièce de même que le nom de l'auteur, et la bibliothèque du collège de S Germain l'Herm ne disposait pas que d'un seul ouvrage.
Oh non, au contraire, j'ai adoré! Tant pis si ça n'a existé que l'espace d'un rêve. Calderon nous y autorise, il parait que la vie n'est qu'un songe, alors! Rêvons la vie!
Escandélia a écrit:j'étais si mal dans ce collège que je ne me souviens pas avoir effectué la moindre lecture. Tout ce dont j'ai mémoire, ce sont des châtiments, y compris corporels infligés par la directrice. Cette cruelle personne n'en était pas avare. Je me souviens aussi des corvées de ménage, de vaisselle et autre tâches comme la garde des enfants de cette dame par exemple,
des 1 000 lignes style je ne dois pas ou je dois... copiées avec un stylo 4 couleurs une lettre de couleur différente jusqu'au bout. Elle avait le vice de vérifier le nombre de lignes par page et le nombre de page !
Je me souviens aussi de l'état dépressif dans lequel j'étais des années durant (je m'arrachais les cheveux par poignée, par exemple). Quand j'évoque cette époque, la seule comparaison possible qui me vient à l'esprit est la prison. Que je me suis sentie malheureuse ces années là !
C'est révoltant. Et ça donne vraiment envie de lui écrire un chien de notre chienne, à cette tortionnaire!
Elle mériterait bien qu'on s'y attarde...
Une vengeance de plume! Au fourneau, comme la sorcière d'Hansel et Gretel!
Dernière édition par Satureja le Jeu 11 Fév - 11:32, édité 1 fois (Raison : Orthographe : parce que "Au non!" ... ça l'fait pas. :P)
Invité- Invité
Re: A- Les lanternes de Gerbausie
au moins toi tu me comprendsSatureja a écrit:C'est révoltant. Et ça donne vraiment envie de lui écrire un chien de notre chienne, à cette tortionnaire!
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A- Les lanternes de Gerbausie
Tout en fantaisie et avec cette soif de "belle" fin des romantiques...
AAnne- Kaléïd'habitué
- Humeur : Bonne, la plupart du temps.
Re: A- Les lanternes de Gerbausie
Je me doutais qu'avec un auteur portant le nom de de Sexufrage, il devait s'agir d'une fiction, mais quelle imagination débordante! En plus, tu imagines deux fins différentes, c'est un super texte.
Pour les années collèges, j'ai aussi connu un prof sadique qui nous faisait recopier des pages avec deux couleurs, changement de couleur à chaque lettre. A croire qu'ils se passaient le mot.
Pour les années collèges, j'ai aussi connu un prof sadique qui nous faisait recopier des pages avec deux couleurs, changement de couleur à chaque lettre. A croire qu'ils se passaient le mot.
virgul- Kaléïd'habitué
- Humeur : optimiste
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