A. Tu vois, Capucine ....
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Sherkane
Nerwen
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Amanda.
AlainX
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A. Tu vois, Capucine ....
(la photo des lavandières)
Tu vois, Capucine ….
Tu vois, Capucine, celle qui est la plus penchée sur la photo, c’est moi. C’est dire si le soir j’avais le dos moulu et les reins en compote.
Quelle époque, mais quelle époque !
Et le Jules a qui fallait pas en promettre le soir, quand j’étais devant le fourneau et qu’il me passait la main sur les fesses en marmonnant — « Tu vas voir taleur ! » avec de l’envie lascive dans le regard.
C’est comme ça qu’on a eu 12 enfants à la file. En ce temps là les femmes étaient soumises aux hommes et de toutes façons le curé disait qu’il fallait en avoir beaucoup. Comme ça on allait au ciel, à condition de donner à l’Église, deux garçons comme prêtres, et deux filles comme bonnes-soeurs. Ce qu’on a fait évidemment.
Tu vois, ma petite-fille, parait qu’il y a des gens qui ont la nostalgie de ce temps-là ! Moi pas du tout. Bien au contraire. Aujourd'hui j'ai 96 ans. J'aimerais en avoir 20 et être, comme vous dites maintenant « une femme libérée ». Et puis faire des études, gagner ma vie, et surtout avoir pu choisir mon mari. Car là j'ai dû épouser le Jules, rapport au fait que ça permettait de réunir des terres.
J'aurais aimé connaître l'amour. Là j'ai juste connu les saillies de Jules, vite fait, mal fait.
À 40 ans, je ressemblais déjà une petite vieille. En plus, j'avais perdu pas mal de dents. Pas assez d'argent pour en faire faire des fausse, comme les femmes de la ville. Et puis, les caries, si tu savais comme j'ai souffert. En ce temps-là il n'y avait pas d'anesthésie pour soigner les dents. On les arrachait chez les pauvres campagnards que nous étions. Il paraît que le dentiste les revendait.
Je vais te dire, Capucine, ta mère était la meilleure de mes filles. Elle a eu son certificat d'études. Et après elle a pu « faire la classe » aux enfants de l'école Sainte Marie-Madeleine. Là, je dois dire, que le coup de pouce du curé fut déterminant, vu qu'il en avait parlé avec l’Evêque, en disant que j'avais donné quatre enfants à la religion. Ça a joué favorablement.
Alors crois-moi, ma chère petite fille, mesure ta chance d'aujourd'hui. Nous, on a beaucoup souffert et il ne faut pas croire les passéistes qui disent que c'était le bon temps. C'était la misère ! La malchance ! La famine ! Et les maladies…
Ne va jamais dans un écomusée. C'est de la tromperie. Ils en ont fait un dans le village d'à côté. Il y a une petite nana de 19 ans, pomponnée et parlant pointu, qui, soi-disant, raconte le bon vieux temps aux touristes venant de la ville avec leurs beaux habits. Tout ça c'est vraiment des menteries.
La petite nana, quand elle a un petit bobo, c'est tout juste s’il ne faut pas l'hospitaliser d'urgence pour lui mettre un Tricostéril sur sa petite plaie. Toutes des chochottes !
Bon, je vais bientôt mourir. Ne compte pas sur l'héritage. Il n'y a rien que des dettes. Tes oncles et tantes qui sont encore en vie (il en reste huit sur les douze), ont décidé de me foutre dans une maison de retraite où, j'ose le dire, je m'emmerde à cent sous de l'heure. J’attends la mort.
Si tu pouvais dire une petite prière pour moi pour que ça arrive rapidement, ça m'arrangerait.
Je ne te souhaite pas la vie lamentable que j'ai eue.
Allez, va-t-en, ma petite Capucine, laisse-moi tranquille. L'aide-soignante va arriver pour me mettre ma couche anti-fuites.
Va vivre ta vie de femme libre, car, et c’est heureux, maintenant la lande n’existe plus.
Tu vois, Capucine ….
Tu vois, Capucine, celle qui est la plus penchée sur la photo, c’est moi. C’est dire si le soir j’avais le dos moulu et les reins en compote.
Quelle époque, mais quelle époque !
Et le Jules a qui fallait pas en promettre le soir, quand j’étais devant le fourneau et qu’il me passait la main sur les fesses en marmonnant — « Tu vas voir taleur ! » avec de l’envie lascive dans le regard.
C’est comme ça qu’on a eu 12 enfants à la file. En ce temps là les femmes étaient soumises aux hommes et de toutes façons le curé disait qu’il fallait en avoir beaucoup. Comme ça on allait au ciel, à condition de donner à l’Église, deux garçons comme prêtres, et deux filles comme bonnes-soeurs. Ce qu’on a fait évidemment.
Tu vois, ma petite-fille, parait qu’il y a des gens qui ont la nostalgie de ce temps-là ! Moi pas du tout. Bien au contraire. Aujourd'hui j'ai 96 ans. J'aimerais en avoir 20 et être, comme vous dites maintenant « une femme libérée ». Et puis faire des études, gagner ma vie, et surtout avoir pu choisir mon mari. Car là j'ai dû épouser le Jules, rapport au fait que ça permettait de réunir des terres.
J'aurais aimé connaître l'amour. Là j'ai juste connu les saillies de Jules, vite fait, mal fait.
À 40 ans, je ressemblais déjà une petite vieille. En plus, j'avais perdu pas mal de dents. Pas assez d'argent pour en faire faire des fausse, comme les femmes de la ville. Et puis, les caries, si tu savais comme j'ai souffert. En ce temps-là il n'y avait pas d'anesthésie pour soigner les dents. On les arrachait chez les pauvres campagnards que nous étions. Il paraît que le dentiste les revendait.
Je vais te dire, Capucine, ta mère était la meilleure de mes filles. Elle a eu son certificat d'études. Et après elle a pu « faire la classe » aux enfants de l'école Sainte Marie-Madeleine. Là, je dois dire, que le coup de pouce du curé fut déterminant, vu qu'il en avait parlé avec l’Evêque, en disant que j'avais donné quatre enfants à la religion. Ça a joué favorablement.
Alors crois-moi, ma chère petite fille, mesure ta chance d'aujourd'hui. Nous, on a beaucoup souffert et il ne faut pas croire les passéistes qui disent que c'était le bon temps. C'était la misère ! La malchance ! La famine ! Et les maladies…
Ne va jamais dans un écomusée. C'est de la tromperie. Ils en ont fait un dans le village d'à côté. Il y a une petite nana de 19 ans, pomponnée et parlant pointu, qui, soi-disant, raconte le bon vieux temps aux touristes venant de la ville avec leurs beaux habits. Tout ça c'est vraiment des menteries.
La petite nana, quand elle a un petit bobo, c'est tout juste s’il ne faut pas l'hospitaliser d'urgence pour lui mettre un Tricostéril sur sa petite plaie. Toutes des chochottes !
Bon, je vais bientôt mourir. Ne compte pas sur l'héritage. Il n'y a rien que des dettes. Tes oncles et tantes qui sont encore en vie (il en reste huit sur les douze), ont décidé de me foutre dans une maison de retraite où, j'ose le dire, je m'emmerde à cent sous de l'heure. J’attends la mort.
Si tu pouvais dire une petite prière pour moi pour que ça arrive rapidement, ça m'arrangerait.
Je ne te souhaite pas la vie lamentable que j'ai eue.
Allez, va-t-en, ma petite Capucine, laisse-moi tranquille. L'aide-soignante va arriver pour me mettre ma couche anti-fuites.
Va vivre ta vie de femme libre, car, et c’est heureux, maintenant la lande n’existe plus.
AlainX- Kaléïd'habitué
- Humeur : stable
Re: A. Tu vois, Capucine ....
Un texte hyper réaliste qui parle vrai et ferme le bec à tous ceux qui idéaliseraient la vie de campagne ( ou sur la lande).
J'aime beaucoup, il faut avoir le courage de dire les choses comme elles étaient " les saillies" " les nombreux enfants pour le curé et le couvent" " le mal aux dents et les sans-dents !" et tout le reste...
J'aime beaucoup, il faut avoir le courage de dire les choses comme elles étaient " les saillies" " les nombreux enfants pour le curé et le couvent" " le mal aux dents et les sans-dents !" et tout le reste...
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: A. Tu vois, Capucine ....
Je vais te dire la même chose qu'à Aanne, il suffisait de faire référence à cette Lande que l'on a transformée pour coller parfaitement avec la consigne.
Felix n'était pas un passéiste, simplement un temoin qui a voulu faire un inventaire précis de tous ceux et celles qui faisaient vivre la Lande avant son changement.
Pour ce qui était la vie au début du siècle dernier, elle était difficile, harassante et les femmes étaient en effet les plus mal loties (ma grand- mère pourrait être cette femme dont tu parles: elle a eu 18 enfants et en plus son mari se nommait Jules!!!) mais je crois qu'elle aurait aimé que ses petits- enfants découvrent grâce à un Écomusée ce que fut justement cette vie là, puisque cette vie fait partie de notre patrimoine.
Ton texte est excellent, mais je suis pas sûre que des mots crus tels que " saillies " soient vraiment nécessaires à la compréhension de celui-ci. D'autant que la grand- mere parle a sa petite fille !
Felix n'était pas un passéiste, simplement un temoin qui a voulu faire un inventaire précis de tous ceux et celles qui faisaient vivre la Lande avant son changement.
Pour ce qui était la vie au début du siècle dernier, elle était difficile, harassante et les femmes étaient en effet les plus mal loties (ma grand- mère pourrait être cette femme dont tu parles: elle a eu 18 enfants et en plus son mari se nommait Jules!!!) mais je crois qu'elle aurait aimé que ses petits- enfants découvrent grâce à un Écomusée ce que fut justement cette vie là, puisque cette vie fait partie de notre patrimoine.
Ton texte est excellent, mais je suis pas sûre que des mots crus tels que " saillies " soient vraiment nécessaires à la compréhension de celui-ci. D'autant que la grand- mere parle a sa petite fille !
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: A. Tu vois, Capucine ....
Ce texte, pour réaliste qu'il puisse paraître, n'en demeure pas moins une fiction.
Je m'inspire de la photo. Pas de son auteur. Que ce dernier ait voulu être témoin impartial d'une évolution, je veux bien le croire.
L'évocation de l'écomusée est un souvenir personnel quant à la « nana » que j'ai mise en scène....
Sa manière de présenter « un bon vieux temps » qui fut plutôt à l'image de ce que j'ai écrit, que de ce qu'elle inventait, m'avait passablement énervé…
je suis d'accord sur ta remarque concernant le mot « saillie ».
Je m'inspire de la photo. Pas de son auteur. Que ce dernier ait voulu être témoin impartial d'une évolution, je veux bien le croire.
L'évocation de l'écomusée est un souvenir personnel quant à la « nana » que j'ai mise en scène....
Sa manière de présenter « un bon vieux temps » qui fut plutôt à l'image de ce que j'ai écrit, que de ce qu'elle inventait, m'avait passablement énervé…
je suis d'accord sur ta remarque concernant le mot « saillie ».
AlainX- Kaléïd'habitué
- Humeur : stable
Re: A. Tu vois, Capucine ....
La mode actuelle du "retour à la simplicité" nous fait souvent idéaliser des époques où, pauvres "chochottes" que nous sommes, comme dit la grand-mère de ton texte, n'aurions pas pu survivre. Tu as le mérite de nous le rappeler.
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: A. Tu vois, Capucine ....
Nerwen a écrit:La mode actuelle du "retour à la simplicité" nous fait souvent idéaliser des époques où, pauvres "chochottes" que nous sommes, comme dit la grand-mère de ton texte, n'aurions pas pu survivre. Tu as le mérite de nous le rappeler.
Oui en effet.
Dans cet ordre d'idées, j'ai entendu il y a quelques temps des propos concernant les deux dernières guerres mondiales et ce qu'avaient subi les hommes dans les tranchées etc.…
l'historien disait qu'aujourd'hui l'homme contemporain ne serait plus du tout capable de supporter physiquement tout ce que nos ancêtres ont supporté, étant donné qu'il a perdu plus de 50 % de ses forces physiques, vu qu'il n'y a plus de « travailleurs de force » comme on disait en ce temps-là…
AlainX- Kaléïd'habitué
- Humeur : stable
Re: A. Tu vois, Capucine ....
Peu de nous seraient prêts à vivre comme nos grands parents et arrières grands parents.
Merci AlainX de ta "lucidité"
Merci AlainX de ta "lucidité"
Sherkane- Kaléïd'habitué
- Humeur : ....
Re: A. Tu vois, Capucine ....
Tout simplement excellent, et quelle lucidité de parler ainsi du passé, j'aime beaucoup.
Et les mots crus tels que «saillies» démontrent tout à fait cette dureté du passé et la frustration de cette grand-mère souhaitant à Capucine une vie de vraie femme libre.
Excellent également ce passage à la fin
Et les mots crus tels que «saillies» démontrent tout à fait cette dureté du passé et la frustration de cette grand-mère souhaitant à Capucine une vie de vraie femme libre.
Excellent également ce passage à la fin
ça ne pouvait pas mieux expliciter la conclusion de la vie de cette grande travailleuse dans tous les sens.Alainx a écrit:Allez, va-t-en, ma petite Capucine, laisse-moi tranquille. L'aide-soignante va arriver pour me mettre ma couche anti-fuites.
trainmusical- Occupe le terrain
- Humeur : à vous de juger :-)
Re: A. Tu vois, Capucine ....
Voilà qui interpelle à plus d'un titre. Le dur passé de tant de femmes et d'hommes comme dit dans d'autres commentaires, devrait nous éclairer aujourd'hui pour éviter les régressions sociales qui nous sont promises.
Quant à ce passage : "Tu vois, ma petite-fille, parait qu’il y a des gens qui ont la nostalgie de ce temps-là ! Moi pas du tout. Bien au contraire. Aujourd'hui j'ai 96 ans. J'aimerais en avoir 20 et être, comme vous dites maintenant « une femme libérée ». Et puis faire des études, gagner ma vie, et surtout avoir pu choisir mon mari."
Nous ferions bien d'y réfléchir à deux fois, avant d'accepter quelque forme de soumission que ce soit. En particulier, nous, les femmes !
Quant à ce passage : "Tu vois, ma petite-fille, parait qu’il y a des gens qui ont la nostalgie de ce temps-là ! Moi pas du tout. Bien au contraire. Aujourd'hui j'ai 96 ans. J'aimerais en avoir 20 et être, comme vous dites maintenant « une femme libérée ». Et puis faire des études, gagner ma vie, et surtout avoir pu choisir mon mari."
Nous ferions bien d'y réfléchir à deux fois, avant d'accepter quelque forme de soumission que ce soit. En particulier, nous, les femmes !
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A. Tu vois, Capucine ....
@ Escandelia
Mais nous aussi les hommes.…
La juste place de la femme dans la société, si elle comporte un combat légitime du sexe que l'on qualifiait de « faible » il n'y a pas si longtemps, nécessite aussi un dialogue constructif entre les femmes et les hommes, en vue que chacun trouve sa place et s'enrichisse des complémentarités.
Opposer les sexes l'un à l'autre ne peut déboucher sur des solutions pérennes.
Nous ferions bien d'y réfléchir à deux fois, avant d'accepter quelque forme de soumission que ce soit. En particulier, nous, les femmes !
Mais nous aussi les hommes.…
La juste place de la femme dans la société, si elle comporte un combat légitime du sexe que l'on qualifiait de « faible » il n'y a pas si longtemps, nécessite aussi un dialogue constructif entre les femmes et les hommes, en vue que chacun trouve sa place et s'enrichisse des complémentarités.
Opposer les sexes l'un à l'autre ne peut déboucher sur des solutions pérennes.
AlainX- Kaléïd'habitué
- Humeur : stable
Re: A. Tu vois, Capucine ....
Ton texte m'a beaucoup interpellée. Ma mère a eu 99 ans la semaine dernière.Sa vie ne fut pas si dure de par son appartenance à un milieu très aisé.Cela aide beaucoup. Mais elle a quand même eu 9 enfants dont 8 en 10 ans. Elle a connu la guerre mais mes parents nous ont très peu parlé de ces années. Mon père était un homme très occupé ( boulot engagement politique, créateur d'un hebdomadaire, engagé à la Saint Vincent de Paul) autoritaire et exigeant aussi avec ses enfants , je me suis toujours demandé si elle n'en avait pas parfois un peur parfois comme moi car il pouvait être très impressionnant !
J'ai beaucoup aimé ton texte, toujours parfaitement bien construit et mené.
J'ai beaucoup aimé ton texte, toujours parfaitement bien construit et mené.
Charlotte- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A. Tu vois, Capucine ....
Je ne crois pas qu'il s'agisse bien de cela !Alainx a écrit:Opposer les sexes l'un à l'autre ne peut déboucher sur des solutions pérennes.
Pour moi en tout cas (si tu m'as prise pour une chienne de garde, tu as fait fausse route !) Seulement voilà, dans le monde dans lequel nous vivons, ils se trouve que ce sont les femmes qui subissent beaucoup plus les injustices sociales (salaire, retraite, carrière (ma fille se voit refuser l’accès à un service parce que le chef de service ne veut pas de femmes et oui, elles ont des enfants et s'arrêtent de travailler pour accoucher et ensuite quand les gamins sont malades, hein ...!), double journée de travail, et je ne parle pas des comportements machos que l'on voit dans tous les milieux, même dans ceux sensés être les plus progressistes !
Ni des femmes d'une autre culture qui se voient confinées dans leur cuisine et ne doivent pas se trouver en présence d'autres hommes que le leur. Je voudrais être sûre qu'elles ont choisit leur corde.
Cela dit si elles l'ont réellement choisi, à mon avis, elles aussi, font fausse route. Ce qui veut dire que nous avons non seulement beaucoup à craindre car rien n'est jamais acquis, mais nous avons aussi beaucoup de pain sur la planche !
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A. Tu vois, Capucine ....
Texte très réaliste et bien mené, comme tu sais le faire .... bien que je ne sois pas sûre que le dernier paragraphe ajoute vraiment quelque chose, mais c'est personnel.
Quant aux "hommes".... chez mes jeunes, nous échangeons souvent à ce sujet, ce n'est pas tout simple pour eux de retrouver une nouvelle place auprès de la femme d'aujourd'hui.
Quant aux "hommes".... chez mes jeunes, nous échangeons souvent à ce sujet, ce n'est pas tout simple pour eux de retrouver une nouvelle place auprès de la femme d'aujourd'hui.
Mesange- Kaléïd'habitué
- Humeur : en phase de reconcentration
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