A. L'adieu au blanc
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Admin
Mesange
Nerwen
7 participants
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A. L'adieu au blanc
Quand la neige fond, où va le blanc ?
Pour répondre à cette question, voilà ce qui m’est venu à l’esprit : de même que la plus infime goutte d’eau finit par rejoindre les nuages, quand la neige disparaît, le blanc va tenter de se fondre dans des blancheurs déjà existantes. Et comme il n’y a que très peu de blancs naturels dans la nature, il va chercher ce qui se rapproche le plus de cette pureté…
Peut-être ce cumulus floconneux qui se promène dans l’azur du ciel ? Mais sa base sombre est signe de précipitations imminentes…
Peut-être la robe de cette mariée toute éclatante de joie devant l’objectif du photographe ? Las, une discrète goutte de sang souille l’ourlet de satin…
Peut-être le drapeau que brandit le soldat, pour que cesse la rage des combats ? Mais il en a trop vu ce chiffon, sali par le sang et la boue des tranchées…
Peut-être les pétales de cette rose, « Iceberg » la bien nommée ? Par malheur la langue râpeuse d’un escargot gourmand y a laissé des traces indélébiles…
Alors, plutôt que dans le suaire livide du fantôme de nos cauchemars secrets, moi, je préfère imaginer, que le blanc ira se nicher, dans la crinière immaculée de la licorne de nos rêves…
Pour répondre à cette question, voilà ce qui m’est venu à l’esprit : de même que la plus infime goutte d’eau finit par rejoindre les nuages, quand la neige disparaît, le blanc va tenter de se fondre dans des blancheurs déjà existantes. Et comme il n’y a que très peu de blancs naturels dans la nature, il va chercher ce qui se rapproche le plus de cette pureté…
Peut-être ce cumulus floconneux qui se promène dans l’azur du ciel ? Mais sa base sombre est signe de précipitations imminentes…
Peut-être la robe de cette mariée toute éclatante de joie devant l’objectif du photographe ? Las, une discrète goutte de sang souille l’ourlet de satin…
Peut-être le drapeau que brandit le soldat, pour que cesse la rage des combats ? Mais il en a trop vu ce chiffon, sali par le sang et la boue des tranchées…
Peut-être les pétales de cette rose, « Iceberg » la bien nommée ? Par malheur la langue râpeuse d’un escargot gourmand y a laissé des traces indélébiles…
Alors, plutôt que dans le suaire livide du fantôme de nos cauchemars secrets, moi, je préfère imaginer, que le blanc ira se nicher, dans la crinière immaculée de la licorne de nos rêves…
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: A. L'adieu au blanc
Une fin magnifique: "la crinière immaculée de la licorne de nos rêves"! Ce dernier texte apparaissant sur cette consigne clôt magnifiquement le sujet! Une cerise sur le gâteau. Bravo!
Mesange- Kaléïd'habitué
- Humeur : en phase de reconcentration
Re: A. L'adieu au blanc
Tres belle idée de terminer ton texte par une évocation de la licorne.
J'aime cette réponse et c'est celle que je retiens' quand la neige s'en va, le blanc va se réfugier dans le pelage de la licorne
J'aime cette réponse et c'est celle que je retiens' quand la neige s'en va, le blanc va se réfugier dans le pelage de la licorne
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: A. L'adieu au blanc
Il y a longtemps qu'on ne m'avait pas parlé de licorne! Quelle belle idée!
Bruyère- Kaléïd'habitué
- Humeur : apaisée
Re: A. L'adieu au blanc
J'aime beaucoup la dernière phrase de ton texte.
L'ensemble est original.
L'ensemble est original.
Myrte- Kaléïd'habitué
- Humeur : Curieuse
Re: A. L'adieu au blanc
Je rejoins les autres comm's et te dis
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
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