Maria

Ton voyage au Mexique t'a inspirée Amanda. C'est un très beau texte, et un bel hommage à ses petites mains qui travaillent sans cesse pour un salaire de misère.   

Je n'ai aucun mérite, j'ai beaucoup parlé avec Maria, elle m'a parlé de sa vie et je vous en ai confié une partie. Elle est contente de son sort, elle ne se plaint pas car elle trouve qu'elle a une chance folle d'avoir du boulot ....

S'écouter, se comprendre au delà de la barrière de la langue...
c'est très beau!  

C'est gentil, Coum'  , mais tu as oublié que je me débrouille un peu en Espagnol...C'est fou ce que la mémoire ( même lointaine) se remet à fonctionner, évidemment comme on dit ici je " broubel" un peu mais je me jette à l 'eau et on s'est comprises avec Maria et d'autres aussi !

j'aime bien ton texte, sa sobriété, son absence de jugement et la façon dont tu décris cette femme, son travail et sa vie.

J'en connais des gentilles petites Maria qui travaillent et travaillent à la sueur de leur front et ont toujours le sourire . Bel éloge à tous ces petits qui sont la grandeur de l'humanité

Face cachée du tourisme , Maria doit nous amener à porter un autre regard sur les employé(e)s des grands hôtels qui nous accueillent si gentiment ...

Mais j'en suis convaincu : Amanda n'avait pas besoin de cette expérience pour être attentive à son prochain. L'intérêt porté à Maria en témoigne.

Un beau texte qui met en valeur une femme courageuse comme il en existe des millions. Rien à dire d'autre que ce coup de chapeau est d'une profonde humanité. A cet égard la photo apparait comme un supplément de repect.   

On voit bien que Maria t'a fait une forte impression et que tu ne l'oublieras pas.
Chaque fois que je me suis rendue à l'étranger, j'ai toujours essayé de parler avec les personnes employées de l'hôtel où nous séjournons. Ce n'est pas toujours facile : certaines se prêtent volontiers à la communication, d'autres, au contraire préfèrent couper court. Comme toi, je me souviendrai longtemps d'une petite turque de 18 ans prénommée Buru qui voulait absolument apprendre le français et à qui j'ai fait cadeau du calepin que j'ai toujours sur moi pour qu'elle y note ses mots. Elle était toute contente et m'a embrassée en me disant qu'elle penserait à moi chaque fois qu'elle y écrirait un mot nouveau. Il suffit de peu parfois pour qu'un souvenir s'installe.

J'ai découvert Maria au détour d'un commentaire sur un autre texte, où tu expliquais qu'elle était heureuse, alors j'étais impatiente de la découvrir "en situation".
C'est vrai que sa condition parait difficile, et à la lecture je l'imaginais épuisée, triste et terne. Mais ton explication sur sa vie et la photo m'ont fait changer d'avis, il n'en est rien, elle semble être pleine de force et d'énergie, où les puise-t-elle ? Mystère.
C'est un bel hommage que tu lui rends là