Le calepin d’un flâneur. Félix Leclerc
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Le calepin d’un flâneur. Félix Leclerc
Puisque l’été est la saison des promenades, des balades informelles, voici l’occasion de (re)plonger dans le quatrième recueil de Félix Leclerc, consacré à l’art difficile de la maxime.
Dans « Le calepin d’un flâneur », écrit en 1961, le faiseur de chanson québécois nous offre sa vision attentive du temps qui passe et du spectacle de la vie humaine. Maximes, réflexions, pensées et saynètes, tour à tour, poétiques, drôles, romantiques, caustiques, philosophiques, se lisent d’une traite ou se dégustent au hasard, comme on picore les plus beaux grains d’une appétissante grappe.
Court florilège personnel :
Le serin : trois notes de flûtiau dans un écrin de plumes.
J’aimerais lire le livre que s’arrachent le voyou et le prêtre.
Le vieux loup enseigne à ses fils l’art de cerner une biche, de la saigner, de la dépecer et de l’emporter ; mais jamais de l’art de la faire souffrir ou de la torturer.
Ta religion n’est pas une référence, mais ta conduite.
Depuis qu’elle est mariée, elle comprend que les veuves puissent être joyeuses.
Chaque cellule du cerveau est un petit tiroir vide à la naissance. A la mort, quelques tiroirs sont pleins, beaucoup sont coincés, d’autres enflés, mais la plupart sont toujours vides.
Orage. Il pleut sur la rivière, on dirait qu’elle bout.
Comme un gros chien dans sa niche, le tonnerre gronde dans son nuage.
« Bonjour mon trésor, tu as bien dormi ?
—Oui, merci, répond le mari.
—Je parle au chat, dit madame. »
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
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