A. Rencontre.
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A. Rencontre.
Rencontre.
C'était un homme discret. De ces personnes sur lesquelles on ne se retourne pas dans la rue.
De si loin qu'il se souvienne, Jean ne s'était jamais fait remarquer. Ni en bien, ni en mal. Ni en positif, ni en négatif. En classe il était moyen, ni bon, ni mauvais élève. Dans la compagnie d'assurances où il travaillait, il gérait ses dossiers correctement, remplissait ses quotas comme il convenait. Quand il y avait un pot de départ ou un anniversaire, il mettait 30 € dans l'urne. Il s'était renseigné, c'était dans la bonne moyenne de ce que les autres glissaient dans une enveloppe. En tout cas, les personnels qui étaient ses homologues. Dans le bilan annuel on lui indiquait qu'il avait encore des marges de progression. Alors il progressait, lentement.
Jean n'avait ni femme ni enfant. Ce n'était pas absolument nécessaire dans la société actuelle où tous les cas de figure existaient. Il s'était abonné au journal local de manière à pouvoir, si par impossible cela se présentait, montrer qu'il était au courant de l'actualité régionale. Simplement au courant. Mais il n'en avait rien à dire, et encore moins à commenter.
Jean était donc un français moyen, très moyen et même très très moyen… en sorte qu'il ne vivait pas au-dessus de ses moyens, à peine dedans.
C'est un mardi soir que tout changea. Le mardi il allait au cinéma. Là aussi mieux valait avoir vu le dernier film dont on parlait au bureau. Il y avait du monde ce soir-là. Il faut dire que l'on passait un film dont tout le monde disait qu'il était fabuleux, même son journal local. C'est ainsi qu'il se retrouva forcé de s’asseoir, faute d’autre place libre, à côté d'Élisabeth. C'est bien entendu plus tard qu'il sut qu'elle s'appelait Élisabeth. Remarquons que, le savoir plus tôt, n'aurait rien changé à ce qui se passa par la suite.
La suite, c'est le hasard qui en décida. Enfin, c'est ce qu'ils crurent tous les deux. Car, après la projection, bien qu'ils ne soient pas sortis de la salle par la même porte, ils se retrouvèrent nez à nez et se bousculèrent quasiment dans la salle des cinq colonnes de ce vieux cinéma de quartier, qui avait eu son heure de gloire. Élisabeth se mit à rire. Et, sans trop savoir pourquoi, Jean fut profondément troublé par sa bouche et son regard. Peut-être que pour la première fois il regardait « vraiment » une femme.
Élisabeth lui sembla audacieuse. Elle l'invita à boire un petit quelque chose dans le bistrot juste en face. Pourquoi agissait-t-elle ainsi ? Parfois il se passe dans le psychisme des choses étranges qui vous dirigent vers des personnes sur lesquelles vous ne vous seriez pas retournés dans la rue. Et Jean ne pouvait qu’être au nombre de ces personnes insipides, couleur de muraille.
Élisabeth était une passionnée du septième art. Elle crut qu'il en était de même pour Jean, car il lui parla de tous les films que, par obligation sociale, il avait visionnés dans cette salle obscure dont ils sortaient. Élisabeth se montra enthousiaste de tant de culture et se mit, elle aussi, à parler des films qu'elle avait particulièrement aimés. Elle évoqua même Pierre Tchernia qui marqua son enfance avec ses mardis cinéma. Tiens… justement les mardis…
Elle lui lança un regard complice, presque une oeillade.
— Est-ce pour cela que vous venez toujours aux séances du mardi ?
Jean, répondre que oui. Ce qui était faux. Il n’en avait rien à faire du Tchernia. Pour la première fois il se surprit à mentir délibérément. Oh, c'était un tout petit mensonge, mais quand même. Là, il sortait de la moyenne. Enfin c'est ce qu'il croyait : que la moyenne des gens étaient honnêtes.
Élisabeth était elle honnête ? Il décida que oui, à raison de son bon sourire et de sa bouche épanouie et aussi de ses grands yeux bleus mis en valeur par son abondante chevelure brune, qui lui descendait jusqu'aux épaules.
Jean pensa que peut-être, s'il avait voulu vivre avec une femme, le genre Élisabeth lui aurait probablement convenu.
Le bistrot allait fermer. Le temps passait si vite. Le dernier serveur les poussa presque dehors. Il s'était mis à pleuvoir. Jean ne savait pas trop si c'était convenable de lui proposer de la ramener chez elle. Et d'ailleurs, où donc habitait-elle ?
— Ne vous inquiétez pas, je prends le dernier métro.
— Ah oui ! « Le dernier métro » décidément vous êtes une amoureuse du cinéma !
Est-ce que c'était cela l'amour ? se demanda Jean le soir en s'enfonçant dans ses draps froids et tristes. Il ne pouvait s'empêcher de penser à Élisabeth. Il se mit à la déshabiller « sur l'écran noir de ses nuits blanches » et il pensa à Nougaro ! Mais demain il y avait le travail. Il eut du mal à trouver le sommeil, à cause d'une érection qui ne diminuait pas.
Dans les semaines qui suivirent, chaque mardi, Jean attendit à la porte du cinéma l'arrivée d'Élisabeth. Mais elle ne revint pas. Jamais. Alors il rentrait chez lui, sans avoir vu le film qu'il fallait aller voir.
Jusqu’au jour où… Il l’aperçut enfin. Il fit un petit signe discret et commença à s'approcher d'elle. Un homme marchait à ses côtés. Un ami à elle sans doute. Sauf que l'homme s'arrêta. Élisabeth aussi. Ils se tournèrent l'un vers l'autre et l'homme posa ses lèvres sur sa bouche.
Le lendemain, à la compagnie d'assurances, on s'étonna du retard de Jean. Lui d'habitude si ponctuel.
Bien plus tard encore, autour de la machine à café, quelqu’un lança :
— Au fait ! Quelqu'un a des nouvelles de Jean ?
C'était un homme discret. De ces personnes sur lesquelles on ne se retourne pas dans la rue.
De si loin qu'il se souvienne, Jean ne s'était jamais fait remarquer. Ni en bien, ni en mal. Ni en positif, ni en négatif. En classe il était moyen, ni bon, ni mauvais élève. Dans la compagnie d'assurances où il travaillait, il gérait ses dossiers correctement, remplissait ses quotas comme il convenait. Quand il y avait un pot de départ ou un anniversaire, il mettait 30 € dans l'urne. Il s'était renseigné, c'était dans la bonne moyenne de ce que les autres glissaient dans une enveloppe. En tout cas, les personnels qui étaient ses homologues. Dans le bilan annuel on lui indiquait qu'il avait encore des marges de progression. Alors il progressait, lentement.
Jean n'avait ni femme ni enfant. Ce n'était pas absolument nécessaire dans la société actuelle où tous les cas de figure existaient. Il s'était abonné au journal local de manière à pouvoir, si par impossible cela se présentait, montrer qu'il était au courant de l'actualité régionale. Simplement au courant. Mais il n'en avait rien à dire, et encore moins à commenter.
Jean était donc un français moyen, très moyen et même très très moyen… en sorte qu'il ne vivait pas au-dessus de ses moyens, à peine dedans.
C'est un mardi soir que tout changea. Le mardi il allait au cinéma. Là aussi mieux valait avoir vu le dernier film dont on parlait au bureau. Il y avait du monde ce soir-là. Il faut dire que l'on passait un film dont tout le monde disait qu'il était fabuleux, même son journal local. C'est ainsi qu'il se retrouva forcé de s’asseoir, faute d’autre place libre, à côté d'Élisabeth. C'est bien entendu plus tard qu'il sut qu'elle s'appelait Élisabeth. Remarquons que, le savoir plus tôt, n'aurait rien changé à ce qui se passa par la suite.
La suite, c'est le hasard qui en décida. Enfin, c'est ce qu'ils crurent tous les deux. Car, après la projection, bien qu'ils ne soient pas sortis de la salle par la même porte, ils se retrouvèrent nez à nez et se bousculèrent quasiment dans la salle des cinq colonnes de ce vieux cinéma de quartier, qui avait eu son heure de gloire. Élisabeth se mit à rire. Et, sans trop savoir pourquoi, Jean fut profondément troublé par sa bouche et son regard. Peut-être que pour la première fois il regardait « vraiment » une femme.
Élisabeth lui sembla audacieuse. Elle l'invita à boire un petit quelque chose dans le bistrot juste en face. Pourquoi agissait-t-elle ainsi ? Parfois il se passe dans le psychisme des choses étranges qui vous dirigent vers des personnes sur lesquelles vous ne vous seriez pas retournés dans la rue. Et Jean ne pouvait qu’être au nombre de ces personnes insipides, couleur de muraille.
Élisabeth était une passionnée du septième art. Elle crut qu'il en était de même pour Jean, car il lui parla de tous les films que, par obligation sociale, il avait visionnés dans cette salle obscure dont ils sortaient. Élisabeth se montra enthousiaste de tant de culture et se mit, elle aussi, à parler des films qu'elle avait particulièrement aimés. Elle évoqua même Pierre Tchernia qui marqua son enfance avec ses mardis cinéma. Tiens… justement les mardis…
Elle lui lança un regard complice, presque une oeillade.
— Est-ce pour cela que vous venez toujours aux séances du mardi ?
Jean, répondre que oui. Ce qui était faux. Il n’en avait rien à faire du Tchernia. Pour la première fois il se surprit à mentir délibérément. Oh, c'était un tout petit mensonge, mais quand même. Là, il sortait de la moyenne. Enfin c'est ce qu'il croyait : que la moyenne des gens étaient honnêtes.
Élisabeth était elle honnête ? Il décida que oui, à raison de son bon sourire et de sa bouche épanouie et aussi de ses grands yeux bleus mis en valeur par son abondante chevelure brune, qui lui descendait jusqu'aux épaules.
Jean pensa que peut-être, s'il avait voulu vivre avec une femme, le genre Élisabeth lui aurait probablement convenu.
Le bistrot allait fermer. Le temps passait si vite. Le dernier serveur les poussa presque dehors. Il s'était mis à pleuvoir. Jean ne savait pas trop si c'était convenable de lui proposer de la ramener chez elle. Et d'ailleurs, où donc habitait-elle ?
— Ne vous inquiétez pas, je prends le dernier métro.
— Ah oui ! « Le dernier métro » décidément vous êtes une amoureuse du cinéma !
Est-ce que c'était cela l'amour ? se demanda Jean le soir en s'enfonçant dans ses draps froids et tristes. Il ne pouvait s'empêcher de penser à Élisabeth. Il se mit à la déshabiller « sur l'écran noir de ses nuits blanches » et il pensa à Nougaro ! Mais demain il y avait le travail. Il eut du mal à trouver le sommeil, à cause d'une érection qui ne diminuait pas.
Dans les semaines qui suivirent, chaque mardi, Jean attendit à la porte du cinéma l'arrivée d'Élisabeth. Mais elle ne revint pas. Jamais. Alors il rentrait chez lui, sans avoir vu le film qu'il fallait aller voir.
Jusqu’au jour où… Il l’aperçut enfin. Il fit un petit signe discret et commença à s'approcher d'elle. Un homme marchait à ses côtés. Un ami à elle sans doute. Sauf que l'homme s'arrêta. Élisabeth aussi. Ils se tournèrent l'un vers l'autre et l'homme posa ses lèvres sur sa bouche.
Le lendemain, à la compagnie d'assurances, on s'étonna du retard de Jean. Lui d'habitude si ponctuel.
Bien plus tard encore, autour de la machine à café, quelqu’un lança :
— Au fait ! Quelqu'un a des nouvelles de Jean ?
AlainX- Kaléïd'habitué
- Humeur : stable
Re: A. Rencontre.
Alainx, tu es aussi agréable à lire dans le rire que dans les larmes. Avec ce mélodrame, on redécouvre une autre facette de ton talent et c'est un vrai bonheur, du coup. Cette histoire comme il y en a tant, me fait penser à un livre d'enfant : "Martha et Edouard" que j'avais eu le plaisir de faire découvrir à mes enfants. C'était leur période "marques en tous genres" et moi je voulais leur faire comprendre que la simplicité des gens et des choses "ordinaires" était bien plus précieuse. Merci pour ce beau moment.
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A. Rencontre.
Une écriture toute en finesse.... j'aime bien aussi te lire dans ce registre où la réalité va bien au-delà des mots...
Mesange- Kaléïd'habitué
- Humeur : en phase de reconcentration
Re: A. Rencontre.
@ Escandelia et Mesange,
Il est vrai que l'on me connaît surtout ici pour des textes sur des registres différents, plus ou moins humoristiques ou déjantés.
Mais j'écris aussi bien d'autres choses.....
Si des textes de l'acabit de celui-ci vous intéressent, je ne saurais trop vous conseiller le recueil de nouvelles que je viens de publier…
Recueil « à vélo jusqu'à l'éternité » : c'est ici !
(page de pub !)
Il en est aussi deux autres que vous pouvez découvrir sur le lien ci-dessus. il s'agit alors de lettres autobiographiques d'une part, de pensées personnelles d'autre part.
Il est vrai que l'on me connaît surtout ici pour des textes sur des registres différents, plus ou moins humoristiques ou déjantés.
Mais j'écris aussi bien d'autres choses.....
Si des textes de l'acabit de celui-ci vous intéressent, je ne saurais trop vous conseiller le recueil de nouvelles que je viens de publier…
Recueil « à vélo jusqu'à l'éternité » : c'est ici !
(page de pub !)
Il en est aussi deux autres que vous pouvez découvrir sur le lien ci-dessus. il s'agit alors de lettres autobiographiques d'une part, de pensées personnelles d'autre part.
Dernière édition par AlainX le Mer 12 Oct - 10:50, édité 1 fois
AlainX- Kaléïd'habitué
- Humeur : stable
Re: A. Rencontre.
Je ne manquerai pas de le commander ce livre !
Et en effet ta personnalité à "facettes" est parfois déconcertante, mais toujours passionnante.
Nous n'avons pas fini, je pense, de te découvrir...
Il se cache beaucoup de choses sous " X" !
Et en effet ta personnalité à "facettes" est parfois déconcertante, mais toujours passionnante.
Nous n'avons pas fini, je pense, de te découvrir...
Il se cache beaucoup de choses sous " X" !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: A. Rencontre.
@ Amanda
Il paraît que je suis un être complexe et surprenant !
Moi qui suis cependant la simplicité même de la diversité…
Il paraît que je suis un être complexe et surprenant !
Moi qui suis cependant la simplicité même de la diversité…
AlainX- Kaléïd'habitué
- Humeur : stable
Re: A. Rencontre.
Je sais, Alainx, que tu peux être très sérieux. La visite ponctuelle de ton blog m'a permis de mieux te connaitre. J'ai encore beaucoup à découvrir et je ne doute pas de l'intérêt de tes livres que je vais tenter de me procurer.
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A. Rencontre.
Plus qu'un texte c'est quasi une nouvelle que tu nous offres là.
Tu nous brosses le portrait de cet homme par petites touches successives. On se prend à le plaindre, à l'aimer à espérer qu'il s'en sorte par la grande porte et pas par la petite porte
Un très beau texte
Tu nous brosses le portrait de cet homme par petites touches successives. On se prend à le plaindre, à l'aimer à espérer qu'il s'en sorte par la grande porte et pas par la petite porte
Un très beau texte
Sherkane- Kaléïd'habitué
- Humeur : ....
Re: A. Rencontre.
Un registre sur lequel on ne t'attend pas et qui, cependant, est dirigé de main de maitre.
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: A. Rencontre.
En effet la surprise est réelle devant ce texte qui, comme tu le dis toi-même, diffère de ceux par lesquels on te connaît ici sur des registres différents, plus ou moins humoristiques ou déjantés.. J'avoue qu'au moment où Elisabeth est venue s'asseoir près de Jean, j'ai commencé à imaginer le pire (j'avais plusieurs pistes ... )
Merci pour cette émouvante facette.
Merci pour cette émouvante facette.
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: A. Rencontre.
Sherkane a écrit:Plus qu'un texte c'est quasi une nouvelle que tu nous offres là.
(...)
Oui, c'est vrai, il y aurait de quoi en faire une nouvelle…
peut-être pour mon prochain recueil ? !
Je retiens l'idée…
AlainX- Kaléïd'habitué
- Humeur : stable
Re: A. Rencontre.
On plonge dans tes mots dès les premières phrases et en effet, à mesure de la lecture, on échafaude plusieurs scénarios. L'intérêt ne baisse pas à mesure de la lecture et tu nous mets finalement une fin assez ouverte qui nous permet de continuer l'histoire.
Qui sait, ton personnage a peut-être rencontré un Dieu qui voyage toujours incognito et qui lui a permis de déployer ses ailes pour enfin prendre sa vie en main.
Excellent texte, c'est dans ce registre là que je te préfère, mais ce n'est que mon avis de lectrice
Qui sait, ton personnage a peut-être rencontré un Dieu qui voyage toujours incognito et qui lui a permis de déployer ses ailes pour enfin prendre sa vie en main.
Excellent texte, c'est dans ce registre là que je te préfère, mais ce n'est que mon avis de lectrice
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: A. Rencontre.
Je sais, Cassy, que tu me préfères dans ce registre là…
Il est vrai que j'use, et abuse peut-être, d'écrire dans « l'autre registre »…
tout dépend sans doute de l'état d'esprit du moment.
Par d'autres biais d'autres engagements, je suis amené à dire des choses plus « sérieuses ».
Alors j'aime bien venir ici « en récréation »…
cela dit je reconnais qu'aller d'une chose à l'autre peut-être une bonne manière…
En tout cas, merci pour ton commentaire qui souligne bien ce que j'ai tenté de faire.
Il est vrai que j'use, et abuse peut-être, d'écrire dans « l'autre registre »…
tout dépend sans doute de l'état d'esprit du moment.
Par d'autres biais d'autres engagements, je suis amené à dire des choses plus « sérieuses ».
Alors j'aime bien venir ici « en récréation »…
cela dit je reconnais qu'aller d'une chose à l'autre peut-être une bonne manière…
En tout cas, merci pour ton commentaire qui souligne bien ce que j'ai tenté de faire.
AlainX- Kaléïd'habitué
- Humeur : stable
Re: A. Rencontre.
il a pris ses économies, son vélo... et la route?
:-)
je préfère le voir vivre enfin que se suicider
:-)
je préfère le voir vivre enfin que se suicider
Adrienne- Kaléïd'habitué
- Humeur : brouillonne
Re: A. Rencontre.
Si bien écrit, et comme déjà mentionné, l'intérêt croit de ligne en ligne... jusqu'à la fin triste.
Je vois maintenant mieux pourquoi le mardi est dans les mots imposés. Donc si j'ai bien compris, l'émission de Pierre Tchernia avait lieu le soir de ce jour.
Je vois maintenant mieux pourquoi le mardi est dans les mots imposés. Donc si j'ai bien compris, l'émission de Pierre Tchernia avait lieu le soir de ce jour.
trainmusical- Occupe le terrain
- Humeur : à vous de juger :-)
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