Aux creux du châtaignier

C’était il y a peu,
Un châtaignier un  peu vieux
Devant moi ouvrait ses bras.
Je m’y cachais bien protégée
Que je croyais, sans ombre ni tracas
Quand dans l’aube frémissante
A l’heure du laitier indélicat
Se faisant alors très pressante
La dame blanche t’emporta.  
Maman, tes larmes de souffrance
Les miennes de grand désarroi
S’unirent alors dans le silence
Mettant fin à l'insouciance
De tant d'années de confidences
Souvenirs qui volent en éclat
Dans l'aube fraiche d'un d’avril
Où il fallut continuer sans toi.

Je suis très émue en lisant ton texte Delia, même si ce n'est pas tout à fait la consigne, je ne peux m'empêcher de m'identifier à toi. Merci Delia   

Un texte de deuil, une image effectivement d'insouciance joyeuse. Et puis la dame blanche... Merci pour ce partage.

Merci KZ pour ton com. Effectivement, cette photo a été prise la veille. Depuis plus rien n'est comme avant. Il est des deuil qui ne se font qu'incomplètement, d'autre difficilement, et d'autres pas. Pour celui ci l'heure n'est pas encore là.

Texte très émouvant Escandélia. La vie est ainsi faite que l'on passe souvent très vite du rire aux larmes comme cela semble être le cas pour toi ce jour là.

Merci Yvanne, merci Admin pour votre soutient. La vie est, en effet imprévisible, mais ces épreuves, de deuil, on est tous amené à les vivre un jour. Certains plus ou moins tôt. Même quand elles se situent dans l'ordre naturel des choses, elles n'en restent pas moins douloureuses. Si on y ajoute la culpabilisation, cela devient carrément terrible.