B - cats - On marchait sur le papier

Autour de la Saint-Sylvestre, en période électorale, on marchait sur le papier.  Ainsi s’exprimaient les facteurs  au regard des cartes de vœux et du matériel  « élections ». En parallèle, extraits de comptes bancaires ou postaux, décomptes de la Sécu, avis du percepteur, presse quotidienne  et hebdomadaire emplissaient  les musettes.

Ces objets  répartis sur 70 000 tournées livrés par les facteurs aboutissaient  à chacun  comme par enchantement. Correspondances personnelles, plis administratifs et journaux étaient attendus par les usagers. La circulation du papier de l’expéditeur au destinataire s’autofinançait.

Et on disait ‘’passer comme un lettre à la poste’’. C’était avant Internet.

100 mots

Tout à fait Catsoniou la période des fêtes de fin d'année donnait beaucoup de travail aux facteurs ... en remerciements on leur achetait le calendrier

on leur achetait le calendrier

Que nenni !  le calendrier était offert ce qui n'interdisait pas ce dialogue :

- Fautour : lo pècho ou lo goutto ?
- Oh , Prendraï bé louî doux

(Facteur : la pièce  ou la goutte
Oh ! je prendrais bien les deux !)

Chez moi le facteur nous faisait choisir parmi sa pile de calendriers et on le payait !

Oui, bien sûr...  l'anecdote le confirme !
A titre d'information :
(quand ils savaient lire !)   deviendront de puissants vecteurs de l'instruction.
Le calendrier devient officiellement ''almanach des postes''  en 1855 (...)  

* extrait du livre "le petit dernier" publié en 2016.

en Belgique ces sympathiques traditions ont à peu près disparu...Dommage!

C'est vrai que les facteurs ont moins de boulot : on écrit moins et DHL ou un autre délivre des paquets en express.
Le métier a évolué ce qui ne fait pas l'affaire des petits vieux qui trouvaient bien sympas d'offrir un verre au facteur.
Tu as vu les Ch'tis au cinéma ????

Oui, et j'ai  beaucoup apprécié parce que le jargon postal et en particulier le métier de facteur était assez proche de la réalité ... quand on ne veut se souvenir essentiellement des bons côtés

Une page qui se tourne avec les nouvelles méthodes de gestion de la grande dame (la poste). Aujourd'hui, on contractualise les services rendus jadis par nos facteurs qui n'ont souvent plus de tournée fixe et surtout plus le temps de boire le canon.