Les Chiens !
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Les Chiens !
Les chiens !
Ils avaient lâché les chiens !
Des molosses qui mordaient tout ce qui bouge.
C'était un temps déraisonnable
disait le poète
un temps où chacun avait perdu, alors que tous espéraient gagner.
Ah comme il était loin le changement annoncé.
Le changement espéré
le changement proclamé.
Pourtant il a fini par venir le changement.
Mais ce fut le temps des chiens.
Le temps de l'homme dénaturé.
Il ne fallait s'en prendre qu'à soi-même.
Chacun aurait pu faire autrement que de suivre la Hurleuse.
Mais c'est plus facile de glisser dans le courant
quand tout le monde pousse dans la mauvaise direction
On avait mis les morts à table
poursuivait le poète
on ne se met pas toujours à table pour manger.
On se met parfois à table pour cracher le morceau
ils les avaient tout fait cracher.
Désormais c'est comme ça gueulait la Hurleuse
qu'est-ce que vous espériez ?
Ils étaient aveugles sans même qu'on ait besoin de leur percer les yeux.
On prenait les loups pour des chiens
complétait le poète
Les chiens !
Ils avaient lâché les chiens !
Est-ce ainsi que les hommes vivent
finit par gémir le poète
*
Ils avaient lâché les chiens !
Des molosses qui mordaient tout ce qui bouge.
C'était un temps déraisonnable
disait le poète
un temps où chacun avait perdu, alors que tous espéraient gagner.
Ah comme il était loin le changement annoncé.
Le changement espéré
le changement proclamé.
Pourtant il a fini par venir le changement.
Mais ce fut le temps des chiens.
Le temps de l'homme dénaturé.
Il ne fallait s'en prendre qu'à soi-même.
Chacun aurait pu faire autrement que de suivre la Hurleuse.
Mais c'est plus facile de glisser dans le courant
quand tout le monde pousse dans la mauvaise direction
On avait mis les morts à table
poursuivait le poète
on ne se met pas toujours à table pour manger.
On se met parfois à table pour cracher le morceau
ils les avaient tout fait cracher.
Désormais c'est comme ça gueulait la Hurleuse
qu'est-ce que vous espériez ?
Ils étaient aveugles sans même qu'on ait besoin de leur percer les yeux.
On prenait les loups pour des chiens
complétait le poète
Les chiens !
Ils avaient lâché les chiens !
Est-ce ainsi que les hommes vivent
finit par gémir le poète
*
AlainX- Kaléïd'habitué
- Humeur : stable
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