A - La Chaîne

**Martine27** Ven 13 Avr - 11:03

La Chaîne

Pars et surtout ne te retourne pas.

Quelqu'un me l'a dit et maintenant c'est à mon tour de le dire.

Je me souviens que ma vie était devenue intenable. Un type n'arrêtait pas de me harceler. Pourquoi ? Je n'en savais rien, je n'ai pas compris sur le moment et je n'ai toujours pas compris.

Lorsque je me suis aperçue de son petit manège, je lui ai demandé d'arrêter. Il m'avait souri et s'était éloigné, mais le lendemain il avait recommencé.

Quand j'ai menacé d'aller voir la police, il m'a ri au nez. Il n'avait rien fait non ? Il me suivait et alors ? Il avait bien le droit d'aller où il voulait. Ce n'était pas sa faute si je m'arrangeais pour être toujours devant lui !

Lorsque j'en ai parlé à mon entourage, j'ai vu des regards étonnés, manifestement pour eux, ce genre de choses n'existait que dans les romans et les films, et puis il ne m'avait rien fait non ? Il ne me parlait pas, ne m'insultait pas, ne me touchait pas. A la limite j'aurais presque dû être flattée de cet intérêt.

Je me sentais dépérir sous ce regard, je n'arrivais plus à me concentrer, à profiter des petits moments agréables de la vie. J'en étais arrivée à me demander s'il me suivrait si je me jetais du haut de mon immeuble ? En fait, j'étais vraiment à deux doigts de le faire ce grand saut.

Puis les choses évoluèrent, je ne le vis plus pendant plusieurs jours aurait-il décidé d'arrêter ? Mais non, c'était une nouvelle forme de torture, il apparaissait puis disparaissait, était-il en train de choisir une nouvelle proie et cela n'allait-il pas signifier la fin pour moi, la fin définitive. J'étais morte de peur.

Et puis, un jour je reçus une lettre étrange qui m'invitait à me rendre dans un atelier désaffecté de la zone industrielle, le signataire ou plutôt la signataire, puisqu'il s'agissait d'une Madame Némésis, m'assurait qu'elle allait me libérer de mon tortionnaire.

J'avoue que je n'étais pas rassurée et si c'était un piège tendu par ce dingue ?

Pourtant le jour dit, je me garais devant l'atelier. Une femme m'attendait, elle me sourit.

« Bienvenue dans la Chaîne » me dit-elle en me faisait signe de ne pas parler et elle m'entraîna dans le bâtiment.

Une chaîne, mais de quelle chaîne s'agissait-il. Devant son air grave, je n'osais pas en demander plus.

Elle alluma les néons et là, à ma grande stupeur, je vis mon harceleur assis, ligoté à une chaise.

« Je suis là pour te délivrer de ce monstre » me dit-elle « Il y a toutefois une condition, pour que j'intervienne. Ce que je fais aujourd'hui pour toi, tu dois t'engager à le faire pour une autre qui sera elle aussi une victime. Es-tu prête ? »

Comment pouvait-elle simplement me poser la question ? C'était oui, mille fois oui. Être délivrée de ce monstre et délivrer une sœur des griffes d'un autre individu de ce genre bien sûr que j'étais prête.

Elle m'expliqua donc ce qu'elle allait faire et comment il allait me falloir procéder moi aussi. Celle que j'aiderais devant aussi s'engager à être un nouveau maillon de cette Chaîne.

J'avoue que je pesais un bon moment le pour et le contre, étais-je prête à payer ce prix ?

Mon regard croisa celui du harceleur, la peur que j'y lus me fis un bien fou. Chacun son tour d'être terrifié. Ma décision était prise. C'était un grand oui.

Elle et moi, nous sortîmes du bâtiment. La lourde porte se referma avec un bruit définitif sur les hurlements de mon bourreau.

Aujourd'hui, je tiens la main d'une jeune femme qui est aussi passée par l'enfer. Mon doigt appuie sur un détonateur, derrière nous une maison s'enflamme.

Je me tourne vers elle « Pars, ne te retourne pas, et n'oublie pas ta promesse ! »

**Amanda.** Ven 13 Avr - 14:45

Brr ! Bigre, une histoire qui fait froid dans le dos, un brin invraisemblable quand même, mais qui sait ?

Par contre, n'aurais-tu pas écrit ce texte un peu vite, sans relire ? Modération

Il y a un grand nombre de fautes d'orthographe qui rendent ton texte peu accessible, peux-tu corriger en éditant ton texte ?
Je relève entre autres : " ne te retournes pas" ce que tu aurais pu éviter rien qu'en lisant la consigne !
Puis " il m'avait sourit, rit...

Cherche les autres, relis et corrige et ton texte y gagnera en lisibilité.
Courage ! flower