B. Mouvement perpétuel

Partir pour ne pas revenir,
Mentir et nier l’évidence,
S’enfuir sans crier gare,
Renier ce que l’on a promis
Et repartir pour autre part.

Se souvenir, revenir,
Et renouer après un long silence.
Abolir les distances pour oublier l’absence,
Se blottir dans les bras de l’enfance,
Revivre alors l’innocence.

Un pendule qui oscille, ondule,
Un balancier léger,
Un métronome
A la mesure de l’homme.

Mouvement perpétuel,
Eternel,
Le mal, le bien,
Ce va-et-vient,
Fort de choisir le cours de son destin,
Le refrain d’une chanson sans fin
Qui s’arrime à l’amour au point de non-retour.


101 mots

Un texte qui colle parfaitement aux fluctuations amoureuses ou autres de notre temps.
On hésite, on part on revient...

J'aime particulièrement la dernière strophe qui dit tout !

J'aime beaucoup le titre, et permis tes belles strophes, j'aime beaucoup celle-ci:

Chloé a écrit:Un pendule qui oscille, ondule,
Un balancier léger,
Un métronome
A la mesure de l’homme.

Comme train, j'ai aimé la pendule :
la mienne, une antiquité qui doit être dans la famille depuis au moins 100 ans
en tressaille d'aise  
en caressant l'espoir que le dimanche à venir,
cats revienne auprès d'elle pour lui donner les tours de clef qui la conduiront au dimanche suivant ...

C'est très beau à lire Chloé

Oh oui se blottir dans les bras de l'enfance
Un beau texte Chloé.