La meilleure facette de son talent
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Amanda.
tobermory
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La meilleure facette de son talent
Petit employé de bureau à Cannes, Patrick prenait chaque année quelques jours de congé pour vivre au plus près les fastes festivaliers, entre fascination et frustration. Pour quelques jours, le monde du rêve en ombres et lumière du cinéma se faisait chair et quelle chair !
Il n’était pas cinéphile, espèce qu’il se figurait en rats de cinémathèque binoclards, rongeurs de pellicule. Il ne connaissait que très peu de noms de réalisateurs. Ce qui l’intéressait, c’était les acteurs ou plutôt les actrices. Ce n’était pas juste qu’il en soit réduit à séduire des dactylos ou des caissières de supermarché, si loin du monde glamour qui le faisait fantasmer et que symbolisait le Palais et le tapis rouge de la montée des marches. Ah, s’élever jusqu’à la salle mythique, côtoyer les stars, leur parler, les frôler, les séduire ! Hélas Patrick avait beau stationner aux alentours du Palais, celui-ci lui restait aussi inaccessible que le monde à deux dimensions qui s’agitait sur les écrans.
Ce matin là, sur une placette de la ville, Patrick prenait un verre à la terrasse d’un café en compagnie de Carole, sa petite amie du moment, observant les limousines qui apportaient leur lot de célébrités au Moloch du Palais. Il ne put s’empêcher d’interroger sa compagne :
- Tu trouves ça normal que des cannois comme nous, n’ayons pas le droit de monter les marches ?
Mais Carole, elle savait prendre la vie du bon côté et se satisfaire de ce qu’elle avait:
- Bah, c’est déjà bien de pouvoir approcher ces gens-là d’aussi près ! Hier j’ai réussi à attraper un cheveu de Georges Clooney tombé sur sa veste. Je l’ai mis dans un coffret…
- Je te laisse ton fétichisme, moi ferais n’importe quoi pour monter le marches, me mêler vraiment à eux…
- Demande à un magicien de te transformer en petite souris, tu te faufilerais entre les jambes.
- Ouais, j’imagine la scène d’ici, les femmes qui hurlent et les hommes qui me piétinent pour jouer les sauveurs. Depardieu qui me marche dessus, et je me retrouve plus plat qu’une galette DVD !
- Une mouche alors, c’est plus coton à attraper ça, et puis ça passe inaperçu.
- Pas bête ! Je pourrais me poser sur les cheveux des belles, dans leur décolleté; ah j’en défaille déjà.
Dévisageant son copain sans complaisance, Carole ricana :
- Oui, mouche, ça t’irait comme un gant. Je trouve que tu as des dispositions, des yeux globuleux et sûrement à facettes, quand je vois comme tu détectes la moindre nana plantée à deux cent mètre derrière toi. Et puis tu sautes sur n’importe quelle chair fraîche qui passe à proximité, ou même bien faisandée, tu voles de l’une à l’autre, tu…
- Oh ça va ! lâcha Patrick exaspéré par le portrait que cette peste dressait de lui. Une fois de plus ils étaient fâchés et Carole se leva et s’éloigna sans un mot. C’est alors que Patrick s’aperçut qu’un homme assis à la table à côté le regardait avec insistance. Un type à lunettes, la bonne soixantaine avec l’assurance des gens importants. D’un coup il se leva et vint s’asseoir d’autorité face à Patrick en demandant pour la forme « Vous permettez ? »
Il avait un fort accent anglais mais son français était parfait.
- J’ai entendu votre conversation de tout à l’heure. Si ça vous branche tant que ça la montée des marches, Je peux vous y emmener demain…
Ce type était un mauvais plaisant ou quoi ? Il n’avait pas l’air pourtant. Une mine plutôt sinistre de démon tentateur. Mais les services du Diable ne sont jamais gratuits.
- A une condition, ajouta l’homme.
-
Voilà, on y était…
- Que vous acceptiez de travailler pour moi.
- Heu quel genre… ?
Comme acteur. Je suis réalisateur à Hollywood
La tête de Patrick tournait, voilà qu’il se trouvait en plein conte de fée. Acteur à Hollywood, il en avait rêvé, mais jamais il n’aurait imaginé ça comme autre chose qu’un fantasme. Et maintenant, cet homme…
A ce moment une femme héla l’homme du trottoir ; il se leva et avant de partir, il se pencha vers Patrick :
- On se retrouve ici demain 20 heures.
Il s’éloignait déjà lorsqu’il se retourna :
- si vous ne m’avez pas reconnu je suis….
Le nom fut en partie noyé dans le brouhaha de la foule. « Kronenbourg » avait cru comprendre Patrick. Peut-être que c’était un réalisateur de pub qui travaillait pour la célèbre marque de bière ? C’est peut-être ça qu’il avait dit : « je suis le réalisateur des pubs Kronenbourg. » Sauf que la pub ça n’était pas le truc de Cannes… Bof, il éclaircirait ça demain.
Il dormit très mal cette nuit-là balançant entre rêves fous et appréhension. Et si ce type s’était foutu de lui ? Oui, mais dans quel but ? Alors à nouveau il se « faisait des films » : acteur, la gloire, l’argent, les femmes, la grande vie, la concrétisation de tous ses rêves, de tous ses fantasmes.
Le matin, épuisé, il s’endormit enfin et ne se réveilla qu’à une heure de l’après-midi. C’était encore trop tôt, il lui restait sept heures à tuer. Il se mit sur son 31 puis s’offrit un excellent repas, après quoi il déambula dans les rues, sur la croisette, sur la plage. La douceur de la température et le soleil le rendaient plein d’optimisme. La vie était belle. Quand il croisait une jolie fille il lui adressait un sourire radieux en se disant « bientôt tu me verras sur les écrans, je serai une star, tu m’admireras, tu seras amoureuse de moi, je n’aurai qu’un mot à dire pour te mettre dans mon lit… »
19H15. Eh là, il s’était trop éloigné, il ne manquerait plus qu’il soit en retard au rendez-vous et que « Kronenbourg » soit parti ! Il se mit à courir, transpirant dans son costar. Enfin il arriva sur la place. Ouf, l’homme était bien là, qui le salua et lui tendit un ticket – le ticket magique ! – et le prit par la manche pour le conduire vers le palais. Un vingtaine de stars avaient commencé l’ascension. Se retournant complaisamment de toutes les dix secondes pour se faire photographier ou dire quelques mots. Patrick, qui suivait Kronenbourg comme son ombre, fut lui aussi abondamment photographié. Il se sentait comme soulevé de terre, planant sur un nuage rouge. Tout le monde semblait connaître Kronenbourg, c’était de bon augure. Ce type là était quelqu’un et à coup sûr il ferait de lui quelqu’un.
Lorsqu’ils furent arrivés en haut, Kronenbourg lui dit :
- Voilà c’est fait, vous êtes content ? Mais on a mieux à faire que ces mondanités.
Et il l’entraina à sa suite, redescendant les marches quatre à quatre, héla un taxi et les fit emmener à son hôtel, le Carlton, rien de moins. Là, ascenseur capitonné, couloirs feutrés et suite presque aussi vaste qu’un terrain de tennis. Il le fit asseoir, lui colla un whisky entre les mains et fourragea dans un tiroir dont il sortit un classeur.
- C’est un exemplaire du scenario, vous l’emporterez chez vous et vous le lirez demain.
- Heu.. . bredouilla Patrick… j’ai un rôle… important ?
- important ? Mais vous avez le premier rôle !
Premier rôle… les fantasmes s’offrirent encore trois petit tours dans le cerveau de Patrick
- Vous pouvez me donner une idée de mon personnage ?
- J’ai fait quelques croquis de lui tenez…
Il feuilleta le classeur et le tendit à Patrick. Crayonnée à grand traits, on y voyait un… une créature monstrueuse, avec une silhouette humaine, mais d’énormes yeux globuleux à facettes une bouche horrible…
- Mais je vais être maquillé comme ça pendant tout le film ?
- Oh non, au début, vous n’aurez pas de maquillage, vous serez simplement Vous : un homme dont les gênes de mouche n’ont pas encore développé tous leurs effet, mais qui ressemble déjà beaucoup à une mouche.
- Je ressemble à une mouche, moi ?
- C’est votre amie, hier qui me l’a fait comprendre, je vous ai bien regardé et je me suis dit « ce type là ressemble vraiment à une mouche. Ça rendra la transformation très crédible, il me le faut absolument pour « La mouche 3. »
- Mais Monsieur Kronenbourg…
- Cronenberg, David Cronenberg.
Il n’était pas cinéphile, espèce qu’il se figurait en rats de cinémathèque binoclards, rongeurs de pellicule. Il ne connaissait que très peu de noms de réalisateurs. Ce qui l’intéressait, c’était les acteurs ou plutôt les actrices. Ce n’était pas juste qu’il en soit réduit à séduire des dactylos ou des caissières de supermarché, si loin du monde glamour qui le faisait fantasmer et que symbolisait le Palais et le tapis rouge de la montée des marches. Ah, s’élever jusqu’à la salle mythique, côtoyer les stars, leur parler, les frôler, les séduire ! Hélas Patrick avait beau stationner aux alentours du Palais, celui-ci lui restait aussi inaccessible que le monde à deux dimensions qui s’agitait sur les écrans.
Ce matin là, sur une placette de la ville, Patrick prenait un verre à la terrasse d’un café en compagnie de Carole, sa petite amie du moment, observant les limousines qui apportaient leur lot de célébrités au Moloch du Palais. Il ne put s’empêcher d’interroger sa compagne :
- Tu trouves ça normal que des cannois comme nous, n’ayons pas le droit de monter les marches ?
Mais Carole, elle savait prendre la vie du bon côté et se satisfaire de ce qu’elle avait:
- Bah, c’est déjà bien de pouvoir approcher ces gens-là d’aussi près ! Hier j’ai réussi à attraper un cheveu de Georges Clooney tombé sur sa veste. Je l’ai mis dans un coffret…
- Je te laisse ton fétichisme, moi ferais n’importe quoi pour monter le marches, me mêler vraiment à eux…
- Demande à un magicien de te transformer en petite souris, tu te faufilerais entre les jambes.
- Ouais, j’imagine la scène d’ici, les femmes qui hurlent et les hommes qui me piétinent pour jouer les sauveurs. Depardieu qui me marche dessus, et je me retrouve plus plat qu’une galette DVD !
- Une mouche alors, c’est plus coton à attraper ça, et puis ça passe inaperçu.
- Pas bête ! Je pourrais me poser sur les cheveux des belles, dans leur décolleté; ah j’en défaille déjà.
Dévisageant son copain sans complaisance, Carole ricana :
- Oui, mouche, ça t’irait comme un gant. Je trouve que tu as des dispositions, des yeux globuleux et sûrement à facettes, quand je vois comme tu détectes la moindre nana plantée à deux cent mètre derrière toi. Et puis tu sautes sur n’importe quelle chair fraîche qui passe à proximité, ou même bien faisandée, tu voles de l’une à l’autre, tu…
- Oh ça va ! lâcha Patrick exaspéré par le portrait que cette peste dressait de lui. Une fois de plus ils étaient fâchés et Carole se leva et s’éloigna sans un mot. C’est alors que Patrick s’aperçut qu’un homme assis à la table à côté le regardait avec insistance. Un type à lunettes, la bonne soixantaine avec l’assurance des gens importants. D’un coup il se leva et vint s’asseoir d’autorité face à Patrick en demandant pour la forme « Vous permettez ? »
Il avait un fort accent anglais mais son français était parfait.
- J’ai entendu votre conversation de tout à l’heure. Si ça vous branche tant que ça la montée des marches, Je peux vous y emmener demain…
Ce type était un mauvais plaisant ou quoi ? Il n’avait pas l’air pourtant. Une mine plutôt sinistre de démon tentateur. Mais les services du Diable ne sont jamais gratuits.
- A une condition, ajouta l’homme.
-
Voilà, on y était…
- Que vous acceptiez de travailler pour moi.
- Heu quel genre… ?
Comme acteur. Je suis réalisateur à Hollywood
La tête de Patrick tournait, voilà qu’il se trouvait en plein conte de fée. Acteur à Hollywood, il en avait rêvé, mais jamais il n’aurait imaginé ça comme autre chose qu’un fantasme. Et maintenant, cet homme…
A ce moment une femme héla l’homme du trottoir ; il se leva et avant de partir, il se pencha vers Patrick :
- On se retrouve ici demain 20 heures.
Il s’éloignait déjà lorsqu’il se retourna :
- si vous ne m’avez pas reconnu je suis….
Le nom fut en partie noyé dans le brouhaha de la foule. « Kronenbourg » avait cru comprendre Patrick. Peut-être que c’était un réalisateur de pub qui travaillait pour la célèbre marque de bière ? C’est peut-être ça qu’il avait dit : « je suis le réalisateur des pubs Kronenbourg. » Sauf que la pub ça n’était pas le truc de Cannes… Bof, il éclaircirait ça demain.
Il dormit très mal cette nuit-là balançant entre rêves fous et appréhension. Et si ce type s’était foutu de lui ? Oui, mais dans quel but ? Alors à nouveau il se « faisait des films » : acteur, la gloire, l’argent, les femmes, la grande vie, la concrétisation de tous ses rêves, de tous ses fantasmes.
Le matin, épuisé, il s’endormit enfin et ne se réveilla qu’à une heure de l’après-midi. C’était encore trop tôt, il lui restait sept heures à tuer. Il se mit sur son 31 puis s’offrit un excellent repas, après quoi il déambula dans les rues, sur la croisette, sur la plage. La douceur de la température et le soleil le rendaient plein d’optimisme. La vie était belle. Quand il croisait une jolie fille il lui adressait un sourire radieux en se disant « bientôt tu me verras sur les écrans, je serai une star, tu m’admireras, tu seras amoureuse de moi, je n’aurai qu’un mot à dire pour te mettre dans mon lit… »
19H15. Eh là, il s’était trop éloigné, il ne manquerait plus qu’il soit en retard au rendez-vous et que « Kronenbourg » soit parti ! Il se mit à courir, transpirant dans son costar. Enfin il arriva sur la place. Ouf, l’homme était bien là, qui le salua et lui tendit un ticket – le ticket magique ! – et le prit par la manche pour le conduire vers le palais. Un vingtaine de stars avaient commencé l’ascension. Se retournant complaisamment de toutes les dix secondes pour se faire photographier ou dire quelques mots. Patrick, qui suivait Kronenbourg comme son ombre, fut lui aussi abondamment photographié. Il se sentait comme soulevé de terre, planant sur un nuage rouge. Tout le monde semblait connaître Kronenbourg, c’était de bon augure. Ce type là était quelqu’un et à coup sûr il ferait de lui quelqu’un.
Lorsqu’ils furent arrivés en haut, Kronenbourg lui dit :
- Voilà c’est fait, vous êtes content ? Mais on a mieux à faire que ces mondanités.
Et il l’entraina à sa suite, redescendant les marches quatre à quatre, héla un taxi et les fit emmener à son hôtel, le Carlton, rien de moins. Là, ascenseur capitonné, couloirs feutrés et suite presque aussi vaste qu’un terrain de tennis. Il le fit asseoir, lui colla un whisky entre les mains et fourragea dans un tiroir dont il sortit un classeur.
- C’est un exemplaire du scenario, vous l’emporterez chez vous et vous le lirez demain.
- Heu.. . bredouilla Patrick… j’ai un rôle… important ?
- important ? Mais vous avez le premier rôle !
Premier rôle… les fantasmes s’offrirent encore trois petit tours dans le cerveau de Patrick
- Vous pouvez me donner une idée de mon personnage ?
- J’ai fait quelques croquis de lui tenez…
Il feuilleta le classeur et le tendit à Patrick. Crayonnée à grand traits, on y voyait un… une créature monstrueuse, avec une silhouette humaine, mais d’énormes yeux globuleux à facettes une bouche horrible…
- Mais je vais être maquillé comme ça pendant tout le film ?
- Oh non, au début, vous n’aurez pas de maquillage, vous serez simplement Vous : un homme dont les gênes de mouche n’ont pas encore développé tous leurs effet, mais qui ressemble déjà beaucoup à une mouche.
- Je ressemble à une mouche, moi ?
- C’est votre amie, hier qui me l’a fait comprendre, je vous ai bien regardé et je me suis dit « ce type là ressemble vraiment à une mouche. Ça rendra la transformation très crédible, il me le faut absolument pour « La mouche 3. »
- Mais Monsieur Kronenbourg…
- Cronenberg, David Cronenberg.
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
Re: La meilleure facette de son talent
Ah Tober, c'est excellent !
Très bien construit, une vraie progression dans l'histoire où tout se tient jusqu'au dénouement final.
J'aime beaucoup aussi tes hésitations, en quoi le transformer ce Patrick, avant que sa compagne ne nous le décrive.....
Et puis ce au Carlton, là j'ai craint le pire, me suis dit qu'on allait retrouver Depardieu....
Mais non, c'est la surprise du chef Cronenberg ( et Kronebourg là-dedans c'est )
Très bien construit, une vraie progression dans l'histoire où tout se tient jusqu'au dénouement final.
J'aime beaucoup aussi tes hésitations, en quoi le transformer ce Patrick, avant que sa compagne ne nous le décrive.....
Et puis ce au Carlton, là j'ai craint le pire, me suis dit qu'on allait retrouver Depardieu....
Mais non, c'est la surprise du chef Cronenberg ( et Kronebourg là-dedans c'est )
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: La meilleure facette de son talent
J'ai eu du mal à rentrer dans ton histoire, pourtant très bien écrite
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: La meilleure facette de son talent
Je lis je ne sais où que les films de David Cronenberg sont caractérisés par une grande maîtrise technique.
Toi, tobermory, tu as une grande maîtrise des idées et de l'écriture.
Excellent le développement de l'histoire jusqu'à la dernière ligne.
Toi, tobermory, tu as une grande maîtrise des idées et de l'écriture.
Excellent le développement de l'histoire jusqu'à la dernière ligne.
trainmusical- Occupe le terrain
- Humeur : à vous de juger :-)
Re: La meilleure facette de son talent
Texte absolument super !!
BRAVO !
Bon j'ai assez vite pensé au film (que je n'ai pas vu. J'ai préféré rester avec les souvenirs de la nouvelle de George Langelaan, très "forte", qui a hanté mes nuits de jeunesse....).
Mais curieusement j'ai chassé cette idée ... et en fait.... c'est ÇA !!!
SUPER !
Tu crées la même ambiance, entre possible et impossible, entre réalité et surréalisme....
BRAVO !
Bon j'ai assez vite pensé au film (que je n'ai pas vu. J'ai préféré rester avec les souvenirs de la nouvelle de George Langelaan, très "forte", qui a hanté mes nuits de jeunesse....).
Mais curieusement j'ai chassé cette idée ... et en fait.... c'est ÇA !!!
SUPER !
Tu crées la même ambiance, entre possible et impossible, entre réalité et surréalisme....
AlainX- Kaléïd'habitué
- Humeur : stable
Re: La meilleure facette de son talent
Excellent ! Je pensais bien à Cronenberg et connaissant (un peu) son style à travers ses films, je me demandais quel rôle ce pauvre Patrick allait se voir proposer. Tu m'as tenu en haleine jusqu'à la fin.
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: La meilleure facette de son talent
Merci pour vos commentaires. Je me suis bien amusé à écrire ce texte, avec dès le départ une mouche mais sans savoir ce que j’allais en faire. C’est ça aussi le plaisir de l’écriture : découvrir ce qu’on va écrire, voir ce que l’écriture va nous donner.
@Alainx : j’avais moi aussi lu la nouvelle de G. Langelaan dans un recueil. Je me souviens qu’y figurait aussi une histoire très romantique : « La dame d’outre-nulle part ».
@Alainx : j’avais moi aussi lu la nouvelle de G. Langelaan dans un recueil. Je me souviens qu’y figurait aussi une histoire très romantique : « La dame d’outre-nulle part ».
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
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