A Le révolté

Les tournesols priant l'unique dieu soleil,
Tournés vers leur astre, chantent quelques centons.
Mais rien ne peut hélas, sourds au moindre conseil,
Les faire réagir, eux les pauvres moutons.

Seul perdu dans le champ, il se tient en éveil,
Fier soldat se moquant de tout qu'en dira-t-on..
Il voudrait les tirer de ce triste sommeil,
Clamant la vérité, modeste factotum.

Que dire quand on est à nul autre pareil ?
Les faux dieux sont nombreux, ils usent du bâton
Contre tout imprudent annonçant le réveil
Aux prisonniers soumis allant au peloton.

Alors là BRAVO

Oh, Ataraxie, de vrais vers! Ça me rappelle des souvenirs et toi?

En plus c'est très bien composé. ..

alexandrins avec césure à l'hémistiche

Pourquoi de vrais vers ? Les autres étaient faux ?

Bravo pour ces alexandrins impeccables!

Bravo, c'est très bien écrit !

Voilà un joli texte qu'aurait apprécié Claude François pour le chanter dans : « le port d'Alexandrin »
Alexandrie !
Alexandrin !

Belle poésie.
Je pense que la première ligne "Les tournesols priant l'unique dieu soleil" n'est pas le fait du hasard, c'est bien vu en tout cas.
Bravo !

Le hasard ? Non mais la césure au 6ème pied n'est pas toujours facile à trouver, du moins pour moi. Je compte encore sur mes doigts !

Il y a là une maîtrise
motivant ma surprise
moi, pauvre rimailleur
qui devrait aller voir ailleurs
quand on parle poésie
contraire à l'amnésie